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لا تترد في أن تترك لنا رسالة أو تعليق في الصفحة. سنأخذ الرسالة بعين الاعتبار ونرد عليها إذا وددت ذلك.
27 décembre
21 décembre
> 13 décembre
Conférence que
nous avons organisée le 22 septembre 2011 à La Roche sur Foron.
Témoignage très
fort de Mahmoud ZWAHRE, un des personnages far de la Résistance populaire
palestinienne non-violente qui regroupe plusieurs villages et les mobilise en
actions hebdomadaires contre l'armée israélienne dans les Territoires occupés.
1
2
3
21 décembre
Yves JARDIN
(AFPS-Cornouaille) nous a transmis la traduction d’un document
important, venant de DCI – Palestine
Voyez l’original
avec les photos :
Defence for Children International / Palestine Section
APPEL URGENT
Incident : Tir et bombardement sur des
enfants travaillant près de la frontière.
Endroit : Nord de la bande de Gaza.
Nombre d’incidents : 29.
Date des incidents : du 16 mars 2010 au 13 décembre
2011.
Dernière mise à
jour : 14 décembre 2011.
Said H. – Le 26 mars 2010, Hassan, âgé de 15 ans est
atteint à la jambe gauche, tandis que son frère ramassait des graviers de
construction à environ 100 m
de la frontière.
Hassan W. – Le 22 mai 2010, Hassan, âgé de 17 ans, est
atteint à la jambe tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 300 m
de la frontière avec Israël.
Awad W. – Le 7 juin 2010, Awad, âgé de 17ans, est
atteint au genou droit, tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 350 m
de la frontière avec Israël.
Ibrahim K. – Le 16 juin 2010, Ibrahim, âgé de 16 ans, est
atteint à la jambe droite tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 400 m
de la frontière avec Israël.
Abdullah M. – Le 22 juin 2010, Abdullah, âgé de 16 ans, est
atteint à la jambe droite tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 60 m
de la frontière avec Israël.
Mohammad M. – Le 23 juin 2010, Mohammad, âgé de 16 ans, est
atteint au côté tandis qu’il ramassait des graviers de construction à environ 500 m de la frontière avec
Israël.
Arafat S. – Le 10 juillet 2010, Arafat, âgé de 16 ans, est
atteint à la jambe gauche tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 60 m
de la frontière avec Israël.
Nu’man A. – Le 10 juillet 2010, Nu’man, âgé de 14 ans,est
atteint à la jambe droite, alors qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 300 m
de la frontière avec Israël.
Hameed O. – Le 14 juillet 2010, Hameed, âgé de 13 ans, est atteint
au bras gauche tandis qu’il ramassait
des graviers de construction à environ 50m de la frontière avec Israël.
Khaled I. – Le 31 juillet 2010, Khaled, âgé de 16 ans, est
atteint au bras gauche, alors qu’il ramassait des graviers de construction à environ
600 m de
la frontière avec Israël.
Mohammad S. – Le 25 août 2010, Mohammad, âgé de 17 ans, est
atteint à la jambe gauche alors qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 800 m
de la frontière avec Israël.
Mahmoud J. – Le 7 octobre 2010, Mahmoud, âgé de 16 ans, est
atteint à la jambe droite tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 450 m
de la frontière avec Israël.
Ahmad H. – Le 13 octobre 2010, Ahmad, âgé de 17 ans, est
atteint à la jambe droite tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 600 à 700 m
de la frontière avec Israël.
Yahia Z. – Le 14 octobre 2010, Yahia, âgé de 16 ans, est
atteint à la jambe droite, tandis qu’il ramassait des graviers de construction
à environ 450 m
de la frontière avec Israël.
Shamekh D. – Le 27 novembre 2010, Shamekh, âgé de 15 ans,
est atteint à la jambe gauche, alors qu’il collectait des graviers de
construction à environ 150 m
de la frontière avec Israël.
Mokhles M. – Le 28 novembre 2010, Mokhles, âgé de 15 ans,
est atteint à la jambe gauche alors qu’il ramassait des graviers de
construction à environ 500 m
de la frontière avec Israël.
Belal L. – Le 4 décembre 2010, Belal, âgé de 16 ans est
atteint à la jambe gauche tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 600 m
de la frontière avec Israël.
Suhaib M. – Le 10 décembre 2010, Suhaib, âgé de 15 ans, est
atteint à la jambe gauche tandis qu’il ramassait du bois à environ 250 m de la frontière avec
Israël.
Rasmi G. – le 10 décembre 2010, Rasmi, âgé de 15 ans est
atteint à la jambe droite tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 200 m
de la frontière avec Israël.
Fadi H. – Le 13 décembre 2010, Fadi, âgé de 17 ans, est
atteint à la jambe gauche tandis qu’il faisait paître des chèvres à environ 500 m de la frontière avec
Israël.
Rami S. – Le 21 décembre 2010, Rami, âgé de 17 ans, est
atteint à la jambe droite, alors qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 400 m
de la frontière avec Israël.
Hatem S. – Le 23 décembre 2010, Hatem, âgé de 17 ans, est
atteint à la tête alors qu’il achetait des légumes à environ 800 m de la frontière avec
Israël.
Mahmoud S. – Le 23 décembre 2010, Mahmoud, âgé de 17 ans,
est atteint au coude droit tandis qu’il ramassait des graviers de construction
à environ 350 m
de la frontière avec Israël.
Ismaïl Z. – Le 18 janvier 2011, Ismaïl, âgé de 15 ans, est
atteint par un shrapnel, tandis qu’il ramassait des graviers de construction à
environ 600 m
de la frontière avec Israël.
Nashat H. – Le 7 février 2011, Nashat, âgé de 16 ans, est
atteint à la jambe gauche, alors qu’il ramassait des graviers de construction,
à environ 150 m
de la barrière-frontière avec Israël.
Mohammed E. – Le 12 février 2011, Mohammad, âgé de 15 ans,
est atteint à la jambe, alors qu’il regardait des ramasseurs de gravier, à
environ 50 m
de la frontière avec Israël.
Mustafa M. – Le 17 février 2011, Mustafa, âgé de 17ans, est
atteint à la jambe gauche, tandis qu’il ramassait des graviers de construction
à environ 30 m
de la barrière-frontière avec Israël.
Mohammad S.- Le 3 octobre 2011, Mohammad, âgé de 16 ans, est
atteint à la jambe gauche, tandis qu’il ramassait de la ferraille à environ 400 m de la frontière avec
Israël.
Nedal H. – Le 13 décembre 2011, Nedal, âgé de 13 ans, est
atteint à l’épaule gauche tandis qu’il ramassait de la ferraille à environ 400 m de la frontière avec
Israël.
Nature
des incidents.
Entre le 26 mars 2010 et le 13 décembre 2011,
DCI-Palestine a rassemblé des renseignements sur 29 cas d’enfants atteints par
des tirs tandis qu’ils ramassaient des matériaux de construction ou qu’ils
travaillaient près de la barrière-frontière entre la bande de Gaza et Israël.
En raison d’un manque crucial de possibilités d’emploi et d’une restriction des
matériaux de construction entrant à Gaza, des centaines d’hommes et de garçons
cherchent dans les décombres des graviers de construction et d’autres produits
parmi les bâtiments détruits près de la barrière-frontière. Les graviers sont
ramassés dans des sacs, chargés sur des charrettes tirées par des ânes et
vendus à des constructeurs pour les utiliser dans du béton. Les enfants peuvent
gagner entre 30 et 50 shekels (8 à 14 dollars) par jour qui sont utilisés pour
aider à secourir leur famille. Les rapports indiquent que les soldats
israéliens de service dans les tours d’observation qui jalonnent la frontière
entre Gaza et Israël tirent fréquemment des coups de semonce pour écarter les
travailleurs de la zone frontière. Des rapports indiquent aussi que ces soldats
par leurs tirs tuent parfois les ânes utilisés par les travailleurs et visent
aussi les travailleurs en tirant habituellement, mais pas toujours, sur les
jambes. Dans les cas sur lesquels DCI-Palestine a établi des rapports, les
enfants déclarent avoir été victimes de tirs tandis qu’ils travaillaient à
entre 30 et 800 m
de la barrière-frontière. Ces cas ont été rapportés aussi dans
« Haaretz », « The Guardian », « The
Independent » et dans les dépêches de l’AFP et de CNN.
Arrière-plan
Selon une étude récente des Nations Unies, sur les
10 années passées, l’armée israélienne a progressivement étendu les
restrictions à l’accès aux terres du côté de Gaza de la frontière avec
l’intention déclarée d’empêcher les attaques des factions palestiniennes
armées. En mai 2009, l’aviation israélienne a répandu des milliers de tracts
sur différentes parties de la bande de Gaza déclarant que quiconque approchant
à moins de 300 m
de la frontière met sa vie en danger. Les conclusions de cette étude indiquent
que ces restrictions ont eu un effet dévastateur sur la sécurité physique et
les moyens d’existence d’environ 180.000 personnes, en aggravant une situation
humanitaire déjà difficile causée par le blocus imposé par Israël en juin 2007.
En novembre 2010, 25 ONG, parmi lesquelles Amnesty International, ont publié un
rapport sur la situation à Gaza, cinq mois après que le gouvernement israélien
ait annoncé qu’il « allégeait » le blocus suite à une pression
internationale intense. Le rapport conclut qu’en cinq mois, depuis que l’« allègement »
a été annoncé le 20 juin 2010, il y a peu de signes d’une réelle amélioration
sur le terrain.
En bref
-Selon un récent rapport de 25 ONG, parmi
lesquelles Amnesty International, et fondé sur les statistiques des Nations
Unies, Gaza a besoin de 670.000 camions de matériaux de construction pour
rebâtir les édifices détruits après la guerre qui s’est terminée en janvier
2009. Cependant les autorités israéliennes n’ont permis l’entrée en moyenne que
de 715 camions par mois depuis l’« allègement » des restrictions en
juin 2010. Avec cette quantité cela prendra 78 ans pour reconstruire Gaza avec
une date d’achèvement en 2088.
-Selon l’ONU, depuis le début de 2010, au moins 38
Palestiniens ont été tués et 372 blessés par les forces israéliennes, dans la
zone arbitraire des tirs mortels, adjacente à la frontière avec Israël et
imposée en mer. Au moins 28 de ces civils étaient des enfants.
-Dans 19 (65 %) des 29 cas recensés par
DCI-Palestine les enfants estiment qu’ils étaient sur ou au-delà des 300 m de la zone d’exclusion
imposée unilatéralement par l’armée israélienne quand ils ont été atteints par
des tirs
-Prendre des civils comme cible est absolument
interdit par les lois internationales, quelles que soient les circonstances.
Action
recommandée :
demander instamment
-que l’armée israélienne cesse immédiatement la
pratique de prendre pour cible des enfants désarmés dans la zone tampon du côté
de Gaza de la frontière avec Israël ;
-que soient révisés les ordres et procédures
relatifs aux tirs sur les personnes dans la zone-tampon du côté de Gaza de la
frontière en application des lois internationales et de rendre publiques les conclusions de la
révision.
Intervenir
auprès de votre député et de l’ambassade d’Israël dans votre pays (Ambassade
d’Israël, 3 Rue Rabelais, 75008 PARIS)
---
A cette liste nous pourrions en rajouter d’autres
encore, de tous les Territoires occupés. Voici un autre message reçu de cette même
organisation :
19 décembre 2011 – Samedi, 18 décembre 2011, 55
enfants palestiniens détenus, ont été relâchés des Services des prisons
israéliennes (IPS), faisant partie des accords d’échanges des prisonniers. Les enfants ont été âgés de 14 à 17 ans. D’après
les derniers chiffres, 106 enfants palestiniens se trouvent encore dans la
détention israélienne.
La DCI salue la libération des
55 enfants mais demeure inquiète quant au traitement des mineurs détenus dans
le système israélien militaire. Ces inquiétudes portent sur :
- l’arrestation incessante des enfants pendant la
nuit ;
- l’utilisation des menottes serrées aux mains et
le bandage des yeux pour des périodes plus ou moins longues ;
- l’absence d’informations données aux parents
quant à la raison de l’arrestation et le lieu de détention ;
- l’absence d’informer les enfants, avant l’interrogatoire,
de leurs droits au silence;
- l’absence d’informer les enfants, avant l’interrogatoire,
de rencontrer un avocat ;
- l’absence d’informer les enfants du droit des
parents d’assister à l’interrogatoire ;
- les rapports permanents attestant la
maltraitance et/ou la torture pendant la détention, les transferts et les
interrogatoires ;
- la détention des enfants dans les prisons situés
en Israël en violation de l’Article 76 de la Quatrième convention de
Genève.
-------
[19 December 2011]
– On Sunday, 18 December 2011, 55 Palestinian child detainees were released by
the Israeli Prison Service (IPS) as part of an agreed prisoner exchange. The
children were aged between 14 and 17 years. According to the latest figures, 106
Palestinian children still remain in Israeli detention.
DCI welcomes the
release of the 55 children, but continues to hold concerns regarding the
treatment of minors in the Israeli military detention system. These concerns
include:
·
The continued arrest of
children at night;
·
The use of painful hand
ties and blindfolds for extended periods of time;
· The failure to immediately
inform parents why their children are being arrested or where they are being
taken;
·
The failure to inform
children of their right to silence prior to interrogation;
·
The failure to permit
children to meet with a lawyer prior to interrogation;
·
The failure to permit a
parent to be present during interrogation;
·
Continued reports of
ill-treatment and/or torture during arrest, transfer and interrogation; and
·
The detention of children
in prisons located inside Israel
in violation of Article 76 of the Fourth Geneva Convention.
For Children of the Gravel Shooting and shelling of children working near
the border see link in English:
> 13 décembre
APPEL URGENT
Chaque année, environ 700 enfants, de 12 à
17 ans, des Territoires occupés, sont poursuivi par les cours militaires
israéliennes
DCI (Defense Children
International) envoie le message suivant:
« Depuis
le mois de janvier 2009, la
DCI-Palestine a recensé 24 cas d’enfants de Beit Ummar, ayant
été arrêtés pour être soupçonnés de jets de pierres. Selon les Nations Unies,
43 enfants de Beit Ummar ont été arrêtés en 2010, à quoi se rajoutent encore 27
enfants arrêtés au cours des deux premiers mois de 2011. On rapporte que les cas de maltraitances et
tortures sont fréquents. S’il
vous plait, agissez d’urgence !
Nature des incidents
La
ville de Beit Ummar est située entre Bethléem et Hébron, sur les territoires
occupés, en Cisjordanie, avec une population d’environ 13.500 habitants. La
ville est à environ trois kilomètres au sud de la colonie israélienne de Gush
Etzion et jouxte la colonie de Karmi Zur. Chaque vendredi les habitants de Beit
Ummar manifestent près de Karmi Zur, contre l’interdiction de se rendre sur leurs
terres agricoles. Chaque année, des enfants du village sont arrêtés pendant les
manifestations, ou même au milieu de la nuit et sont accusés de jeter les
pierres sur les soldats israéliens et les colons. Depuis le mois de janvier
2009, la DCI-Palestine
a recensé 24 cas d’enfants de Beit Ummar, ayant été arrêtés pour être
soupçonnés de jets de pierres. Selon l’NU, au total 43 enfants de Beit Ummar
ont été arrêtés en 2010, à ceux-là se rajoutent encore 27 enfants arrêtés au
cours des deux premiers mois de 2011. Après leurs arrestations, la plupart des enfants est emmenée à la station de police de
la colonie de Gush Etzion, pour y être interrogés. Dans tous les cas recensés
par la DCI-Palestine,
les enfants témoignent de toutes sortes de maltraitance physique qui ont lieu
pendant la détention, des transferts et des interrogatoires s’ensuivent à
Etzion. DCI-Palestine est aussi, de plus en plus, inquiète par les
interrogatoires particuliers à Etzion, portant le nom « David » ou « Dawoud ».
Plaintes, exprimées par les enfants, contre ces interrogatoires, décrivent les actes
sévères de violence, de viol ou d’électrocution. Il est à noter que ces cas
dont font partie de cet APPEL URGENT ne représentent qu’une petite partie de la
totalité des enfants arrêtés à Beit Ummar.
La
suite en anglais :
-------
Since January 2009,
DCI-Palestine alone has documented 24 cases of children from Beit Ummar having
been arrested on suspicion of throwing stones. According to the United Nations,
a total of 43 children were arrested from Beit Ummar in 2010, rising to 27
children arrested in the first two months of 2011. Reports of ill-treatment
and/or torture are common place. Please send urgent appeals.
Nature
of incidents
The town of Beit Ummar
is situated halfway between Bethlehem and Hebron, in the occupied West Bank,
and has a population of around 13,500. The town is located approximately three
kilometers south of the Israeli settlement block of Gush Etzion and adjacent to
the settlement of Karmi Zur. Every Friday, residents of Beit Ummar hold a
demonstration near Karmi Zur in protest against being denied access to their
agricultural land. Each year, numerous children from the village are arrested
during demonstrations, or in the middle of the night, and accused of throwing
stones at Israeli soldiers and settlers. Since January 2009, DCI-Palestine
alone has documented 24 cases of children from Beit Ummar having been
arrested on suspicion of throwing stones. According to the United Nations, a
total of 43 children were arrested from Beit Ummar in 2010, rising to 27
children arrested in the first two months of 2011. Following their arrest,
most children are taken to the police station in the settlement block of Gush
Etzion for interrogation. In all of the cases documented by DCI-Palestine, the
children report some form of physical violence during their arrest, transfer
and subsequent interrogation at Etzion. DCI-Palestine is also increasingly concerned
by the activities of one particular interrogator at Etzion who goes by the name
of ‘David’ or ‘Dawoud’. Complaints made by children against this interrogator
include severe acts of violence and threats of rape and electrocution. It
should be noted that the cases included in this Urgent Appeal only represent a
small sample of the total number of cases involving the arrest of children from
Beit Ummar.
For more:
Urgent Appeal - (UA - 6/11) - Children of Beit
Ummar30 novembre
26 novembre
22 novembre
21 novembre
20 novembre
19 novembre
12 septembre
10 septembre
29 juillet
Source : Al-OUfoq
Carte postale de Rechaydeh (banlieue de Bethléem)
vendredi 29 juillet 2011
L'une des mesures de pression utilisée par les
forces israéliennes d'occupation contre les bédouins Palestiniens de la Cisjordanie pour
qu'ils abandonnent leurs terres consiste à détruire leurs réserves d'eau
pluviale. C'est ainsi que le département de l'ONU aux questions
humanitaires ont pu recenser la destruction de 20 de ces réserves depuis le
début de l'année 2011.
24 juillet
hr/> 22 juillet
20 juillet
7 juillet
26 juin
11 juin
10 juin
Source Ma’an News Agnecy
«Les troupes
israéliennes placent en détention 3 habitants lors d’un assaut sur Beit Oummar
Mercredi,
les forces israéliennes ont mis en
détention trois hommes de Beit Oummar (Sud de Cisjordanie, proche de Hébron),
rapportent les officiels locaux et l’armée.
Les
soldats ont mis à sac plusieurs maisons de la ville, avant d’arrêter Rahsi
Muhammad Awad, 17, Yasser Fayiz Abu Fanous, 17 et Muhammad Mahmoud Ikhlayyil, 22, a révélé le rapport du
bureau du maire.
Un
porte-parole de l’armée israélienne a dit que les trois hommes de Beit Oummar
ont été arrêtés pour interrogatoire de sécurité. »
A
noter que deux des trois sont mineurs.
Et, comme chacun sait, tout et n’importe quoi peut
être fait par les autorités israéliennes au nom de la sécurité. Je peux témoigner
que même une pomme grenade (fruit entier) est passée par différents rayons de
contrôle à l’aéroport, alors qu’une innocente touriste l’emportait en souvenir
de la Terre
sainte !
Israeli troops detain 3 in Beit Ummar raid
Published yesterday 10:43
Israeli soldiers detain a man in Hebron. (MaanImages/Mamoun Wazwaz, File)
HEBRON (Ma'an) -- Israeli
forces detained three men on Wednesday during a raid on the southern West Bank
town of Beit Ummar,
local officials and the army said.
Soldiers ransacked several homes in the town before detaining Rahsi Muhammad
Awad, 17, Yasser Fayiz Abu Fanous, 17, and Muhammad Mahmoud Ikhlayyil, 22, a statement from the
mayor's office said.
An Israeli military spokeswoman said three men in Beit Ummar were taken for
security questioning
26 novembre
Za poslastico še malo palestinske umetnosti.
Reem
TALHAMI, femme sans compromis qui engage son art pour la cause du son peuple opprimé,
qu’il se trouve en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza. Elle travaille
régulièrement avec les artistes, poètes et musiciens palestiniens. Elle a déjà
fait une tournée en Europe avec la très connue « Murale » de Mahmoud
Darwich.
Avec
ses musiciens, elle prépare une autre tournée en Europe, son répertoire est
nouveau. Nous nous réjouissons de l’attendre et recevoir à l’Institut du monde
arabe, au mois de mai 2012. Vous pouvez vous renseigner à la billetterie et
réserver vos places.
Répétition
avant le concert
Quelques
extraits du concert
Reem TALHAMI
pripravlja nove posnetke.
Tu je skoncentriran skoraj cel snemalni dan v galilejskem studio.
Zanjo
je Mahmoud El Abbadi (aranžma Karem Mattar) uglasbil besedilo
pesnika Khaled Juma iz Gaze, kamor se Reem trudi odpotovati, da bi pela
in ponudila svojo umetnost temu trpečemu prebivalstvu.
Voici
une belle gourmandise de l’art palestinien : Reem TALHAMI préparant un nouvel
enregistrement. Le concentré de presqu’une journée entière d’enregistrement
dans un studio galiléen.
Mis
en musique pour elle par Mahmoud El Abbadi (arrangement Karem Mattar),
le poème du poète Khaled Juma de Gaza. Reem cherche tous les moyens
possibles pour s’y rendre et chanter, offrir son art à cette population en
souffrance.
Utrujena, po celem dnevu snemanja Fatiguée, après toute la journée d’enregistrement |
22 novembre
SLOVENSKO-ARABSKO-FRANCOSKA
BESEDA V PALESTINSKEM
NARODNEM GLEDALIŠČU V JERUZALEMU
Zelo
verjetno se je to zgodilo prvičv zgodovini, da se je slišalo na nekem
palestinskem odru hkrati slovensko, arabsko in francosko besedo.
“Zelo
kratke zgodbe” avtorja Mahmouda SHAKAIRJA so v slovenščini izšle v reviji ZVON.
O njem si lahko preberete na naših straneh.
Srečanje je bilo v okviru tedenskih srečanj « Pisateljski
krožek », vsak četrtek se zberejo ljubitelji literature in se pogovarjajo
z nekim pisateljem.
Tokrat je bil povabljen Mahmoud Shukair, ki ga je
v arabščini brala Reem Talhami. Igralka, pevka, profesorica na igralski
akademiji. Angažirana Palestinka, ljueča mati treh hčera, ženska širokega srca,
vse to z jasnim in veselim, iskrenim nasmehov in zvenečim smehom.
Upajmo, da bo imel ta precej improvizirani dogodek
kmalu bolj razširjeno nadaljevanje, ki bo omogočilo večjo izmenjavo in
medsebojno spoznavanje.
LA PAROLE SLOVÈNE-ARABE-FRANÇAISE AU THÉÂTRE
NATIONAL
PALESTINIEN À JÉRUSALEM
Très probablement c’était pour la première fois
dans l’histoire où les paroles slovènes, arabes et françaises ont été entendues
sur une scène palestinienne.
« Très courtes histoires » de l’auteur
Mahmoud SHUKAIR sont sorties en slovène dans la revue ZVON. Vous pouvez en lire
davantage sur nos pages.
La rencontre a eu lieu dans le cadre des
rencontres hebdomadaires « Cercle des écrivains » om chaque jeudi les
amateurs de la littérature se réunissent autour d’un écrivain.
Cette fois-ci l’invité était Mahmoud Shukair. Ses
textes ont été lus par Reem Talhami, actrice, chanteuse, enseignante au
Conservatoire. Palestinienne engagée, mère de trois filles aimante, femme au grand cœur, tout cela avec un sourire clair,
joyeux et sincère et au rire étincelant.
Il faut espérer que ce petit évènement plutôt
improvisé ait une suite plus élargie pour donner davantage l’occasion de partage
et de connaissance mutuelle.
“Zelo
kratke zgodbe” palestinskega avtorja Mahmouda SHUKAIRJA bereta v pisateljevi
prisotnosti priznana palestinska igralka in pevka, Reem TALHAMI, in Duša
ZGONEC, prevajalka, Palestinsko narodno gledališče-Jeruzalem,10.nov.2011
« Très
courtes histoires » de l’auteur palestinien Mahmoud SHOUKAIR, lues, en
présence de l’auteur, par Reem TALHAMI, actrice et chanteuse reconnue, et Duša
ZGONEC, traductrice, Théâtre national populaire-Jérusalem, 10 nov 2011
« Very short stories », by the Palestinian
writer Mahmoud SHOUKAIR, read, in his presence, by Reem TALHAMI, very popular
Palestinian actress and singer and Duša ZGONEC, translator, Palestinian
National Theatre-Jerusalem, 11/10/2011
21 novembre
Tous
les vendredis, une prière œcuménique, à Bejt Jala (environs de Bethléhem), contre
la confiscation des terres palestiniennes par l’État d’Israël qui poursuit la
construction le mur d’isolation et de honte.
Vsak
petek je v Bejt Jali (okolica Bethlehema) ekumenska molitev proti zaplembi
palestinskih zemljišč, na katerih Izrael nadaljuje gradnjo ločitvenega in
sramotnega zidu.
Ecumenical prayer in Bejt Jala (near Bethlehem), each Friday, against the
confiscation of the Palestinian land by the State of Israel for the wall of
isolation and shame.
20 novembre
J’ai pris connaissance de l’existence de ce jeune
adolescent au mois de septembre. Par une petite note dans le journal
électronique PNN-news. Il avait été arrêté sur le territoire palestinien,
occupé par les forces israéliennes. Ce jour, ses parents ne savaient pas ce qu’est
devenu leur fils, où et en quel état il se trouvait.
A plusieurs reprises, j’ai essayé d’avoir de ses
nouvelles. J’ai reçu juste des réponses vagues.
Lors de ce dernier séjour, un ami m’a proposé de
venir rendre visite à quelques villages palestiniens, dans les alentours de Bethléem. Il n’a pas le droit de venir à Jérusalem (15 km), il doit rester sur le
territoire palestinien. Pour le quitter, pour aller à l’étranger, il doit d’abord
faire le voyage d’un jour jusqu’à Amman, en Jordanie. Et même pour ce trajet,
il n’est pas sûr de pouvoir franchir les obstacles israéliens, tout comme chaque
Palestinien qui a besoin de se rendre à l’étranger. Le voyage est ainsi
prolongé d’au moins deux jours, avec tous les frais que cela comporte.
Comme je séjournais à Jérusalem, je pouvais donc
le rencontrer seulement une fois de l’autre côté du check-point. J’y suis allée
avec une amie et nous nous sommes donnés rendez-vous à un certain point de rencontre.
Là, je reçois son coup de fil me demandant si je le voyais car il n’avait pas le droit de s’arrêter sous le regard armé des
soldats israéliens, alors que nous l’y attendions. Du côté palestinien ! Oui,
je l’’ai aperçu, passant lentement à côté de nous. Mon amie et moi, nous avons
fait demi-tour pour le rejoindre un peu plus loin.
Il m’a dit : « Viens vite, nous allons rencontrer
Mazin ! » Mon amie n’a pas pu venir avec nous, nous sommes donc
repartis dans sa voiture. Ma surprise était grande et j’étais d’abord heureuse
d’apprendre enfin que Mazin était libre.
Dans la maison familiale,
il y avait déjà un bon groupe d’activistes italiens, venus aussi pour entendre
et surtout pour pouvoir témoigner par la suite ce que l’armée israélienne peut
faire à un gamin de 14 ans. Son cas n’est, hélas ! pas isolé.
Ses parents nous parlent d’un
garçon bien élevé, poli, avec de bons résultats scolaires. Ils ont appris son
arrestation par les passants qui se trouvaient par hasard à ce moment-là dans
le bus rentrant à Bethléem. Ils l’avaient reconnu alors que les soldats le
battaient par terre. Les premiers jours, ils ne savaient pas s’il était en vie,
où il se trouvait ni pourquoi il avait été arrêté.
Les parents ont appris son
arrestation de manière officielle une semaine après sa disparition. L’armée a téléphoné
au père de venir à Jérusalem pour le voir. Cynisme ? Comble de méchanceté
vicieuse ? Alors que toutes les autorités israéliennes savent que la
famille, et tant d’autres de la région !, était interdite d’aller jusqu’à
Jérusalem ! Ce sont les autorités israéliennes qui délivrent les permis.
Le père a demandé pourquoi
son fils avait été arrêté. « Parce qu’il voulait tuer les soldats
israéliens. » - « Mon fils ? Ce gamin ? Voulait tuer les
soldats ?.... Ils peuvent faire ce que bon leur semble ! »
Seulement un mois plus
tard, le père a pu le voir. Voir seulement !!
Pendant le premier mois,
les parents ne pouvaient pas le voir, uniquement l’avocat de DCI le pouvait (Defence
for Children International – http://www.dci-palestine.org/)
La mère traduit ce que raconte
Mazin :
« J’ai quitté la
maison, j’avais ce couteau, j’allais juste de l’autre côté de la route. Ils m’ont
vu, sont venus vers moi, m’ont jeté par terre, déchiré mes vêtements, se sont
mis à genoux sur moi et m’ont battu pendant deux heures. Je saignais de tête,
ils me tordaient les doigts, j’étais fatigué. Ils m’interrogeaient et
menaçaient de me tuer si je n’avoue pas que je suis venu pour les tuer.
Ils m’ont emmené en
prison, ils m’ont encore battu, tiré les cheveux, j’étais menotté. Ils me
disaient : ‘Si tu dis que tu as été battu tu seras en prison encore plus
longtemps’. Quelle qu’ait été ma réponse, j’étais battu. Le médecin a été
surpris de mes blessures.
Ensuite j’étais emmené à
Ofer (non loin de Ramallah, lieu où notre Salah HAMOURI a passé de longues
années, avant d’être transféré)… »
Le père l’interrompT :
« Il est trop jeune pour être emprisonné ainsi ! J’ai dit au juge :
‘Selon la loi israélienne, il est interdit d’emprisonner les enfants en-dessous
de 16 ans.’ Le juge a répondu : ‘Au nom de la sécurité nous en avons le
droit.’ Mais qu’est-ce que la sécurité vient faire ici ! Cet enfant
est innocent ! C’est encore un enfant ! »
Pendant près d’un mois, il
était avec les criminels et non avec les prisonniers palestiniens, politiques.
Il y était avec les vrais criminels, malgré la loi israélienne.
Les interrogatoires se répétaient,
il était fatigué. Maltraité. Il dormait menotté aux mains et aux pieds. Encore
battu, brûlé aux mains et aux bras. L’humidité a augmenté son allergie et il n’avait
pas de médicaments. Tout était sale. Et les promesses d’être battu encore
davantage.
Le commandant de la prison
l’a mis en isolement, ses vêtements étaient usés, déchirés. Sans chaussures. Ils
ont pris son t-shirt, l’ont déchiré pour le mettre sur ses yeux.
Le père avait demandé au
juge : « Vous auriez autorisé ce comportement s’il s’agissait de
votre enfant ? » Le juge a répondu que ce n’était pas lui le
responsable mais les autorités carcérales. « Et si votre enfant était traité ainsi,
comment vous sentiriez-vous ? Ce n’est pas un criminel, pas un
terroriste. Il a 14 ans. Il est bon élève. La réponse du juge : « Je n’en
ai rien à faire ! Votre fils est dangereux pour la sécurité d’Israël. »
Alors le père a supplié le
juge : « Tuez-le ! Ici ! Maintenant ! » Le juge,
surpris : « Pourquoi ? » - « Parce que vous le tuez
mille fois par jour en le torturant ainsi. »
Au tribunal, le père seul
a été admis, pas la mère. Et seul l’avocat avait le droit de lui parler. Le
procès se déroulait en hébreu, puisque la prison est une prison israélienne,
bien que sur le territoire palestinien !!! Près de Ramallah (Vous trouvez
que la comparaison est osée si je disais que c’est un peu comme si un tribunal
suisse – puisque j’habite près de la
Suisse – venait s’installer en France pour y juger les
Français, selon ses propres lois suisses, renforcées pour l’occasion française,
en mettant les Français en prisons suisses sur le territoire français ?)
L’avocate fait partie de DCI
et est la seule à parler l’hébreu et l’arabe. Il y a bien un interprète mais
qui ne traduit pas tout.
Le père dit : «
Le juge ne me comprenait pas… Mais, vous savez, c’est comme du théâtre ! Tout
est en hébreux. L’interprète ne traduisait pas tout, peut-être une ou deux
phrases, nous ne savons pas ce qui se disait. Ils peuvent tout se
permettre ! »
Les parents on dû payer
10.000 Nis en espèce et encore 10.000 Nis en chèque, soit 20.000 NIS au total
(soit près de 4.000€ !) de
caution. Mais le procès n’est pas clos.
Un autre aura lieu le 22 novembre,
après-demain. Son issue est entièrement incertaine. Il peut aussi bien être libéré
et son dossier clos. Ou alors il peut avoir un nouveau sursis (payant !).
Ou alors se retrouver en prison. Toujours sans raison.
Remarque importante, au
passage. Les sommes que récoltent ainsi les autorités israéliennes sont
considérables. Très rares sont les prisonniers libérés sans cette caution. Il
ne faut pas oublier, ici, les taxes d’importation que confisque l’État d’Israël
et qu’il ne veut pas restituer à qui de droit, à savoir à la Palestine et aux les
Palestiniens.
Le jour de son retour :
Le père a été appelé par l’Ofer
(« grand frère » !! – oh ! celui-ci n’a pas vu la réalité
israélienne !) pour aller chercher Mazen au check-point. Ils l’y ont laissé attendre pendant plusieurs heures, avant qu’il
puisse récupérer son fils.
La mère raconte son retour :
« J’étais folle, pour
lui ! Quand il est entré (elle montre vers la porte d’entrée), j’ai cru
voir un retardé mental. Je vous jure ! Il avait des blessures aux mains et
au dos, des brûlures, ce n’est pas encore cicatrisé. Il se réveille plusieurs
fois par nuit. Il m’appelle et me demande : ‘Dis, maman, c’est vrai que je
ne suis plus menotté ? Est-ce qu’ils reviendront pour m’emmener ?
Maman, notre maison est si propre ! Maman, est-ce que je devrai retourner
en prison ?’ » Là, elle ne peut plus retenir les sanglots ! Le
père rajoute : « Il faut absolument qu’il renforce son état psychologique
avant le procès. Il est tellement affaibli ! »
Et la mère rajoute : « Ils
pensent que leurs enfants sont les enfants mais pas les nôtres, leurs enfants
sont gâtés, peuvent voyager, ont le droit d’être heureux mais pas les nôtres ! »
A notre question : « Que
pouvons-nous faire pour vous ? » Le père répond :
« Allez témoigner au monde ce qui se passe
chez nous ! Personne ne nous aide ! Nous avons besoin de témoignages.
Notre famille n’est pas l’unique, il y a des centaines de familles comme la nôtre.
Il faut témoigner au monde ce que subissent nos enfants, nous sommes des êtres
humains et non des animaux. »
Notre blog, et en
particulier cet article, ont justement ce but : témoigner. Non seulement à
nos lecteurs. Aussi à ceux qui recevront le lien grâce à vous.
Vous avez des enfants ?
Vous vous souvenez de vos années adolescentes ? Vous vous imaginez
l’angoisse de cette famille ? La blessure dans la chair de sa chair ?
De cette famille et des centaines d’autres familles ?
Après-demain, Mazin
retournera devant le tribunal. L’audience ne sera pas publique. Mais nous
pouvons chercher des informations sur l’issue du procès. Dès que nous en
aurons, elles seront publiées sur nos pages.
19 novembre
NOTRE MISSION
EN PALESTINE
A la pratique toute de suite! |
Il nous a fallu de longs mois de persévérance,
une grande dose de conviction et de confiance. De nombreux contacts et bien
davantage encore de correspondance.
Et voilà que nous sommes largement
récompensés !
La première session de la formation de
la spécialisation des micro-kinésithérapeutes vient de se terminer.
Toute l’organisation était prise en
mains avec le plus grand sérieux, par l’Association palestinienne des
kinésithérapeutes (physiothérapeutes) – Jérusalem et son président, Mr. AMRO
Mohammed et la BASR
(Bethlehem Arab society for rehabilitation) et son directeur Mr. Edmund
SHEHADEH.
Daniel, Duša et Mr. Amro |
Mr. Amro a soigneusement choisi les
thérapeutes de différentes régions des Territoires occupés qui sont venus de
Ramallah, Qalqilya, Jénine, Hébron et Bethlehem.
Attentif du début à la fin |
Nous avions quinze stagiaires. Tous
thérapeutes professionnels. Pour assurer
leur présence régulière et éviter la fatigue inutile, ceux qui venaient des
lieux éloignés ont pu être logés, à des frais modestes à Bethlehem. Car, même
si les distances ne sont pas considérables, les obstacles que dresse l’armée
israélienne, sous les ordres de l’État d’Israël, sont tels qu’aucun transport
ne peut garantir l’arrivée à l’heure précise.
Pour le bon fonctionnement de la
formation, il a dû refuser les candidats qui ne désespèrent pas de voir une
nouvelle formation reprendre quand celle-ci aura avancé de quelques pas.
La formation a eu lieu dans une grande
salle de BASR, spacieuse et confortable, offrant de bonnes conditions d’enseignement.
Mary, la collaboratrice de Mr.
Shehadeh, s’est occupée, non seulement de notre bon et confortable accueil mais
aussi de nos pauses-café et repas que nous avions partagé dans le restaurant de
l’établissement.
Mais l’enthousiasme des élèves était
tel que souvent nous n’avions même pas le temps de siroter le délictueux « qahwa
arabiya » ! Les cinq minutes de pause n’ont jamais duré plus que cinq
minutes et il nous est arrivé, à nous enseignants (je me mets dans le lot sans
avoir aucune compétence thérapeutique !), d’être rappelés à l’ordre par
les jeunes !
C’était un vrai plaisir de les voir
suivre si attentivement une méthode si nouvelle pour eux ! Combien de fois
il nous est arrivé de les voir s’expliquer entre eux, en arabe, les notions que
tout le monde n’a pas bien comprises ! Car, la lingua franca était l’anglais.
Il y avait dix filles (jeunes femmes)
pour cinq garçons (jeunes hommes). Leur âge variait de 19 ans à 28. Pour
respecter leur intimité, la salle était séparée en deux par des paravents et
les deux thérapeutes, Daniel et Philippe, travaillait chacun avec un groupe.
Il
est vrai que la partie théorique leur semblait, au départ, un peu obscure. Mais
très vite ils ont compris le fonctionnement de la méthode et ils y avançaient
avec de plus en plus d’assurance. Très consciencieusement, ils prenaient des
notes dans le manuel apporté par Daniel et qu’ils auront le temps de réviser
jusqu’à la deuxième session.
Mr. Amro nous a accompagnés la
première matinée pour vérifier le bon fonctionnement de la logistique et
surtout pour nous présenter aux thérapeutes. Ce jeune et dynamique président de
l’Association leur a expliqué le déroulement de la formation sur plusieurs
mois, s’est assuré que tout le matériel nécessaire était prêt et regrettant de
ne pas pouvoir suivre la formation lui-même, par manque de temps. Ce n’est pas
étonnant, si l’on pense seulement quelle est sa charge de travail !
L’intervention de Mr. Shehadeh a
encore consolidé notre présence. C’était touchant de le voir parler aux jeunes,
d’un ton si calme mais ferme, rassurant et chaleureux qu’on avait l’impression
d’écouter un père donner de bons conseils à ses enfants ! Les passages de
cet homme tout dévoué à ses patients, du matin au soir, nous ont tous
impressionnés.
Écoute respectueuse |
L’assiduité et le sérieux des
stagiaires ont permis de terminer le programme avant l’heure prévue. Mais, les
jeunes n’avaient pas vraiment envie de se précipiter et quitter les lieux. Et
pourtant ! Le travail demandé était exigeant ! Finalement, l’un d’eux
nous a dit : « On a organisé une petite ‘party’, on partira après. »
Ça alors ! Quelle surprise ! Mr. Amro est venu avec de délicieux gâteaux,
boisson et son large sourire ! Les photos le montrent.
Bien qu’il soit prévu dès le départ
que dans quelques mois la deuxième session aura lieu, les jeunes nous ont dit :
« Promettez-nous de revenir ! Ne nous oubliez pas ! »
Bien sûr, nous reviendrons, nos dates
sont déjà fixées. Et comment donc vous oublier !
Mais, vous, à votre tour,
promettez-nous de pratiquer régulièrement. Je sais que vous le faites déjà !
Mr. Amro est venu aussi avec une belle
plaquette, au nom de l’Association des physiothérapeutes palestiniens. Cette clôture
nous a vraiment touchés !!! MERCI !
Mais, comme je l’ai dit alors, plus
encore que cette belle « party », nous sommes heureux de voir la
motivation de ces jeunes thérapeutes, leur sérieux et leur application.
J’ai vécu une belle surprise à
Jérusalem, au concert de Reem Talhami. J’y ai rencontré une stagiaire du cours précédent
(qui n’a pas eu de suite), Mais. Elle m’a dit qu’elle y est venue sachant que
le stage avait lieu et que Reem est mon amie. Alors, disait-elle, elle avait
toutes les chances de m’y rencontrer. Les retrouvailles étaient vraiment
chaleureuses ! Elle demande de se
joindre à la prochaine session ce que nous ferons, bien sûr !
Nous nous réjouissons de poursuivre le
travail avec cette équipe et dans ces locaux ! Nul doute que Mr. Amro
mènera l’organisation de sa main ferme et dynamique, tout comme il mène son
cabinet de soin et l’association qui compte quelque 1.000 membres à travers
toute la Palestine. Il
va aussi sans dire que ce sera un grand plaisir de nous retrouver dans les bâtiments
de BASR. Cette institution est une vraie référence et la notoriété de Mr. Shehadeh,
son fondateur, n’est plus à prouver, depuis longtemps. Nous voulons exprimer
toute notre reconnaissance à tous ceux dont les sourires nous témoignaient le
vrai accueil oriental.
C’est avec une joie tout particulière
que je publie sur ces pages le compte-rendu préparé par Mohammad de Jénine. Il ‘a
écrit en arabe et en anglais et nous le remercions très cordialement :
انهاء دورة تدريب في العلاج
الحركي الدقيق
تم يوم الاربعاء 2/11/2011 انهاء دورة تدريب في العلاج الحركي الدقيق في مقر
جمعية
بيت لحم العربية للتاهيل بتنظيم من مؤسسة الشباب الفلسطيني على الطريق
ومؤسسة
العلاج الطبيعي في فلسطين - مركز القدس- حيث حضر الدورة 15 من اخصائيي
العلاج
الطبيعي من جميع انحاء الضفة الغربية وتميزت هذه الدورة بالحضور اللافت
للاخصائيات حيث حضر الدورة 10 اخصائية مقابل 5
اخصائيين فقط وتميزت الدورة بالتنظيم العالي وقد نالت رضى جميع
المشاركين
واكدوا رغبتهم في المشاركة في اللقاءات القادمه المزمع عقدها في الاشهر
القادمه
كما اكدوا
ان هذا الاسلوب في العلاج وان كان جديدا على الساحة الفلسطينية الا انه شكل
اضافة هامة في بناء قدرات الاخصائيين وانهم سوف يعملون على تطبيق هذا
الاسلوب
في علاج الكثير من الحلات
وفي النهاية تقدم الاخصائيين المشاركين بالشكر لكل من دانيال وفليب
المحاضرين
في هذه الدورة على الفائدة الكبيرة التي قدموها لهم كما وشكرو المنظمين
للدورة
وهم دوشا عن مؤسسة الشباب الفلسطيني على الطريق والدكتور محمد عمرو
نقيب
العلاج الطبيعي في فلسطين و د. أدمون شحادة مدير جمعية بيت لحم العربية
End of the first session of the
micro-physiotherapy therapy training
On Wednesday the 2nd of November ended the first
session of micro-physiotherapy training at the Bethlehem Arab Society
for Rehabilitation, organised by the French association Young Palestinians
on the Way (Jeunes Palestiniens en Chemin) and Palestinian Physiotherapy
Association – Jerusalem.
Fifteen physiotherapists attended this training course, coming from different
areas of the West bank.
It was a distinctive training course because of the large number of female
therapists since there were 5 male and 10 female therapists. It was a highly
well organised course.
The trainees and organisers were satisfied and they assured that there would be
further training courses in the near coming months. The trainees confirmed
that the course was useful to their practice and they would try to use this
method in their treatments.
Finally all the therapists thanked the organizers: Daniel, Philippe and
Duša, the Bethlehem Arab society for rehabilitation and Mr. Edmund Shehadeh
and the president of the Palestinian Physiotherapy Association – Jerusalem, Mr. Mohammad
Amro.
Voir
le site :
A
ne confondre cette thérapie avec aucune autre portant un nom semblable. C’est
pourquoi nous vous invitons de lire attentivement le site.
12 septembre
Hier, nous avons parlé de l’oppression que subit le Théâtre de la liberté à Jénine.
Aujourd’hui, voilà une autre institution que les sionistes israéliens craignent, en ont peur. C’est l’Université. Non, non parce que les étudiants palestiniens de tous bords se seraient subitement transformés en « terroristes » ! Non ! C’est parce que, de tous temps, l’instruction fait peur aux oppresseurs.
Ce sont les colons qui sont des vrais terroristes. Le bras prolongé et camouflé de l’armée israélienne. Ces derniers temps, ils sont massivement armés, dans tous les Territoires occupés. Ils terrorisent, attaquent les enfants, les bergers, les villageois.
Ici Stuart Littlewood nous rapporte l’attaque sévère qu’ont subie deux membres de l’Université de Bethléem, l’un est professeur, l’autre est étudiante en masters.
Včeraj smo vam govorili o zatiranju Gledališča svoboda v Jeninu.
Danes o neki drugi ustanovi, ki se je izraelski sionisti bojijo. To je Univerza. Ne, pa ne zato, ker bi se njeni palestinski študentje nenadoma spremenili v « teroriste » ! Ne ! Pač pa zato, ker se zatiralci že od nekdaj bojijo izobraženih ljudi.
Pravi teroristi so koloni. So podaljšana in skrita roka izraelske vojske. Zadnje čase se masivno oborožajo po vseh Zasedenih ozemljih. Terorizirajo, napadajo otroke, pastirce, vaščane.
Tu nam Stuart Littlehood poroča o hudem napadu na dva člana Univerze iz Betlehema, eden je professor, druga je študentka mastersa.
Source: Ramallah on Line
A thousand-and-one reasons why Palestine must get independence…
and here’s perhaps the most important
Stuart Littlewood
The following
report from Bethlehem
University that academic
staff had been attacked yet again, this time by Israeli squatters, reminds me
of how the Israelis apparently resent the Palestinians’ fine education
tradition. They have seen to it that Palestinian universities suffer the
severest restrictions in delivering knowledge.
Bethlehem University, which includes many Muslims
among its students, has been closed a dozen times by Israeli
storm-troopers. In 2002 it sustained 4 Israeli missile hits, three to the
Millennium Hall and one to the Heritage Centre in the Library. 100 soldiers
later stormed into the buildings and did further damage.
In January 2003 the university’s president pleaded: “Can anyone do anything to
change this systematic strangulation?” Nevertheless staff succeed and students
continue to flourish against all odds.
On one of my visits I spoke with Brother Cyril, a kindly, mild-mannered
American from Minnesota,
who ran the University. He was about to go on leave. “What do your friends back
home say when you tell them what’s happened here?” I asked.
He shrugged. “They listen for ten minutes then switch off.”
6 September 2011
Bethlehem, Palestine
Dear Alumni and Friends of Bethlehem University,
Generally, I am delighted to write to you with some
encouraging news about happenings at Bethlehem
University. Today,
however, I have some disturbing and unfortunate news to share with you.
A Bethlehem University
Professor and Student Survive Two Separate Attacks by Israeli Settlers
In the early
morning hours of Monday, 5 September 2011, while travelling in the West Bank
between the Palestinian villages of Al-Lubban and Turmos Aya and near the
Israeli settlements of Ofarim and Bet Ariye along the Nablus-Ramallah, Dr.
Adwan Adwan, a faculty member in the Arabic Department at Bethlehem University,
was the victim of a violent attack by some 20 Israeli settlers who threw rocks
in his face, injuring his head, shoulder, and stomach. His car was blocked by a
pile of burning tires when he quickly came under what he said felt like a
well-orchestrated ambush. Dr. Adwan eventually was able to speed away from the
scene and get himself to a hospital for treatment. “I felt lucky to escape with
my life,” he says.On the same day and further along the same road, near the
settlement of Shiloh in the Palestinian Territories, Miss Yara Odeh, a
Bethlehem University masters degree student, was the victim of a violent attack
by some Israeli settlers. Yara found herself stuck in what appeared to be a
traffic jam caused by Israeli settlers pelting cars with rocks. With the road
blocked, she escaped from her car through the passenger door and ran toward
nearby Israeli soldiers, calling for help. She reports being refused help and
being told to return to her car. “The settlers seemed not so much interested in
damaging the car as they were in harming me,” she says of the incident.
The Bethlehem University administration is extremely
disturbed by these attacks on members of the academic community. “We value the
lives of our faculty and students,” says Dr. Michael Sansur, Executive Vice
President at Bethlehem
University. “Each and
every day our faculty engage our students in promoting democracy, peace, and
justice. We are fortunate to have a campus atmosphere that is known to be an
oasis of peace. These violent and aggressive attacks on our students and
faculty from Israeli settlers in the Palestinian territories are horrifying and
unjust. We are grateful for the well-being of Dr. Adwan and Yara in surviving
these traumatic events and pledge to continue in our efforts to prepare our
graduates to take their place as ethical leaders in fostering shared values,
moral principles and dedication to serving the common good.”
As reported in the
media and by the United Nations, there appears to be an increase in the number
of Palestinians who are being attacked by groups of Israeli settlers. The
United Nations and other international human rights and aid organizations
report that more than 500,000 Israeli settlers, many of whom are armed, occupy
the West Bank and East Jerusalem.
Please continue to
keep us in your prayers.
Blessings to you,
Brother Jack Curran, FSC, PhD
Vice President for Development
Bethlehem University
in the Holy Land
Saccage par les colons
Unicevalski koloni
Destroying colonists
http://fr.news.yahoo.com/video/monde-5213025/des-colons-saccagent-des-vignobles-palestiniens-26593256.html10 septembre
Cette vidéo a été produite par les Australiens
pour la Palestine
et les Femmes pour la Palestine,
pour qu’elle serve de support pédagogique, destiné à mieux comprendre les principes
de base de l’appel BDS palestinien et du mouvement global de BDS Palestine.
Ta posnetek so naredili Avstralci za Palestino in
Ženske za Palestino, da bi bil uporabljen kot pedagoški pripomoček, namenjen
boljšemu razumevanju osnovnih principov palestinskega poziva BDS (bojkot, dezinvesticije, sankcije) in
globalnega gibanja BDS Palestina.
This
video is created by Australians for Palestine
and Women for Palestine
as an educational tool to help people gain a better understanding of the clear
principles underpinning the Palestinian BDS call and the global Palestinian BDS
movement.
BDS
explained - DID YOU KNOW? updated 12May11 from Sonja Karkar on
Vimeo.
***
"Non,
petit... pas tout de suite"
"mais grand-père, on a beaucoup marché... j'ai
très soif"
"les moutons ont marché autant que nous, voir
plus"
"oui mais ce sont des bêtes"
"justement, tu leur sers à boire en premier
ensuite tu te serviras"
"mais pourquoi?"
"parce que s'il n'y a plus d'eau pour eux,
nous ne pourrons plus rester dans ce pays"
"et s'il n'y a plus d'eau pour nous, que faisons-nous?"
"sauf que nous... nous ne sommes pas des
bêtes, nous sommes des humains... on sait ce qu'il faut faire pour avoir de
l'eau"
"les autres aussi sont des humains"
"comment ça?"
"ils savent ce qu'il faut faire pour que nous
n'ayons plus d'eau"
"oui... ils sont du type d'humains,
dominateur"
"...!?"
24 juillet
Rediffusion
d’une émission sur France Culture, elle a bien sa place dans la rubrique « Témoignages »,
elle est très vivante, même si elle date de quelques mois. Fermez les yeux,
écoutes-la et promenez-vous dans ce pays qui fait tout pour renaitre et revivre
pleinement !!
Za
frankofonske poslušalce, tale oddaja na France Culture, ki ima svoje mesto v
rubriki « Pričanja », čeprav je bila posneta pred nekaj meseci. Zaprite
oči, poslušajte in sprehajajte se v deželi, ki se trudi na vso moč, da bi se
ponovno rodila, da bi polno zaživela !
http://www.franceculture.com/emission-le-magazine-de-la-redaction-palestine-un-etat-en-chantier-2011-07-23.html
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Cette
belle vidéo est faite par un Tchèque. Merci !
Tale
zelo lep video posnetek je naredil nek Čeh. Hvala!
This beautiful video is made by a Czech. Thank’s!
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Un
regard-analyse britannico-américain où l’on parle aussi de notre ami « abuna »
Musallam :
Source:
Al-Hewar
US Congress Loves Being Lied to about the
Israel-Palestine Conflict.
When the Truth is So Easy
to Discover …
July 17, 2011
Here in the UK we have so many craven
politicians paying homage to the likes of Rupert Murdoch and playing stooge to
the pro-Israel lobby that there's little time to take much interest in US
politics. So I apologise to American friends for briefly intruding on their
grief; but somebody has sent me a copy of a letter from a US
congresswoman to one of her constituents.
It says:
As the only democracy in the region, I believe that the United States has a special relationship with Israel... During
my time in the House of Representatives, I will support our funding for our ally and help to
forward Israel's efforts to keep their citizens safe, which currently stands at
2.8 billion dollars in general foreign aid, and another 280 million dollars for
a missile defense system...
Our foreign aid to Palestine
is intended to create a virtuous cycle of stability and prosperity in the West
Bank that inclines Palestinians towards peaceful coexistence with Israel and
prepares them for self-governance. Continued failure to reach a two-state
solution, combined with lack of consensus on any of the alternatives, may also
mean that the status quo in the West Bank and Gaza could continue indefinitely. In
addition, with the West Bank and Gaza currently controlled by Hamas, an entity
listed as a terrorist organization by US State Department and many other world
governments, this may ultimately impact future aid our nation will provide.
Most recently, I became a co-sponsor of House Resolution 268, which
reaffirms our support for a negotiated solution to the Israeli-Palestinian conflict resulting in two states. This resolution also
opposition to a unilateral declaration of a Palestinian state, as well as
outlined consequences for Palestinian efforts to circumvent direct
negotiations.[sic] This bill passed in the House on 7 July 2011 by a vote of
407 – 6...
Resolution 268 actually states that
"Palestinian efforts to gain recognition of a state outside direct
negotiations demonstrates absence of a good-faith commitment to peace
negotiations". It threatens withholding US foreign aid to the Palestinian National Authority if it presses ahead with an application for statehood
in the United Nations in September. It also calls for the Palestinian unity
government to "publicly and formally forswear terrorism, accept Israel's right to exist, and reaffirm previous
agreements made with the government of Israel".
Senator Ben Cardin, who initiated the resolution,
announced: "The Senate has delivered a clear message to the international community that United Nations recognition of a Palestinian
state at this time does not further the peace process."
Israel is the only democracy in the
region?! The West Bank and Gaza
are controlled by Hamas?! An application to the UN for Palestinian
statehood is
"circumventing" the peace process?!
Representative Colleen Hanabusa's letter
shows that she is poorly briefed. There is nothing on her website to suggest
that she has a special interest in foreign affairs, let alone the Middle East. So why does this nice lady lawmaker from
Hawaii suddenly find herself co-sponsoring a resolution that's designed to
scupper the hopes for freedom of another people halfway round the world, who
have suffered betrayal and brutal military
occupation for 63 years?
Disinformation is a
recurring feature of US foreign policy discourse, and I'm reminded of the twisted comments of Alejandro Wolff, US Deputy
Permanent Representative to the UN, when he faced journalists' questions at the
Security Council on that infamous day, 3 January 2009, when Israel's tanks
rolled into Gaza to deal further death and destruction to a community that had
already been air-blitzed for eight days and suffered siege and blockade for
nearly 30 months before that.
Reporter: Mr Ambassador, you made no mention, sir, of any
Israeli violation of those agreements that you've referred to, particularly in
the opening of the crossings. And then there is a major development today,
which is Israel's
land attack and that's threatening to kill hundreds of civilians. Doesn't this
deserve some request for Israel
... To stop its ground military attacks, sir?
Ambassador Wolff: Well, again, we're not going to equate the actions
of Israel,
a member state of the United Nations, with the actions of the terrorist group
Hamas. There is no equivalence there. This council has spoken on many times
about the concerns we had about Hamas's military attacks on Israel. The
charter of this organization [the UN] respects the right of every member state
to exercise its self-defence, and Israel's self-defence is not
negotiable... The plight of the Palestinian people in Gaza is directly attributable to Hamas.
Reporter: But Hamas represents the people, because they voted,
over 70 per cent of them, for Hamas in the last election.
Ambassador Wolff: Hamas usurped the legitimate authority of the
Palestinian Authority in Gaza.
Even US ambassadors should know that
Hamas was and still is the legitimate authority. Hamas was democratically
elected in 2006 in
a contest judged by international observers to be clean. The result didn't suit
Israel or its protector, the
USA, so, together with the UK and the EU, they set about trashing Palestine's embryonic
democracy. Losers Fatah, a corrupt faction rejected by the people for that
reason, was recruited and funded to do the dirty work, for which they were well
suited. As John Pilger has pointed out, when Hamas foiled a CIA-inspired coup
in 2007 the event was reported in the Western media as "Hamas's seizure of
power".
Hamas simply took the action necessary to
establish its democratic authority against Fatah's US-funded militia. This
angered the US and Israel even
more.
For Mrs Hanabusa's information, thanks to America's meddling Fatah controls the West Bank
but has no democratic legitimacy while Hamas is holed up in Gaza. And Israel is far from being the
full-blown Western-style democracy that many think.
"No equivalence" between Israel and
"terrorist" Hamas?!
The US uses a perfectly good form of
words to brand, outlaw and crush any organization, individual or country it
doesn't like. Under Executive Order 13224 ("Blocking Property and
prohibiting Transactions with Persons who commit, threaten to commit, or
support Terrorism"), Section 3, the term "terrorism" means an
activity that:
(i) Involves a violent act or an act
dangerous to human life, property, or infrastructure; and
(ii) Appears to be intended
(a) To intimidate or coerce a civilian
population;
(b) To influence the policy of a
government by intimidation or coercion; or
(c) To affect the conduct of a government
by mass destruction, assassination, kidnapping or hostage-taking.
The order was signed on 23 September 2001
by George W. Bush. Its definition of terrorism fits the conduct of the United States and its bosom-buddy Israel like a
glove, the irony of which seems totally lost on Congress.
Let us also look at Netanyahu's
definition since he runs Israel's
current government. His book Terrorism: ‘How the West Can Win’ defines terror
as the "deliberate and systematic murder, maiming and menacing of the
innocent to inspire fear for political ends".
In an interview with Jennifer Byrne in
February 2002, he said: "Terrorism is defined by one thing and one thing
alone, the nature of the act. It is the deliberate systematic assault on
civilians that defines terrorism."
It's like he's signing his
own arrest warrant.
If terror is unjustifiable, then it is
unjustifiable across the board. The Palestinians had no history of violence
until their lands were threatened and then partitioned and overrun by a brutal
intruder whose greed is never satisfied. Demands for Palestinians to cease
their terror campaign (if you buy the idea that resistance equals terror) must
be linked to demands for Israel
to do the same.
As for the resistance movement Hamas, its
charter is objectionable and the leadership are foolish not to have rewritten
it in tune with modern diplomacy. Nevertheless the Hamas prime minister,
Ismail Haniyeh, within days of being elected, offered long-term peace if Israel recognized Palestine as an independent state on 1967
borders. Previously, the Palestine Liberation Organization had unwisely "recognized" Israel without
any reciprocal recognition of a Palestinian state. The Oslo Accords were
supposed to end the occupation and give Palestine
independence. "What we've got instead are more settlements, more
occupation, more roadblocks, more poverty and more repression," he said.
Omar Abdul Razek, Hamas's finance minister, when interviewed by
Aljazeera in May 2006, asked: "Which Israel would you want me to
recognize? Is it Israel from
the Nile to the Euphrates? Israel with the occupied Golan
Heights? Israel
with East Jerusalem? Israel with the
settlements? I challenge you to tell me where Israel's borders lie."
Interviewer: "...the
1967 borders."
Omar Abdul Razek: "Does Israel recognize the 1967 borders?
Can you tell me of one Israeli government that ever voiced willingness to
withdraw to the 1967 borders?"
So, the question remains: why should Hamas
or any other Palestinian party renounce violence against a foreign power that
violently occupies their homeland, bulldozes their homes at gunpoint, uproots
their beautiful olive groves, sets up hundreds of armed checkpoints to disrupt
normal life, batters down villagers' front doors in the dead of night, builds
an illegal "separation" wall to annex their territory, divide
families, steal their water and isolate their communities, and blockades
exports and imports to cause economic ruin – and now plans to steal Gaza's
offshore gas?
Palestinians too have a
right to defend themselves, and their self-defence, like Israel's, is
non-negotiable.
As for recognizing Israel right to exist, no Palestinian is likely
to do that while under Israel's
jackboot. Nor should they be expected to. It would simply serve to legitimize
the occupation, which is what Israel
wants above all and what Israel
wants Israel must get, even
if the US
has to make a complete fool of itself.
The terror that stalks the
Holy Land
American and Israeli politicians love
quoting the number of garden-shed rockets launched from Gaza towards Sderot. But can they say how
many (US-supplied) bombs, shells and rockets have been delivered by F-16s,
helicopter gunships, tanks, drones and navy vessels into the tightly-packed
humanity of Gaza?
But at least we have an
idea of the death-toll over the last 10 years. B'Tselem, the Israeli human rights organization, keeps a close check.
In the period between the start of the
second Intifada (September 2000) up to Operation
Cast Lead (26 December 2008) 4,836
Palestinians were killed by Israelis in the occupied territories, including 951
children. Two hundred and thirty five of these were targeted killings (i.e.
assassinations) while 2,186 were killed during targeted killings although they
were not taking part in hostilities. Five hundred and eighty one Israelis,
including 84 children, were killed by Palestinians in Israel.
During Operation Cast Lead (27 December
2008 to 18 January 2009) 1,396 Palestinians, including 345 children, were
killed by Israelis. In Gaza
itself they killed 344 children, 110 women and 117 elderly people. Only four
Israelis were killed by Palestinians in this period, no children.
Since Operation Cast Lead and up to the
end of May 2011 Israelis killed 197 Palestinians in the occupied territories,
including 26 children. Five were targeted killings during which 65
non-participants were killed. In the same period three Israelis were killed by
Palestinians in Israel,
including one child.
I make that 6,429 to the Israelis and 589
to the Palestinians - a kill rate of 11 to 1. When it comes to snuffing out
children Israel
is even more proficient with a kill-rate of over 14 to 1.
And it's not just the dead. The Cast Lead
assault on Gaza
is reported to have injured and maimed some 5,450. Israel also destroyed or damaged
58,000 homes, 280 schools, 1,500 factories and water and sewage installations.
And it used prohibited weapons like depleted uranium and white phosphorus
shells.
Assassination has been official
Israeli policy since 1999. Their preferred method is the air-strike, which
is often messy as demonstrated in 2002 when Israeli F-16 warplanes bombed the
house of Sheikh Salah Shehadeh, the military commander of Hamas, in Gaza City
killing not just him but at least 11 other Palestinians, including seven
children, and wounding 120 others.
I'm told resistance "terrorists"
like Hamas account for less than a thousand victims a year worldwide, while
"good guy" state terrorists slaughter civilians by the hundreds of
thousands – some say millions.
The long list of Israeli attacks on Palestinian
civilians – attacks that cannot be
justified on grounds of defence or security and are so disproportionate as to
constitute grave violations of human rights – puts Israel near the top of the state
terrorist league. The demolition of thousands of Palestinian homes in the West
Bank for "administrative" and planning reasons, the wholesale
destruction of businesses and infrastructure, the impoverishment and
displacement of Palestinians through land expropriation and closure, the
abductions and imprisonments, the assassinations, and especially that 22-day
blitzkrieg on the civilian population of Gaza who had nowhere to run – all this
add up to mega-terrorism on the part of America's "special friend",
according to their own definitions.
Negotiations? "We have spoken to Israel for more than 18 years and
the result has been zero"
Finally, what is this
nonsense about Palestinians lacking good faith and somehow "isolating Israel"
by applying for UN recognition rather than wasting more time on fruitless
negotiations? Israel obtained
its statehood by accepting the borders of the UN's 1947 partition, which was
agreed without even consulting the Palestinians whose land was being carved up.
The Jews didn't stop to "negotiate". Well before the ink was dry
Jewish terror groups had ethnically cleansed and driven off hundreds of
thousands of Palestinian Arabs from their lands and villages so that the new
state's already generous boundaries were immediately expanded (example, Najd
now Sderot). The land-grab had started and Israel's borders have been
"fluid" ever since.
Why are US lawmakers now trying to thwart
the Palestinians' dream of their own independent state? No-one is demanding the 1947 borders. They are
willing to accept the 1967 armistice lines recognized in numerous UN resolutions
and generally accepted by the international community. Even Hamas has agreed.
So what is the problem?
The problem is that the Israeli occupation
should have collapsed long ago under the weight of its illegality, but Israel
shows no willingness to return the stolen lands or relinquish enough control
for a viable Palestinian state.
Netanyahu heads Israel's
Likud party, which is the embodiment of greed, racist ambition, lawlessness and
callous disregard for other people's rights. In any other country it would be banned and its leaders locked up. Yet
he is welcomed like a hero in the US and given 29 standing ovations
by Congress.
Likud intends to make the seizure of Jerusalem permanent and establish Israel's capital there. It will
"act with vigour" to ensure Jewish sovereignty in East Jerusalem
(which still officially belongs to the Palestinians as does the Old City).
The illegal settlements are "the realization of Zionist values and a clear
expression of the unassailable right of the Jewish people to the Land of Israel". They will be strengthened
and expanded. As for the Palestinians, they can run their lives in a framework
of self-rule "but not as an independent and sovereign state".
So we can see where he's coming from.
Kadima, the party of Tzipi Livni, Ehud Olmert and Ehud Barak, is little better and has also pledged to preserve
the larger settlement blocs and steal Jerusalem.
In the 1947 UN partition Jerusalem was designated an international
city under independent administration to avoid all this aggravation.
Rather than force compliance with
international law and UN resolutions the international community, led by the US,
has let matters slide by insisting on a solution based on lopsided power
negotiations in which the Palestinians are at a serious disadvantage. During
this dragged-out and failed process Israel has been allowed to
strengthen its occupation by establishing more and more "facts
on the ground", and
its violations of human rights and international law have escalated with
impunity. And that is what this dirty game is all about: Israel needs
more time to make its occupation permanent.
Funny how we never hear
the US
talking about law and justice. It's always "negotiations" or
"talks", buying time for Israel.
What the situation is crying out for is
justice, and it's all set down in UN resolutions, international law and
humanitarian law. Once both sides are in compliance negotiations can commence –
if there's anything left to negotiate.
Fr Manuel Musallam, the Latin Catholic
priest in Gaza
for many years, recently told members of the Irish government:
We have spoken to Israel for more than 18 years and
the result has been zero. We have signed agreements here and there at various
times and then when there is a change in the government of Israel we have
to start again from the beginning. We ask for our life and to be given back our
Jerusalem, to
be given our state and for enough water to drink. We want to be given more
opportunity to reach Jerusalem.
I have not seen Jerusalem
since 1990.
Indeed, when I met Fr Manuel four years
ago he had been effectively trapped in Gaza for
nine years, unable to visit his family a few miles away in the West Bank. Had he set foot outside Gaza the Israelis would not have allowed him
back in to rejoin his flock. So, he stayed put until he retired. This is just a
tiny part of the ugly reality that America supports and applauds.
If Mrs Hanabusa and the rest of Congress
were in the Palestinians' shoes would they bog themselves down yet again in
discredited negotiations with a gun to their heads?
Or would they apply to the UN for long
overdue enforcement of its resolutions and international law?
There is only one thing
worse than being lied to, Congress. And that's acting on a lie.
* Stuart Littlewood is author of the book Radio Free
Palestine, which tells
the plight of the Palestinians under occupation. Read other
articles by Stuart, or visit Stuart's website.
hr/> 22 juillet
Source : un bateau français pour Gaza
Le Centre palestinien pour les droits de l'Homme dénonce le kidnapping du bateau français le "Dignité"
20/07/2011 19:12
Le Centre Palestinien des Droits Humains (PCHR) dénonce l'encerclement du bateau français le "Dignité" au large de la côte de la bande de Gaza et le fait que les forces d'occupation israéliennes (FOI) l'aient conduit de force dans les eaux israéliennes.
Le PCHR considère que les FOI sont légalement responsables de la sûreté des militants internationaux à bord. Le PCHR appelle aussi la communauté internationale à intervenir immédiatement et à faire pression sur Israël pour qu'il arrêt ses violations constantes contre les flottilles de solidarité internationales qui luttent dans le but de mettre fin au siège illégal israélien imposé sur la population civile de la bande de Gaza.
Quatre canonniers israéliens ont entouré le "Dignité" qui comprenait 16 militants internationaux, 3 membres d'équipage et deux journalistes à bord, environ à 40 miles nautiques de la côte de la bande de Gaza. L'attaque a été menée mardi 19 juillet au matin. Le bateau le "Dignité" a été mené de force par les FOI àau port d'Ashdod en Israël, toutes les communications avec le bateau étant brouillées depuis lors.
Le "Dignité", membre de la Flottille de la Liberté 2 qui est bloquée dans les ports grecs après une décision venant du gouvernement grec, est un message international de liberté, de dignité et de droits humains visant à mettre fin au blocus et à la politique de punition collective imposée à la population civile dans la bande de Gaza. Le bateau a envoyé son message au monde entier:
" Ce petit bateau symbolise la détermination du mouvement de solidarité internationale à briser le blocus de Gaza et à apporter son soutien aux 1,6 millions de palestiniens enfermés depuis 2007. La présence en mer du Dignité-Al Karama constitue un revers pour le gouvernement israélien qui par la force et les pressions cherche à perpétuer un blocus illégal et à faire taire les mouvements des sociétés civiles du monde entier" Communiqué publié par le "Dignité" en haute mer le 18 juillet 2011.
"Le PCHR éprouve énormément de gratitude envers la Flottille de la Liberté 2 représentée par le bateau français pour leur tentative courageuse de persister à casser la conspiration du silence et le blocus illégal et inhumain imposé sur les civils de la bande de Gaza. Le peuple palestinien est fier de la détermination des militants internationaux à rompre cette conspiration par le fait de rappeler que le blocus est toujours en vigueur. Il considère ces militants comme le symbole et le coeur de la société civile internationale qui réclame l'application du droit contre ce blocus illégal au lieu de la loi de la jungle imposée au peuple palestinien. Ce qui leur est arrivé est un double crime: le premier parce qu'ils sont venus pour mettre fin au crime du blocus inhumain et illégitime, et le second parce qu'on les a empêchés d'exercer leur droit de mettre fin à ce crime et à la souffrance des Palestiniens. Nous sommes grandement reconnaissants envers les militants internationaux qui n'ont ménagé ni leur peine ni leur souffrance afin d'atteindre les eaux de Gaza." Raji Sourani, Directeur du PCHR.
Le PCHR s'inquiète sérieusement des crimes continuels israéliens contre les militants internationaux et les flottilles et appelle les FOI à relâcher immédiatement le "Dignité", les militants internationaux et à assurer leur sécurité. Le PCHR estime que les violations des FOI contre les flottilles de solidarité confirment que l'occupation israélienne de la bande de Gaza continue sous forme légale et concrète, ainsi que la destruction systématique de la vie des Palestiniens à tous les niveaux causés par le blocus. Le PCHR est fier et reconnaissant envers toutes les flottilles de la liberté qui soutiennent les droits de l'homme, la liberté et la justice.
21 juillet
Source : Al-Oufoq
Carte postale de Naplouse
jeudi 21 juillet 2011,
Un commando des forces israéliennes d'occupation a investi une
maison d'une famille palestinienne dans les environs de Naplouse. (Photo AP -
mercredi, 20 juillet 2011)
"Dis maman... Que fait-on à présent?"
"on remet toute chose à sa place"
"pourquoi ont-ils tout chamboulé?"
"certainement qu'ils cherchaient quelque
chose"
"quoi?"
"aucune idée... peut-être des armes ou
quelqu'un"
"qui?"
"aucune idée non plus... à part nous deux, ils
détiennent toute la famille"
"penses-tu que ça soit en rapport avec l'appel
de Marouan?"
"...!?"
Marouan Barghouti, l'un des plus influents prisonniers palestiniens détenu en
Israël, a appelé mercredi les Palestiniens à descendre dans les rues par
"{millions}" à l'automne prochain pour soutenir la demande de
reconnaissance d'un Etat palestinien par l'ONU.
Source : Ha’aretz,
repris de B’Tselem
- Published 18:43 20.07.11
- Latest update 18:43 20.07.11
Video shows IDF officer pointing loaded gun at unarmed Palestinian
YouTube video uploaded by B'Tselem shows an IDF officer cocking his gun and pointing it at a Palestinian man during an IDF operation in the West Bank; IDF says will open investigation into the matter.
|
A video uploaded to
YouTube on Wednesday showed an IDF officer pointing a loaded gun at an unarmed
Palestinian in the West Bank village
of Beit Ummar, near Hebron, last month. According to B'Tselem, a human rights
organization that uploaded the video, on June 18 IDF forces came to arrest a
youth from the village for allegedly throwing stones when his cousin stopped
the IDF officer to try to prevent the arrest.
The video shows the
IDF officer, a First Lieutenant, shouting and pushing the Palestinian man and
then immediately cocking his loaded gun into the man's face. When the man
continued to fight with him, the IDF officer again pointed the gun at him.
The IDF
Spokesperson said in response, "On the surface this looks like a serious
incident. The incident will be brought to the attention of the commanders and
simultaneously an investigation will be opened on the matter."
7 juillet
Je le trouve très sympathique, ce petit gars !!
En plus, il parle de notre ami !!
Mais alors ! Voyez seulement cette violence
indescriptible !! Dans le pays démocratique, où, semble-t-il, la liberté d’expression
existe !!
Je me trouvais à
Jérusalem, ce jour-là, et je vous assure, les foules dans toute la ville sont impressionnantes !
On n’a pas du tout envie de se mettre sur son chemin !
Et pardon pour le retard
de l’info !
Tale fantič mi je pa res simpatičen !!
Pa še o našem prijatelju govori !
Ampak ! Kakšno nepopisno nasilje !
V deželi, ki je menda demokratična
in kjer obstaja svoboda izražanja!!
Ta dan sem bila tudi sama v Jeruzalemu in
zagotavljam vam, da so po celem mestu tovrstne strahotne množice! Niti slučajno človeku ne pride na pamet, da bi se jim postavil na pot!
Pa oprostite
za zamudo !
I think this young guy is really nice!! Moreover, he mentions our
friend!!
But look at that!! What a terrible violence! In a so called democratic
and freedom of expression country!
I was in Jerusalem
on that day and do believe me that in the whole city there are such terrifying crowds
! One never has the idea to cross their way!
And sorry for the delay!
American
Jewish activist Lucas Koerner
-Many
of the commenters on the videos of your arrest in Jerusalem have been positive, but there have
been critical ones as well. From those comments, there seems to be a
common thread of disbelief about what preceded such a violent reaction. Can
you explain what occurred during those few minutes that the camera does not
see?
One of the most prevalent misconceptions regarding the video concerns the time
frame within which the events of my arrest occurred. The scene at the opening
of the video showing my interview by journalists and my subsequent harassment
by the police, demanding my passport, occurred approximately forty-five minutes
to an hour before the actual arrest shown in the final moments.
Ignorant of such a time lapse, many incorrectly place my violent arrest as the
logical outcome of my refusal to hand over my passport.
I initially refused to hand over my passport on the grounds that I was doing
nothing illegal and that I did not want the police to take down my information,
for fear of trouble later. Whether or not I was justified in refusing their
request for my passport (I do not know the legal details) is entirely
irrelevant to the circumstance of my actual arrest forty-five minutes later.
At the later time, I was seized without warning of any kind and without request
for my passport, while I was peacefully on a sidewalk in the middle of a
peaceful crowd.
Therefore, I was targeted, not for the bureaucratic reason of not producing my
passport, but on political grounds: observing the extensive press coverage I
was receiving and angered by the fact of my being a Jewish man speaking out on
behalf of Palestinian rights, the police mistakenly believed I was the “ring
leader” of this “orchestrated” demonstration.
They simply could not assimilate into their narrow schema the idea of people of
conscience spontaneously mobilizing to demand justice.
-Following your arrest why
did you ask to be held in the Palestinian section of the prison rather than the
Jewish one given the fact that the conditions were so much better in the one
they placed you in?
Well, to be honest, when first asked my preference, I replied Jewish. I was
scared and, didn’t have very much time to think. My first impulse was a
cowardly one: to take the road of least resistance, which in this case was
through the Jewish-only cell.
Upon hearing that, my police interrogator, believing that I shared their fear
of Arabs, announced that I would be detained in the Palestinian cell, adding
that he hoped I would enjoy my stay with “Ali Al Qaeda”. He made this overly
racist remark, presupposing the equivalency of Palestinians to terrorists,
right in front of the Palestinian-Israeli policeman sitting across from me.
In the subsequent moments, I changed my mind. Of course I would want to be in
the Palestinian cell! How could there be any other choice but to stand in
solidarity with the oppressed?
Regaining my courage, I willingly affirmed that I was to be put in the
Palestinian cell. I now had the opportunity to break Israel’s apartheid regime from the
inside, or so I thought.
I was put in the Jewish cell anyway, and, in retrospect, for obvious reasons:
even in my case, absolute separation must be vigilantly maintained, for even
the briefest moment of solidarity, they fear, threatens to bring their walls of
segregation tumbling down. I still regret my initial cowardice.
-In a recent interview with
the Israeli newspaper Haaretz, you were quoted as saying, "I never wanted
this, I don't really want this, I kind of resent all this sudden surge of
public attention," can you explain why you feel this way?
In the week after my return, I became, in the space of forty-eight hours, a
kind of [Palestine
solidarity] “movement celebrity.”
The video of my arrest, first posted on Mondoweiss, went viral, accruing more
than 300,000 hits. I have received such a tremendous outpouring of love and
solidarity on Facebook and elsewhere - it’s overwhelming. I must confess that I
still have not had time to respond to the vast majority of these messages; all
I can say is that I am humbled, and that I don’t have the words to express my
love and gratitude.
Despite all of this publicity, I don’t feel like I deserve it. Sure, my “act”
might qualify as somewhat courageous and my treatment as rather brutal, but, in
both these categories, my experience pales in comparison to that undergone by Palestinian
and Israeli activists on a regular basis.
Take Iyad Burnat, one of the leaders of the Popular Committee in Bil’in. Every
Friday, he marches with his people, demanding the dismantling of the Israeli
apartheid barrier, which has annexed 60% of his village’s farmland to the
nearby settlement of Mod’ilin Illit. And every Friday, almost without
exception, he and his people brave in complete nonviolence far greater savagery
than I have experienced in perhaps my entire life. In the face of the US-made
Israeli arsenal - high velocity tear gas canisters, rubber-coated bullets,
sonic bombs, skunk water, and even live ammunition - the people of the
Palestinian nonviolent movement are beyond courageous.
Or observe the Israeli activists of Sheikh Jarrah. Likewise, every Friday they
peacefully protest on behalf of Palestinian rights, and are tear-gassed,
beaten, and arrested in a manner that is often worse than what I underwent. In
fact, the cop who grabbed me on the sidewalk has a reputation as a true fascist
among the Sheik Jarrah activists.
For these reasons, I feel that the publicity I have received is due solely to
my privileged status as an American Jew. In my view, the media spotlight should
be rightly trained on the Palestinian and Israeli activists, whose daily
heroism bears no mention in the mainstream media.
-According to Israeli
government officials you will be immediately arrested if you choose to return
to Israel and Palestine in the
future. Do you have any plans to do so in the future? If so, what
preparations have you made or will you have to make to face the charges brought
against you by the state?
Well for starters, I believe that in that statement, the Jerusalem police spokesperson was bluffing.
I was never formally charged, nor officially deported. The police have no
evidence of any wrongdoing on my part. Moreover, it is not, from what I have
gathered, Israeli practice to arrest and charge international activists, but
simply to deny them entry into the country in the first place.
For these reasons, I believe the primary barrier to my entry is a “security”
one, not a legal one: it is highly probable that my name has been placed on the
blacklist and that I have joined the company of Norman Finkelstein, Richard
Falk, and Noam Chomsky in being denied entry to the state of Israel on the
grounds of posing a “security threat.”
In spite of all this, I do, however, intend to return to Israel and the occupied Palestinian Territories.
How I will do this, I will not disclose at this time.
-What are your plans in the
immediate future with regards to your work as an activist? How do you
plan to use your now very public experiences in Israel
and Palestine
in such work?
I absolutely intend to employ every ounce of my experience in the service of
the Palestinian cause.
In my interviews, I have tried to consistently use my experience as a
jumping-off point for exploring the broader issues of occupation, segregation,
repression of nonviolent dissent, and Palestinian political prisoners.
In the coming months, I hope to do some presentations likewise highlighting
these fundamental injustices.
Overall, my time in Israel/Palestine represents for me a monumental learning
experience, which will continue to shape me as an activist and, more importantly,
as a human being, for a long time.
26 juin
RENCONTRE A LA MAISON DE PAROISSE
SREČANJE V ŽUPNIJSKI HIŠI
A peine descendue de l’avion j’ai partagé avec bonheur
le récit de mon dernier séjour en mai, avec les amis de la paroisse de
Saint-Gervais – Pâquis à Genève.Komaj ses stopila iz letala, že sem z
veseljem delila poročanje o zadnjem potovanju v mesecu maju, s prijatelji iz
župnije Saint-Gervais – Pâquis v Ženevi.
Nous bavardions agréablement en attendant le repas, mais il était déjà tout prêt ! Med prijaznim klepetanjem smo čakali na kosilo, no, pa saj je bilo že pripravljeno ! |
De nouvelles relations se créent, Sonja et Martine viennent de faire connaissance Nova srečanja se ustvarjajo, Sonja in Martine sta se pravkar spoznali |
L’abondance est toute orientale Izobilje je prav orientalsko |
Il y en a encore… ! Še je jedi… ! |
Malgré le repas tellement copieux, l’attention ne baisse pas. Kljub tako obilnemu obroku, pozornost ne upade. |
Les images encore pas vraiment triées sont un solide support au récit Slike še ne dobro izbrane so zanesljiva osnova pripovedovanju |
Mes témoignages sont un peu dans le désordre. Mais
ce qui importe c’est leur contenu et non mon itinéraire. Il y en aura d’autre même
si celui-ci raconte mon dernier jour.
Malgré tout, il y a une belle maison construite, les fleurs et les arbres et UN GRAND CŒUR qui veille sur la maison et plein de trèfles à quatre feuilles! |
Dernier jour. Je retourne à Ramallah, depuis
Bethlehem. Quelques trente kilomètres. Si l’on fait abstraction des
check-points et du mur omniprésent. Mais on ne peut pas faire abstraction de
cette cruelle réalité des Palestiniens.
Alors il faut, si l’on veut partager leur parcours
et non bénéficier des privilèges qui nous permettent de passer par Jérusalem (ce
qui implique forcément deux check-points et le changement du véhicule), prendre
un « taxi collectif ». Il est obligé de faire un très grand détour
sur une route, certes, pittoresque pour un touriste mais laborieuse pour le
chauffeur ; car elle est toute en virages et en pentes raides.
Après une courte pause à Ramallah je suis allée
dans un de ces villages où une rude résistance populaire non-violente est menée
contre le mur et la dépossession des terres palestiniennes. Le « taxi
collectif » (ce qui veut dire un minibus, à la différence du « taxi
spécial ») fonce sur la route à travers les Territoires occupés. Beau
paysage, vallonné, les cailloux paissent sous les oliviers quand ce ne sont pas
des moutons. Parfois, sur les sommets des collines une colonie juive. Elles
sont toujours sur les collines. Pour mieux dominer et surveiller ce qui se
passe sur les terres que leur armée occupe et détruit.
Le petit bus s’arrête au milieu du village. Je ne
savais pas trop vers quelle direction me rendre. Une voiture s’approche, son
chauffeur m’appelle par mon prénom et je ne le reconnaissais pas. C’était l’ami
à qui je venais rendre visite ! Son visage m’est inconnu ! Il est
fatigué ! Tellement fatigué ! Je l’ai reconnu par son sourire qu’il
ne perd que lorsqu’il se trouve face à face à des soldats israéliens.
Nous prenons un café dans la maison des ses
parents. Les enfants jouent sur les marches de la maison, ils font du
coloriage. Il fait un peu chaud, les ruelles du village sont vides à cette
heure.
Puis, nous nous rendons en voiture vers les
limites du village. Nous deux et ses quatre enfants. Tout comme abuna Musallam
me montrait les environs de Bir Zeit, cet ami me montre le panorama des
environs de son village. Les colonies, les check-points, le mur, les clôtures
barbelées. Un peu plus loin, la maison qu’il avait commencée à construire,
avant que l’armée israélienne ne récupère, vole une partie des terres du village
pour poursuivre la colonisation. Il ralenti la voiture, regarde vers la maison
au toit rouge où il y aura de la place pour tous ses enfants et les visiteurs.
Oui, elle sera terminée, oui, sur ses murs il y aura ces belles pierres blanches, la
cuisine sera grande pour accueillir les amis ! Oui, un jour il y aura tout
cela !
Nous longeons le champ brûlé par les projectiles
aux gaz toxiques et inconnus. Les oliviers blessés, brûlés se dressent au
milieu de ce champ, ne trébuchent pas, ne chutent pas, restent debout même
blessés. Comme mon ami, comme mes amis palestiniens et tous ceux qui les
soutiennent dans leur résistance et demeurent debout.
C’est ici qu’ont lieu les manifestations
quotidiennes des Palestiniens et de leurs amis internationaux et israéliens.
Nous sortons de la voiture. La petite n’ose pas.
Elle a peur. Elle a vu trop de violences sur ce lieu, elle a entendu trop de
coup tirés par des apparitions masquées et dangereuses. Elle a trop souvent vu
son père en danger de mort alors qu’il s’oppose les mains nues à l’armée mille
fois plus puissante que ces gens qui ne demandent qu’à vivre en paix sur les
terres de leurs ancêtres. Elle a trop vu de brouillard de gaz qui coupe le
souffle, parfois à jamais. Elle a trop senti l’odeur de cette « eau de merde »
qui sort de gros tuyaux de pompiers, une composition chimique qui empeste le
sol, les habits, la peau, tout le village. La petite a peur ! Avec toute
la tendresse rassurante le père la calme et elle sort.
Je demande si je pouvais prendre les photos. Oui.
« Voilà, la caméra nous observe depuis la tour. »
Nous restons là un moment. Nous nous recueillons.
En d’autres temps, les enfants pourraient venir jouer ici, au bout du village.
Jusqu’à quand ces enfants auront-ils encore peur au lieu de laisser éclater
leur joie de vivre dans les rires innocents ? Jusqu’à quand l’enfance
sera-t-elle volée déjà au berceau ?
Retour au village, dans la maison du frère. En
attendant de pouvoir terminer sa maison. Sa femme nous rejoint. Elle était à
Ramallah pour acheter du matériel pour la broderie. C’est ainsi que les femmes
contribuent à l’économie en ruine. Elles brodent des motifs palestiniens et
aussi : « Women can do everything » (Les femmes peuvent tout
faire).
Nous bavardons un petit moment. Ils sont assis
côte à côte. Je suis émerveillée de voir ce jeune couple rempli de tendresse
l’un pour l’autre. Elle me raconte comment elle l’aime depuis qu’elle avait
onze ans. Et il la regarde comme s’il venait de tomber amoureux d’elle. Comme
si de ces regards naissait toute la force qui les maintient dans leur
résistance.
Je dois partir. Je ne sais pas quand j’ai le
dernier transport pour Bethléem. Et j’aimerais dire au revoir aux amis à
Ramallah. Nous nous promettons de nous revoir très prochainement.
Je reviens très bouleversée dans la capitale
palestinienne. Nous allons prendre un verre dans le bar du théâtre. Ce soir on
y donne Antigone.
Quand les joyeux compagnons apprennent que je suis
Slovène je deviens brusquement quelqu’un de très important ! Non, pas
grâce à mon pays de naissance, pas grâce au fait que la Slovénie est une ancienne
république Yougoslave… pas grâce à… Non ! Je deviens importante parce que
je suis Slovène comme Slavoj Žižek qui viendra très prochainement à Ramallah
pour parler en soutien au Théâtre de la Liberté de Jénine et de son fondateur,
sauvagement assassiné il y a peu, Juliano Mer-Khamis.
Mes amis vont au
spectacle et moi, je reprends le « taxi collectif ». Il fait nuit. Je
partage le chemin avec ceux qui, vraisemblablement, rentrent du travail,
fatigués, obligés de rallonger la journée en contournant Jérusalem par cette
longue route qui pour eux n’a aucun charme pittoresque.
En voiture, entre Ramallah et Bethléem, les colonies telles des forteresses, derrière Jérusalem à laquelle mes compagnons de route n'ont pas accès Deux précédentes vidéos à ce sujet |
10 juin
Depuis la chute du
président Gbagbo je ne suis pas passée devant l’immeuble avec la
plaque annonçant la
Fédération protestante de France. Vous vous souvenez ? J’ai déjà écrit de mon étonnement à
la rencontre avec cette institution très particulière dont le directeur est
devenu pasteur en suivant une yeshiva pendant six ans ! C’est à cinq pas
de la porte de Damas, juste à côté de la station des autobus pour Ramallah.
J’étais vraiment curieuse de voir s’il y avait
un changement. Oui, il y a du nouveau !! Voyez les
nouvelles plaques, elles se trouvent toutes sur le même immeuble.
Une musique particulière sortait des locaux et une
porte ouverte intriguait ma curiosité. Mais j’avais plutôt envie de poursuivre
mon chemin, ce qui s’y passait n’est pas de mon goût. Et puis, on m’y a
vivement invitée et ma petite caméra ne semblait importuner personne. Alors,
voilà, jugez vous-mêmes. Et si, parmi vous il y a des protestants appartenant à
la Fédération
protestante de France, voyez si vous vous y reconnaissez :
Od padca predsednika Gbagboja še nisem
bila pred stavbo s ploščo, ki naznanja Francosko protestantsko federacijo. Se
spomnite ? Že sem pisala o presenetljivem srečanju s to inštitucijo, čigar
direktor je postal pastor (protestantski duhovnik) po tem, ko je šest let
študiral v neki yešivi (židovski šoli). Je le dobrih pet korakov od
Damaskusovih vrat in čisto zraven avtobusne postaje za Ramalo.
Res sem bila radovedna, da bi videla kakšno spremembo. Pa je res
bila!! Oglejte si nove plošče, vse so na isti stavbi.
Neka posebna glasba je prihajala iz
lokalov in odprta vrata so povečala mojo radovednost. Ampak raje bi nadaljevala
po svoje, kar se je tam dogajalo, ni po mojem okusu. A vztrajno so me povabili
in moja mala kamera očitno ni motila prav nikogar. No, pa si sami oglejte. In
če je med vami kakšen protestant, ki pripada Francoski protestantski federaciji
naj pove, če se razpozna v temle :
http://youtu.befU9RqDrLVwALa plaque porte toujours fièrement le nom de la dame qui fut la malfamée en Côte d'Ivoire. - Plošča se vedno nosi ime zloglasne dame iz Slonokoščene obale. |
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En flânant dans les ruelles de Saint Jean d’Acre,
mes pas guidés par le hasard, m’ont emmenée dans cette petite boutique qui
cache bien davantage que les souvenirs pour des touristes ! Le témoignage
ferme d’une Palestinienne de 48. Nous ne devons pas oublier leur existence et
leur sort !
Med potepanjem po ulicah Akra, ko so me vodili koraki naključja, sem
prišla do tele trgovinice, ki skriva mnogo več kot spominčke za turiste! Čvrsto
pričanje Palestinke 48. Ne smemo pozabiti nanje in na njihovo usodo!
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Abuna Manuel Musallam m’explique, depuis sa
terrasse, la vue nocturne qu’il a sur les collines autour de Bir Zeit.
Rien de touristique ou romantique. Mais un vaste
panorama sur les colonies qui grignotent, avalent les terres palestiniennes,
sur les check-points, sur les tours de contrôle qui étouffent la vie
sociale et empêchent las villageois de
mener une vie libre et conviviale.
C’est avec une immense tristesse qu’il scrute ces
lumières menaçantes, pas si lointaines, au-delà desquelles il lui est interdit
de flâner sur sa terre natale. Alors il est assis là, sur sa terrasse, buvant
sa tisane ou « kahwa sada » (café sans sucre), jusqu’à tard le soir,
comme s’il attendait l’aube. Non pas l’aube qui viendra nécessairement dans
quelques heures mais celle qui viendra, tout aussi nécessairement, au réveil du
jour de la liberté de son peuple tellement aimé.
Abuna (duhovnik) Manuel Musallam mi s
svoje terase razlaga nočni pogled na griče okoli Bir Zeita.
Nobenega turizma ali romantike. Le
širna panorama na kolonije ki objedajo, goltajo
palestinsko zemljo, na check-pointe, na kontrolne stolpe ki dušijo
družbeno življenje in preprečujejo vaščanom, da bi živeli svobodno in družabno
življenje.
Z ogromno žalostjo opazuje grozeče
luči, ne tako oddaljene, onstran katerih mu je prepovedano pohajkovati po svoji
rodni zemlji. In tako sedi tam, na svoji terasi, pije čaj ali « kahwa sada »
(kavo brez sladkorja) do pozno ponoči, kot da bi čakal zarjo. Ne zarjo, ki bo brez
dvoma prišla čez nekaj ur, ampak tisto, ki bo prav tako brez dvoma prišla z
dnevom svobode za njegov tako ljubljeni narod.
10 juin
L’actualité
va plus vite que ma disponibilité d mettre à jour le récit du voyage.
Voici
la vidéo qui annonce un livre, pas encore sorti. Je l’ai cherché à Jérusalem,
dans la librairie palestinienne et l’on m’a promis de me tenir au courant de sa
sortie.
Cette
vidéo est très importante. Elle témoigne du courage de ce jeune Israélien, d’origine
juive. J’ai tenu à la mettre sur le blog aussi pour tous ceux qui, par une
sorte d’étroitesse d’esprit, ou snobisme intellectuel, ne « veulent pas
communiquer avec les juifs d’Israël » alors qu’ils s’affichent facilement
avec ceux qui soutiennent l’état sioniste, les rencontrent sur les plateaux TV
ou autres scènes et dont l’audience est largement assurée par les notoriété
(bonne ou mauvaise) des interlocuteurs.
Dommage !
Ce n’est par exclusion que les choses vont avancer !
Aktualnost gre hitreje od mojega prostega časa, ki bi mi dovolil
dati na blog poročilo o potovanju.
Tule je posnetek, ki napoveduje knjigo, ki še ni izšla. Iskala sem
jo v Jeruzalemu, v palestinski knjigarni in obljubili so mi, da me bodo
obvestili o njenem izidu.
Ta posnetek je zelo pomemben. Priča o pogumu tega mladega Izraelca
židovskega rodu. Na blog sem ga dala tudi za vse tiste, ki zaradi neke vrste
duševne omejenosti ali zaradi intelektualnega snobizma « ne želijo
komunicirati z izraelskimi židi », po drugi strani pa se zlahka pojavljajo
s tistimi, ki podpirajo sionistično državo, jih srečujejo na televizijskih in
drugih javnih odrih in čigar široka odmevnost
je zagotovljena z notorieteto (slabo ali dobro) njihovih sogovornikov.
Škoda ! Z izključevanjem se ne bo šlo daleč naprej !
07 juin
Cette rencontre a eu lieu à Bir Zeit, là où vit “le
cure de Gaza”, Manuel Musallam, abuna Manuel.
Avant que je lui aie rendu visite, nous nous
sommes parlés au téléphone juste au moment où je montais sur la Montagne des Béatitudes. Il
m’a dit : « Prenez-en plein les yeux aussi pour moi, vous savez, je
ne suis pas autorisé de me déplacer dans mon propre pays, je suis prisonnier
dans ma propre ville. » Oui, pour chaque sortie de sa ville il doit mendier
l’autorisation, les autorités israéliennes ne le laissent pas circuler
librement. Et pourtant, toujours accompagné par sa sœur Siham, il est invité,
demandé de venir témoigner de sa vie palestinienne, celle passée à Gaza pendant
14 ans, celle dont il parle dans son livre « Curé à Gaza ». Et il
aurait tant à dire sur sa ville actuelle, où il a encore tant d’énergie à
donner pour la justice et pour la paix. Et ne le peux pas puisqu’il ne peut rencontrer
ses interlocuteurs ailleurs que chez lui. Ou rarement hors de Bir Zeit.
Pourtant, ses projets sont si nobles ! Pas faciles ! Instaurer le
vrai dialogue, la vraie vie commune entre les chrétiens et les musulmans.
Je lui ai rendu visite. Ou plutôt, j’étais
accueillie. Merveilleusement accueillie ! Par lui et par toute sa famille !
Quelle importance si nous n’avons pas une langue commune pour communiquer. Nous
nous comprenons. Grâce à la générosité, aux sourires, aux rires qui dépassent
les langues ! Là, dans cette maison, l’hospitalité orientale prend tout
son sens !! A en être gênée. Nous
étions six à table mais nous aurions pu être le double. Et chaque plat plus
délicieux que l’autre ! Je ne comprenais pas Hassan et abuna parler de la
politique. Mais je trouve cette langue si belle que, elle me chante la douceur
de vie à laquelle aspire ce peuple qu’on veut étouffer.
Quelques gouttelettes de pluie troublaient la
visite nocturne des environs, donnée par abuna depuis son balcon. Le lendemain,
au réveil, une pluie fine arrosait la terre, les oliviers qui entourent la
maison et la propriété familiale, les mûriers aux fruits succulents que je
picorais comme je le faisais, enfant, à Šmarje. Je me réjouissais de cet
arrosage pourtant inhabituel pour la saison. Chemin faisant vers une amie, dans
la voiture, j’ai exprimé à son frère la satisfaction de cette eau, venue du
ciel. Son geste fut très négatif mais nous n’avons pas pu nous comprendre
davantage.
Au retour, abuna m’a expliqué que cette pluie n’est
pas bonne pour la récolte des olives et des raisins qui ont besoin, en cette
saison, du temps sec et chaud. Le climat change là-bas aussi.
Hssan, l’ami journaliste, s’est déjà rendu en
Slovénie. Il me doit encore une recette qu’il avait ramenée de Ljubljana. Je ne
la connais pas. Avec des poissons. Il n’y en a pas beaucoup à Ramallah, là où
il vit maintenant, après quelques années passées en France. Parler de son accueil serait juste me répéter.
Avec sa voiture toute neuve, nous avons parcouru quelques routes des
Territoires, en suivant son nez qui s’est brutalement arrêté à la vue du
check-point, au loin. Nous aurions pu avoir des ennuis, allez savoir lesquels,
si les soldats nous considéraient trop proches. Alors nous sommes rentrés à Bir
Zeit, dans les ruelles anciennes de cette belle vieille ville en restauration
respectueuse. Que de belles voutes ! Dans le café, tenu par un artiste,
une ambiance décontractée. Et surtout, surtout, dès l’entrée nous reçoivent les
images de Mahmoud Darwich. Nous montons sur la terrasse abritée, c’est vrai, il
faisait vraiment frais ! Des murs à la pierre apparente, des voutes, des
coins, on y rêve un autre temps que celui qui fait dresser les miradors. On y rêve
un autre temps que celui où les colons lâchent dans la nature des sangliers,
des hyènes et des chiens sauvages pour terrifier les Palestiniens qui
souhaitent se rendre chez le voisin, un peu éloigné. Et qui saccagent le peu de
terre fertile, quand elle n’est pas déjà empoisonnée par les munitions aux gaz toxiques
inconnus et pestiférant. On y rêve le temps… comment sera-t-il ? Un autre
temps qui viendra sûrement. Ce sont les yeux des Palestiniens, remplis de vie,
qui le prédisent.
En attendant, je rêve aussi de pouvoir accueillir
mes amis palestiniens, dans mon pays de naissance. En toute simplicité
généreuse, comme ils savent le faire aussi et comme j’avais vu le faire chez
mes amis slovènes. Je rêve du partage qui nourrit l’Homme.
To srečanje je iz Bir Zeita, tam, kjer
sedaj živi “duhovnik iz Gaze”, Manuel Musallam, abuna Manuel.
Predno sem ga obiskala, sva se
pogovarjala po telefonu, ravno, ko sem se vzpenjala na Goro Blaženosti. Rekel
mi je : « Dobro se naglejte vsega tudi zame, saj veste, ni mi
dovoljeno potovati po lastni deželi, sem jetnik v lastnem mestu. » Ja, za
vsak izstop iz mesta mora moledovati za dovoljenje, izraelske oblasti mu ne
pustijo, da bi se svobodno gibal. In vendar ga vabijo vsepovsod, vedno v
spremstvu sestre Siham, da bi pričal o svojem palestinskem življenju, o tem, ki
ga je prebil v Gazi 14 let, o tem, ki ga opisuje v knjigi « Duhovnik v
Gazi ». In toliko bi lahko povedal o tem, kako živi sedaj, ko bi lahko še
vso svojo energijo dajal za pravico in mir. In ne more, ker ne more srečevati svojih sogovornikov drugje kot doma. Ali pa le
redko izven Bir Zeita. A njegovi načrti so tako plemeniti! Ni lahko !
Vzpostaviti dialog, resnično skupno življenje med kristjani in muslimani.
Obiskala sem ga. Bolje, sprejeli so me. Čudovito sprejeli ! On in
vsa njegova družina. Ni važno, če nismo imeli skupnega pogovornega jezika.
Razumeli smo se. Zaradi radodarnosti, nasmehov, smeha, ki prekašajo jezike !
Tam, v tisti hiši, dobi orientalska radodarnost ves svoj pomen !! Da je
človeku nerodno. Za mizo nas je bilo šest, a bilo bi nas lahko še enkrat
toliko. Hassana in abune nisem razumela, ko sta govorila o politiki. A ta jezik
mi je tako lep, poje mi blagost življenja, po katerem hrepeni ta narod, ki ga
hočejo zadušiti.
Nekaj drobnih kapljic je zmotilo nočni razgled okolice, ki mi jo je
predstavljal abuna s svojega balkona. Naslednje
jutro, ko sem se zbudila, je rahel dež zalival zemljo, oljčna drevesa okoli
hiše ter družinsko domačijo, murva s slastnimi sadeži, ki sem jih zobala kot
sem to delala še otrok v Šmarjah. Razveselila sem se tega zalivanja, sicer nebičajnega
za ta letni čas. Na poti k prijateljici, kamor me je peljal abunin brat, sem mu
v avtu izrazila svoje zadovoljstvo nad to vodo z neba. Njegova gesta
je bila zelo negativna, a več se nisva mogla razumeti.
Ko sem se vrnila, mi je abuna
razložil, da ta dež ni dober za letino oljk in grozdja, ki v tem času
potrebujejo suho in toplo vreme. Klima se spreminja tudi tam.
Hassan, prijatelj novinar, je že bil v
Sloveniji. Še vedno mi dolguje kuharski recept, ki ga je prinesel iz Ljubljane.
Ne poznam ga. Z ribami. Ni jih veliko v Ramali, tam, kjer živi sedaj, po nekaj
letih, preživetih v Franciji. Če bi govorila o njegovem sprejemu, bi se lahko
le ponavljala. V njegovem čisto novem avtomobilu me je vozil po cestah Zasedega
ozemlja, sledil je nosu, ki se je brutalno ustavil ob pogledu na oddaljeni
check-point. Lahko bi imela težave, kdo bi vedel, kakšne, če bi se zdelo
vojakom, da sva preblizu. Zato sva se vrnila v Bir Zeit, v stare uličice tega
lepega mesteca v spoštljivi obnovi. Koliko lepih obokov ! V kavarni, njen
lastnik je nek umetnik, sproščeno vzdušje. In zlasti, zlasti, takoj pri vstopu
naju pozdravijo slike Mahmouda Darwicha. Povzpneva se na teraso v zatišju, res,
je kar hladno. Kamniti zidovi, oboki, kotički, tam se sanja o drugih časih od
tega, ki postavlja miradorje. Sanja se o drugih časih kot o tem, ko koloni
spuščajo divje prašiče, hijene in divje pse, da z njimi terorizirajo
Palestince, ki bi radi šli na obisk k malo oddaljenemu sosedu. In da rujejo še
tisto malo plodne zemlje, če že ni zastrupljena z municijo z neznanimi
strupenimi in smrdljivimi plini. Sanja se o časih… kakšni bodo ? Drugi
časi bodo gotovo prišli. To napovedujejo oči Palestincev, napolnjene z
življenjem.
Do takrat pa sanjam tudi o tem, da bi
sprejela svoje palestinske prijatelje v deželi svojega rojstva. V preprosti
radodarnosti, ki jo tudi poznajo, kot sem to videla pri svojih slovenskih
prijateljih. Sanjam o delitvi, ki hrani Človeka.
06 juin
Chroniques de Palestine- Popular resistance and
human rights
VIDEO protest against "Jerusalem day", Sheikh jarrah, 01.06.2011
Manifestation contre le Jour de Jerusalem, 01.06.2011
Un cauchemar
en bleu et blanc
J’étais aussi à
Jérusalem, ce jour-là. Je peux vous assurer que ces foules m’ont fait peur !
Sans même parler des impossibles déplacements ! L’armée était omniprésente
et je ne voulais pas me poser la question ce que seraient capables de faire les
armes qu’elle tenait entre les mains. Pour beaucoup, c’étaient des gamins !
Vers la fin de la
journée, quand les manifestants, ivres de leur journée se calmaient pour
laisser les rues à une circulation encore très chaotique, les Palestiniens,
spontanément, se mettaient à organiser la circulation dans les carrefours – une
scène qui me faisait penser à ce que nous avions pu voir dans les pays arabes
lors du soulèvement – l’appel à un comportement civique et respectueux.
Kronika iz Palestine – Ljudski upor in človekove pravice
Posnetek
protesta proti “Dnevu Jeruzalema” v Sheikh Jarrah, 1. junij 2011
Modro-bela môra
Tudi sama sem bila v Jeruzalemu na ta dan. Zagotavljam vam, da so me te množice prestrašile !
Da niti ne govorim o nemogočem prometu! Vojska je bila prisotna vsepovsod in
nisem si niti upala predstavljati, kaj bi lahko naredila ta orožja, ki jih je
držala v rokah. Mnogi od vojakov so bili
še pravi otroci!
Proti koncu dneva, ko so demonstranti,
pijani od dneva, začeli prepuščati ulice še vedno neurejenemu prometu, so Palestinci
spontano začeli urejati promet v križiščih, prizor, ki me je spominjal na to,
kar smo lahko videli v arabskih deželah med njihovo vstajo – klic k
državljanskemu in spoštljivemu vedenju.
04 mai
Aujourd’hui, une conférence a eu lieu à
Genève, à l’Institut de Hautes études internationales et du développement.
Elisabeth
Marteu,
ATER, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a parlé de la Mobilisation
israélienne autour du conflit israélo-palestinien (Israeli Mobilization around the
Israeli-Palestinian Conflict)
Il
est rare d’entendre parler de la mobilisation en Israël, trop souvent les
Palestiniens d’Israël sont des oubliés de ce conflit. Cette jeune universitaire
française a présenté la diversité des acteurs engagés dans le conflit, soit-ils
en faveur de la poursuite de la colonisation, donc occupation, d’un côté et de
l’autre côté en faveur de la disparition de l’état « juif démocratique »,
en passant par les revendications d’un seul état pour tout le monde, peut-être
deux.
L’excellente
connaissance du terrain a permis à Madame Marteu de présenter la situation
clairement, en montrant l’évolution des relations entre les Palestiniens et
non-Palestiniens en Israël. (Il est, en effet, difficile de parler des
Palestiniens et Israéliens lorsqu’il s’agit d’une population ayant, en grande
partie, la même citoyenneté. En disant « Palestinien », il s’agit de
la population d’origine arabe, vivant en « Palestine historique ». Un
« Israélien » peut être un Palestinien,
un juif d’origine américaine, un Russe, un éthiopien…bref, il me semble plus
facile de parler des citoyens israéliens d’origine palestinienne et
non-palestinienne. Parler des juifs ou
musulmans ou chrétiens est une autre manière de distinction, selon l’appartenance
religieuse.- réflexion de D.Z.) Cette relation reste très complexe avec
pourtant un point commun qui les réunit, la lutte contre l’occupation.
Nous
vous conseillons en lecture le livre collectif dans lequel Madame Marteu développe
justement ce sujet : « Civil Organisations and Protest Movements
in Israel, Mobilisation around the Israeli-Palestinian Conflict »,
(Edited by Elisabeth Marteu, 2009).
Elisabeth Marteu est docteure en science
politique de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Université Ben
Gourion d’Israël, elle a soutenu en 2009 une thèse sur les associations de
femmes arabes en Israël. Elle travaille actuellement sur les mobilisations
palestiniennes au Proche-Orient, étudiant les relations transfrontalières entre
structures associatives et mouvements politiques et leurs interactions avec les
organisations internationales (bailleurs de fonds, ONG) intervenant dans la
région. Dans le cadre des projets MOFIP et RAMSES², elle travaille sur les
relations entre associations palestiniennes des deux côtés de la Ligne verte.
Message reçu de notre ami de Gaza, Ziyad Medukh,responsable
du département de français de l’université Al Aqsa de Gaza
Le Centre de recherche et de Conseils
juridiques pour les femmes de Gaza
Par le Centre
d'information francophone-université Al-Aqsa
Madame Zainab Al-Ghonemy |
Dans
le cadre des activités du Centre de recherche et d'information
francophone du département de français de l'université Al-Aqsa de Gaza
et afin de mieux faire connaître le travail des associations
féminines de la bande de Gaza au monde francophone, le lundi 2 mai 2011, les
assistants du département ont visité le Centre de
recherche et de Conseils juridiques pour les femmes de cette ville.
Ils ont rencontré sa directrice, Madame Zainab Al-Ghonemy.
* Tout
d'abord, Madame Zainab, pouvez- vous vous présenter
et nous présenter le centre?:
Je m'appelle Zainab Algonemy, militante pour
les droits de l'homme et de la femme, détentrice d'un
master en droit de l'Université du Caire, conseillère
juridique et responsable du Centre de recherche; j'ai participé à plusieurs
manifestations et activités en ce qui concerne la revendication des droits des femmes.
Le centre qui a été créé en 2006, regroupe des conseillers juridiques spécialisés qui offrent aux femmes l'aide
nécessaire pour que leurs droits soient respectés. Cette
aide s'adresse surtout aux femmes divorcées ou à
celles qui souffrent de problèmes familiaux, sociaux ou
autres.
*
Quelles sont les activités du centre ?
-
Le centre organise des rencontres
juridiques qui renseignent les
femmes sur leurs droits avant et après le mariage;
- Il
encourage les femmes divorcées à poursuivre des études
universitaires et les aide pour le règlement de leurs frais
d'inscription.
-
Il organise aussi des sessions afin d'éclairer
les femmes sur leurs droits.
- Manifestations
et assemblées pour la revendication des droits de la femme.
-
Promotion du rôle de la femme dans la société.
-
Encouragements pour la femme à la lutte contre la violence et
l'injustice.
- Études et recherches
concernant les femmes, études et recherches qui peuvent être utiles pour
d'autres associations.
*
Avez-vous des relations avec ces autres associations ?
Le centre, si nécessaire,
collabore avec d'autres associations présentes dans la bande
de Gaza. Et parfois même à l'extérieur de la bande. On a déjà
travaillé avec le consulat français à Jérusalem
dans le projet de soutenir 30 avocates
qui œuvreront dans des associations humanitaires
sur Gaza et actuellement, le consulat paie le salaire de
deux employées du centre.
Il
faut ajouter que le centre a réalisé beaucoup de projets sur le
terrain, selon des programmes d'aide humanitaire aux femmes et à leurs familles
nécessiteuses.
Sans
oublier le soutien aux jeunes avocates dans leur recherche d'emploi
*
Est-ce que les activités du centre sont touchées par le blocus
?
Comme
tout autre établissement ou association à Gaza, le blocus a
touché notre centre en limitant la coopération avec des
associations extérieures, spécialement les associations françaises
qui l'aidaient à atteindre ses objectifs.
On
a noté un net recul dans nos activités par rapport aux années
précédentes, mais nous essayons de faire de notre mieux pour répondre
aux besoins de la femme et de la société en
général.
*
Quelles difficultés les femmes de Gaza
rencontrent-elles?
On
n'en finit jamais avec la souffrance et les problèmes que rencontrent les
femmes de Gaza; elles sont toujours en position de défit, étant
données les difficiles conditions de leur vie quotidienne .Il est vrai que
ces problèmes touchent toute la population, mais, c'est surtout la femme qui en
subit les conséquences car elle a pas mal de responsabilités et dans la plupart
des familles, c'est elle qui gère.
A
notre époque, il y a beaucoup de femmes universitaires , la
mentalité a changé; elles préfèrent travailler que de rester à
la maison; mais, désormais, la situation générale ne le
permet pas, aussi elles rencontrent des problèmes,
chômage, pauvreté; beaucoup des femmes souffrent de
l'injustice et ignorent leurs droits .
En
terminant, Madame
Zainab a émis le souhait que le Centre et les
autres associations puissent continuer de défendre
les droits des femmes à Gaza.
<
27 décembre
26 décembre
20 décembre
19 décembre
16 décembre
12 décembre
9 décembre
Impressionnante
manifestation pour Gaza en Malaisie :
Presunljuva manifestacije za Gazo v Maleziji :
Spectacular
manifestation for Gaza in Malaysia :
26 décembre
Commémoration - Gaza
Deux
ans !
Voilà deux ans depuis que l’innommable attaque sur des Gazaouis innocents
a eu lieu ! Massacrés, leurs pauvres, misérables conditions de vie
largement détruites, la population poussée, balancée, jetée, emprisonnée dans
des conditions de vie dont personne ne peut s’imaginer la réalité, ni vous,
lecteurs, ni moi qui écris ces lignes de révolte.
Je n’ai pas l’intention de rajouter une analyse de plus et pourtant, je me sens
terriblement concernée par leur situation ! Je me sens aussi terriblement
impuissante devant cette réalité qui en deux ans n’est pas devenue meilleurs. Elle s’est
empirée. Pour tous les Palestiniens, aussi bien à Gaza que dans les Territoires
occupés qu’en Israël. Sans oublier les réfugiés, où qu'ils soient. Le rouleau compresseur écrasant cette population est
diaboliquement bien étudié pour adapter les modes de destruction de ce peuple
qui, comme tous les peuples du monde, a le droit de vivre et de bâtir son
avenir.
Deux
ans ! Qu’est-ce qui a changé ? Quelque chose a-t-il changé ?
Oui !
Mais rien ne s’est amélioré !
Les
attaques sur Gaza continuent ! Les démolitions des maisons jérusalémites s’accentuent !
Les colonies s’élargissent au prix des expulsions des Palestiniens. Les arrestations
des Palestiniens qui essaient de s’organiser dans la résistance populaire non-violente
s’amplifient ! Les Israéliens et les internationaux qui les soutiennent
sont de plus en plus poursuivis ! Les Palestiniens israéliens sont de plus
en plus réduits au silence s’ils veulent s’assurer une vie tranquille autant
que possible. Ils n’ont plus le droit de choisir librement leur lieu d’habitation.
Leurs représentants sont menacés. Leur jeunesse a toutes les difficultés du
monde pour poursuivre les études. Les villages bédouins rasés. L’économie
palestinienne, soit des Territoires occupés soit de Gaza dépend entièrement du
bon vouloir des contrôles de l’État d’Israël…
Non,
je ne veux plus poursuivre, la liste est longue et vous qui lisez ces lignes,
vous le savez peut-être mieux que moi !
Je
n’écris pas ces lignes pour vous informer davantage, ce blog n’est pas la
source première d’informations.
J’écris
ces lignes pour appeler, encouragée par Stéphane Hessel : « INDIGNEZ-VOUS ! »
L’indignation n’est pas un coup de révolte chez soi, en soi. L’indignation,
celle qui est constructive et qui donne l’espoir du changement, est dans l’action.
Nous
avons tous la possibilité d’agir, chacun à sa manière. La première est celle d’informer.
Vous qui me lisez, vous cherchez sans doute l’information. Mais n’en restez pas
là ! Informez votre entourage ! Ne laissez pas se répandre autour de
vous des remarques, trop entendues : « Ah ! C’est tellement
compliqué ! On ne sait pas qui a tord et qui a raison. Et puis, dans cette
région, le conflit dure depuis toujours ! Y a rien à faire ! »
Mais,
si le conflit y dure « depuis toujours » (ce qui n’est pas vrai !),
cela signifie-t-il qu’il doit durer à jamais ? Cela veut-il dire que nous
ne pouvons pas, nous, aussi éloignés soyons-nous, apporter notre petite brique
pour édifier la Paix ?
Bien
sûr que nous pouvons !
Et
puis, y a-t-il vraiment beaucoup de choses à comprendre, puisque le Droit
international et les cours internationales ont clairement fait la part des
choses ? Cela signifie que nous pouvons agir, au nom du droit, au nom des
Droits de l’Homme. Ce sont nos repères solides, crédibles ! Le droit doit être
respecté, c’est tout et ce n’est vraiment pas compliqué !
Nous
pouvons tous contribuer à l’information, à la sensibilisation. Et vous verrez,
pas vous qui me lisez, vous le savez déjà, vous verrez que la sensibilisation
peut, grâce à vous grandir. La sensibilisation peut se transformer en
mobilisation. La mobilisation peut se faire entendre auprès de nos élus. Élus
locaux, régionaux, nationaux. Et internationaux. C’est bien pour qu’ils
agissent en notre nom que nous les avons élus. Que nous leur avons fait
confiance ! Et s’ils ne sont pas suffisamment convaincus et sensibilisés
par la cause elle-même, ils le deviendront lorsqu’ils se rendront compte que
les prochaines élections peuvent dépendre justement de leur mesure de nous
représenter. Alors leur engagement deviendra leur « devoir moral »
(comme j’ai entendu un élu « honorable » parler de la question
israélo-palestinienne). Puis, peut-être, deviendra-t-il leur « devoir
humain ». Car, en ce qui me concerne, je préfère m’en tenir au « devoir
humain » qu’au « moral » de ce monsieur.
Il
est de notre « devoir humain », cher lecteur, d’informer, de
sensibiliser, de mobiliser. Avec justice, avec la cohérence rigoureuse qui ne
perd pas son cap d’engagement. Ni la justice, ni la cohérence, ni l’engagement
ne doivent être manipulés. Et la seule protection contre la manipulation est le
discernement, aidée par l’information.
Alors,
en cette veille du triste anniversaire de l’attaque sur Gaza, entre Noël, la
promesse de la Lumière
renouvelée, et Nouvel an, où le Nouveau germe sur le lie des expériences
passées, je vous appelle de ne plus rester entre soi, entre vous et moi. Je
vous appelle à inventer, à créer les moyens de contribuer, à votre mesure, au
respect de la JUSTICE
et à la construction de la PAIX !
Certes,
le Proche Orient n’est pas, hélas ! le seul lieux au monde où la terreur
humaine règne ! Mais j’aime m’imaginer que Là-bas, c’est le laboratoire de
la Paix. Justement
parce que la situation semble « si compliquée ». Mais un laboratoire
c’est aussi le lieu qui donne l’espoir. Parce que, si une expérience réussit
dans un laboratoire, elle donne touts les espoirs aussi pour une réussite
grandeur nature, à la mesure de toute la terre.
Oui,
le chemin est long ! Ne tardons donc pas de nous mettre en marche !
Tous
mes vœux !
Duša
Prenez connaissance de cet homme extraordinaire !
Spoznajte tega izrednega človeka !
Appreciate this remarcable man !
Life on Wheels La vie sur les roues…življenje na kolesih
Voyage d’un homme sur le chemin vers la révolution…
Moški potuje po stezah proti revoluciji…
One
man's journey on the path to revolution…
19 décembre
Deux
grandes femmes, leurs pensées se complètent. Contemporaines qui
s’ignoraient et que nous ignorons trop. Et pourtant, ce blog n’aurait peut-être
pas sa raison d’être si nous les écoutions davantage.
SIMONE
WEIL
« La
politique m'apparaît comme une sinistre rigolade. » (Œuvres)
« La
beauté, c’est l’harmonie du hasard et du bien. » (La pesanteur et la grâce)
« La
beauté séduit la chair pour obtenir la permission de passer jusqu’a l’âme.
Le
beau enferme, entre autres unités des contraires, celle de l’instantané et de l’éternel. »
(La
pesanteur et la grâce )
ETTY
HILLESUM
« Mais
pourquoi devrais-je réaliser quoi que se soit ? J’ai tout simplement à
être, à vivre, à tenter d’atteindre une certaine humanité. Tu ne peux pas tout
dominer par l’intelligence, laisse donc les fontaines du sentiment et de
l’intuition jaillir un peu, elles aussi.
Seul le
savoir qui mène à la sagesse vous apporte le bonheur, en tout cas me l’apporte
à moi, et non celui qui mène au pouvoir. Un peu de calme, beaucoup de douceur
et un peu de sagesse, quand je sens cela en moi, je vais bien. »
« Voilà
ce que doit être l’objectif final : conquérir soi-même une grande
simplicité intérieure, mais comprendre jusque dans ses plus fines nuances, la
complexité des autres. »
« Notre
unique obligation morale, c’est de défricher en nous-mêmes de vastes clairières
de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu’à ce que cette paix
irradie vers les autres. Et plus il y a de paix dans les êtres, plus il y en
aura aussi dans ce monde en ébullition. »
« La
connaissance c’est le pouvoir, mais seule la sagesse est liberté »
Extraits du
livre : Les écrits d’Etty Hillesum
POURQUOI SUIS-JE UN
ACTIVISTE
Voici
une belle vidéo, envoyée par ma jeune amie palestinienne. Elle ne m’avait
jamais posé la question dont parle Frank Barat. Parce qu’elle connaît la
réponse, sans doute. Comme dit Frank : « Être un activiste signifie
simplement être en vie ! » Ou dit d’une autre manière : être
engagé signifie tout simplement VIVRE !
Mais,
il est vrai, j’ai souvent entendu cette question et je suis toujours embarrassée
par elle. Alors que la réponse semble évidente !
ZAKAJ SEM
AKTIVIST
Poglejte si ta lep posnetek, ki mi ga je poslala moja mlada
palestinska prijateljica. Nikoli mi ni postavila vprašanja, o katerem govori
Frank Barat. Kajti ona gotovo pozna odgovor. Kot pravi Frank : « Biti
aktivist pomeni enostavno biti živ ! » Ali povedano na drugačen način :
biti angažiran enostavno pomeni živeti.
A res je, mnogokrat sem slišala to vprašanje, in tudi mene vedno
spravlja v zadrego. Ko pa je odgovor vendar tako jasen !
لماذا أنا ناشط سلام؟
شاهدوا هذا الفيديو الذي أرسلته
صديقتي الشابة الفلسطينية. فهي لم تسألني هذا السؤال الذي يتحدث عنه فرانك بارات, لأنها من غير ريب تعرف الإجابة. كما يقول فرانك:
" أن تكون ناشط يعني أن تكون على قيد الحياة". أو في كلمات أخرى: أن
تكون ملتزما يعني أن تكون حيا.
لكن هذه هي الحقيقة, مرات عديدة
سمعت هذا السؤال وهو يحرجني أيضا. حتى لو يبدو الجواب واضحا.
WHY AM I AN
ACTIVIST
Watch at this good video, sent by my young Palestinian
friend. She has never put me the question that Frank Barat is talking about. Because
she certainly knows the answer. As Frank says: “Being an activist is to be
alive.” Or in another words: being committed means simply being alive!
But, it is true, many times I have heard this question
and it embarrasses me too. Even though the answer seems evident.
N’oublions pas SALAH !
Nous sommes le 15 décembre. Dans 15 jours ce sera le « nouvel an » !
Tandis
que nous fêterons en France l’année nouvelle 2011, un jeune français,
totalement délaissé et ignoré par les autorités françaises, sera au fond
de sa prison israélienne.
Notre
solidarité n’a de cesse de se manifester toujours activement pour
obtenir sa libération. Car il n’a rien fait de répréhensible. Cela est
formellement établi. Et cela avait été reconnu devant sa mère par le
Conseiller diplomatique du Président de la République. Pour autant rien
ne bouge pour autant. Ah s’il s’appelait autrement que Salah…
Le 31 décembre prochain, cela fera 2115
jours que Salah sera en prison pour délit d’opinion politique. Il avait
20 ans quand il a été arrêté par l’armée israélienne. Il en a
aujourd’hui plus de 25. Très jeune c’est pourtant le plus vieux
prisonnier politique français en prison.
Nous
ne pouvons pas lui envoyer quelques cadeaux pour ce nouvel an afin
qu’il soit moins pénible pour lui. Envoyons-lui une carte postale ! Par
milliers ! Sans enveloppe. Et sans mentionner votre adresse, le courrier
vous reviendrai sans que Salah l’ait reçue !!
Son « adresse » :
Salah Hamouri
Doar nah Guilboa
10900 – Beit shean
Israël
VEČER S HASSANOM
BALAWIJEM
En
étroite collaboration entre l’Association France-Palestine Solidarité, notre
association, Jeunes Palestiniens en Chemin, a organisé vendredi passé, le 10
décembre, à Annecy, la conférence avec le journaliste palestinien, Hassan
BALAWI. Malgré la précipitation dans laquelle l’organisation a dû se faire, le
public était nombreux et surtout très motivé et averti. Les questions
auxquelles a répondu notre invité avec la franchise et courage, témoignaient de
l’intérêt porté au sujet proche-oriental et aussi de l’inquiétude pour la paix,
non seulement dans la région palestinienne mais dans le monde et dans l’avenir.
Une
maman est venue avec ses deux jeunes fils, les trois se sont assis au premier
rang et nous étions tous impressionnés par l’attention, non tant de la maman
que des jeunes ! Hassan m’a confié que c’est pour la première fois qu’il
ait reçu un cadeau, préparé pour lui par les enfants.
Nombreux
ont quitté la conférence admiratifs devant cette infatigable conviction des
Palestiniens qu’il faut poursuivre l’engagement pour la justice qui mène vers la Paix !
Nous
nous sommes quittés avec l’espoir de nous retrouver encore à Annecy, pour
prendre le temps de faire visiter la belle ville à Hassan et de donner encore
davantage de temps aux précieuses l’information et réflexion dont il peut nous
enrichir.« Ahlan-wa-sahlan
Hassan » !
V tesnem sodelovanju z združenjem
France-Palestine Solidarité je naše združenje Jeunes Palestiniens en Chemin
organiziralo v petek, 10. decembra, v Annecyju, konferenco s palestinskim
novinarjem Hassanom BALAWIJEM. Kljub naglici, v kateri smo morali organizirati
večer, so bili prisotni številni, zlasti pa motivirani in obveščeni. Vprašanja,
na katera je naš gost odgovoril odkrito in pogumno, pričajo o zanimanju za
bližnjevzhodno temo in tudi o zaskrbljenosti za mir, ne le na palestinskem
ozemlju temveč tudi na svetu in v bodočnosti.
Neka mamica je prišla s svojima dvema
mladima sinovoma, vsi trije so se namestili v prvi vrsti in bili smo neverjetno
prijetno presenečeni nad pozornostjo, ne nad mamičino temveč nad otrokovima. Hassan mi je
zaupal, da je prvič dobil darilo, ki so mu ga pripravili otroci. Zgoraj je slika.
Številni prisotni so po konferenci občudovali to neutrudljijvo
prepričanje Palestincev, da je potrebno nadaljevati angažma za pravico, ki vodi
do Miru !
Razšli smo se v upanju, da se spet srečamo v Annecyju, da si
vzamemo čas, da si bo Hassan lahko ogledal to lepo mesto ter da si vzamemo še
več časa za dragocene informacije in razmisleke, s katerimi nas lahko obogati.
« Ahlan-wa-sahlan Hassan » !
(« dobrodošel, Hassan »)
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Ilan
PAPPE, « nouveau historien israélien », à la conférence à Stuttgart,
le 26 novembre 2010.
Source : « Human Rights Newsletter »
ايلان بابية, "مؤرخ إسرائيلي
جديد", في مؤتمر فلسطين بشتوتغارت, بتاريخ 26 نوفمبر 2010.
Ilan PAPPE, « novi izraelski
zgodovinar », na konferenci v Štutgartu 26. novembra 2010.
Vir: “Human Rights Newsletter”
Ilan PAPPE, a “new Israeli historian”, on Palestine Conference in Stuttgart 26. November 2010
http://vodpod.com/watch/5039927-ilan-pappe-palestine-conference-in-stuttgart-26-november-2010
Source: Human Rights Newsletter
4 décembre
Hier
soir, un poignant témoignage de l’un des principaux meneurs de la résistance
non-violente populaire palestinienne, Iyad Burnat, à Genève, invité par le CUP.
Bil’in
est le premier village palestinien à avoir commencé ce type de résistance. En
dix ans, ce mouvement s’est répandu sur seize villages, aussi bien en
Cisjordanie qu’à Gaza et donne du fil à retordre à l’armée israélienne qui
exerce sa VIOLENCE BRUTALE sur ces villageois. Qu’elle est courageuse, cette
armée ! Surpuissante et surprotégée elle s’en prend avec toute sa cruauté
aux paysans qui ne demandent que de vivre en paix, avec leurs familles,
assurant un avenir de choix à leurs enfants ! Visitez aussi le site de Bil’in
et autres villages résistants :
Včeraj zvečer ; pretresljivo
pričanje enega glavnih voditeljev nenasilnega ljudskega palestinskega odpora,
Iyada Burnata, v Ženevi, kamor ga je povabil Kolektiv Nujnost za Palestino.
Bil’in je prva palestinska vas, ki je
začela s tovrstnim odporom. V desetih letih se je to gibanje razširilo na
šestnajst vasi, tako v Cisjordaniji kot v Gazi in predstavlja trd oreh za
izraelsko vojsko, ki pa izvršuje nad vaščani KRUTO NASILNOST. Kako je pogumna
ta vojska ! Nadmočna in nadzaščitena se z vsem nasiljem spravlja na kmete,
ki si ne želijo drugega kot živeti v miru, v družinskem krogu ter da bi mogli
zagotoviti svojim otrokom prihodnost po lastni izbiri.
Obiščite
tudi spletno stran Bil’ina in drugih odporniških vasi :
Yesterday evening; heartrending testimony of one of
the main leaders of the non-violent Palestinian popular resistance, Iyad
Burnat, in Geneva,
invited by the Collective Emergency Palestine.
Bil’in is the first Palestinian village having started
this kind of resistance. In ten years, this movement has touched sixteen
villages in West Bank and Gaza
and tangles the Israeli army which practices a CRUEL VIOLENCE upon the
villagers. How brave this army is! Over-powerful and over-protected, it falls
upon peasants wishing nothing else but living quietly, with their families and
assuring their children a future according to their own choice.
في مساء الأمس صدرت شهادة مفطره للقلب من قبل القائد
الفلسطيني في النضال الفلسطيني السلمي, إياد برناط, في جنيفا بدعوة من قبل اتحاد الطوارئ لفلسطين. (CUP)
بلعين هي أول قرية فلسطينية تبدأ في هذا النوع من
النضال. خلال عشرة سنين استطاعت هذه الحركة في لمس ستة عشر قرية في الضفة الغربية
وغزة, ونجحت في تشويش الجيش الإسرائيلي الذي يمارس عنف وحشي اتجاه سكان هذه القرى.
يا له من جيش
شجاع! مقوى و محمي, ينهار على القرويين الذين يتمنون الحياة الهادئة مع عائلاتهم
كافلين مستقبل أطفالهم وفق اختيارهم.
بإمكانكم زيارة موقع بلعين وغيرها من القرى المناضلة.
http://www.bilin-village.org/
1 décembre
Savez-vous que la campagne mondiale BDS, en faveur des Palestiniens, a un célèbre précédent ? En Angleterre, dès le milieu du 18e siècle, en faveur de l’abolition d’esclavage. Certains groupes, comités lançaient des campagnes, diffusaient des affiches, organisaient des conférences, mettant en garde contre l’injustice, appelant même au boycott de certains produits venus des colonies. La lutte fut longue mais nous connaissons les conséquences heureuses dont les Droits de l’Homme ne sont pas encore entièrement victorieux.
La principale résistance contre l’abolition venait des intérêts économiques qui voulait s’enrichir sans limites grâce aux produits des colonies. De nos jours, s’y rajoute un autre intérêt-danger : l’enrichissement dû à l’armement.
Se trouve-t-il en France ou ailleurs un courageux et digne descendant de Victor Schoelcher ? En chacun d’entre nous se trouve sa graine.
Duša
Ali veste, da ima svetovna kampanja BDS, v prid Palestincem, slavnega predhodnika ? V Angliji, od polovice 18. stoletja, v prid odpravi suženjstva. Nekatera združenja, komiteji so sprožali kampanije, širili letake, organizirali konference, opozarjali na krivičnost, pozivali so celo h bojkotu nekaterih proizvodov iz kolonij. Boj je bil dolg, a poznamo srečne posledice, čigar še nedokončni zmagovalci so Človekove pravice.
Glavni odpor proti odpravi je bil ekonomski interes, ki se je brezmejno bogatil s kolonialnimi proizvodi. Dandanes je poleg tega še en drug interes-nevarnost: obogatitev na račun oboroževanja.
Ali
je kje v Franciji kakšen pogumen in vreden naslednik Victorja
Schoelcherja ? Vsakdo od nas nosi v sebi njegovo zrno.
Duša
Voyez la merveilleuse Reem aussi à la page « Accueil »
et écoutez-la ici :
Oglejte si čudovito Reem tudi na strani « Accueil »
in poslušajte jo :
Look at the page « Accueil » to see
the marvelous Reem and listen to her here:
30 novembre
PRÊTRE DE GAZA
DUHOVNIK IZ
GAZE
Cette
rencontre a eu lieu en septembre 2009. Qu’est-ce qui a changé depuis ? Un
an après, restent les paroles presque prophétiques : la mise en garde
lancée à nous tous. Depuis, un livre est sorti, je vous recommande vivement ce
témoignage ! Et depuis, à plusieurs reprises, il n’a pas eu l’autorisation
de se rendre en France alors qu’il y a été invité. Mais a pu se rendre dans
d’autres pays européens.
Curé à Gaza,Manuel MUSALLAM,entretiens avec Jean-Claude Petit, Ed. de l’Aube,
collection Monde en cours
« Il est plus facile de trouver un pape
qu’un prêtre pour Gaza ! », me lance vers la fin de la rencontre le
père Manuel Musallam, abuna Manuel, « le prêtre de Gaza ». Un des
rares moments où il a ri. C’est ainsi qu’il a expliqué la nomination de son
successeur.
Depuis le mois de mai, il
n’est plus à Gaza. Il est rentré prendre sa retraite dans son village natal,
Bir Zeit. «Je ne pouvais plus rester. J’ai laissé derrière moi des gens qui
souffrent. » Ses yeux s’embrument.
Il n’en pouvait plus, il
est fatigué des 14 années de services au milieu du peuple qui y vit, son peuple
qui souffre là l’extrême des horreurs. 14 années de luttes et d’engagement pour
la Paix, au nom
de Celui qui est venu proclamer la
Paix pour toutes les nations.
Il a laissé derrière lui
les amis, vivants ou tués, désespérés ou encore dans l’espérance, chrétiens ou
musulmans ou sans confiance. Non, il ne les a pas laissés derrière lui, il les
a tous emportés dans son cœur, meurtri comme ce bout de terre palestinienne
pour lequel il continue son engagement.
Difficilement, parce qu’il
n’a pas le droit de bouger de Bir Zeit. Les autorités israéliennes ne le lui
permettent pas, bien qu’il se trouve sur le sol palestinien. Soyons plus
précis, sur le sol des Territoires occupés.
Malgré son histoire,
unique dans le parcours palestinien et pourtant tellement semblable aux
parcours de tant de familles palestiniennes depuis 1948, une bonhomie sincère
émane de cet homme à l’intelligence innocente et tellement lucide.
Malgré tout ce qu’il a vu, il n’a de cesse de
clamer qu’il n’est pas contre les juifs, ils font partie du pays. Il en veut aux sionistes.
«Nous ne sommes pas contre
les juifs, nous vivons ensemble depuis toujours. Mais l’état d’Israël n’est pas
génétiquement fait pour être un état. Ce n’est pas un peuple qui a crée les
Israéliens, ce n’est pas un seul peuple, ce sont des citoyens des pays
différents avec des histoires différentes. Tel Aviv n’a jamais été juive, la Galilée non plus. Les
Israéliens ne vivent pas chez eux !
Le Mur des lamentations
n’est pas juif. Il faut lire les lamentations de Jérémie, ce sont des civilisations
de Palestine qui croyaient en judaïsme.
Nous avons vu des crimes,
l’humiliation, Jérusalem divisée, le mur, les frontières, les check points, les
prisonniers, les colonies, personne ne nous prend au sérieux ! »
- Est-ce que le nouveau
gouvernement américain peut donner quelques espoirs ? Surtout en exigeant
l’arrêt de la colonisation ?
« La paix en
Palestine n’est pas une question ou un problème des colonies ou du mur
d’apartheid. La paix est une question de JUSTICE, du DÉVELOPPEMENT et de la VÉRITÉ. Les États Unis
ont arrêté tout cela par des vetos différents, pour soutenir Israël. Nous, les
Palestiniens, nous avons l’impression qu’Obama, avec toute sa bonne volonté,
risque d’être dupé et affaibli par ses conseillers. Il trouvera, avec
Netanyahu, un compromis pour retarder pour des mois le processus de la paix et
Israël va JUDÉISER Jérusalem en construisant de nouvelles colonies. Alors que la Loi internationale interdit
toute occupation de terre par la force. Réfléchissons et agissons pour arrêter
l’occupation de la Palestine
et imposons les frontières à l’état d’Israël, au lieu de parler des colonies
qui devraient être déplacées grâce à une solution et un compromis de la paix.
Cela n’a pas de sens de parler des colonies tout en maintenant l’embargo sur
Gaza et en torturant une nation. L’embargo est une réelle occupation, non
seulement d’une nation mais aussi de la terre des autres. Il faut arrêter
l’occupation et la Paix
deviendra réalité, non seulement de l’ancre sur du papier.
Nous les Palestiniens ne
sommes pas pessimistes mais les solutions proposées (les tribunaux, la
diplomatie…) ce sont des jeux d’enfants.
Il faut clarifier si les sionistes sont de bonne volonté. Prendre
ce qui est chez l’autre c’est du vol. Priver les Palestiniens du retour et le
donner en même temps aux juifs n’est pas juste !
Est-ce que la construction
de la paix appartient qu’aux seuls Palestiniens ?
Nous devrions faire des choses ensemble. Le développement -
c’est la colonne de la paix.
Mais pour le moment, il
n’y a pas de possibilité pour la
Paix ! Il n’y a pas de principe de potentiel de la paix. Gaza continue, c’est pire
qu’avant, tous les jours ! »
Quelques jours plus tard
j’ai assisté à la messe dans l’église de Bir Zeit où il remplaçait le prêtre
titulaire.
De la nef, quittant la
chaire, il se donnait avec la générosité de tout son être, avec toute son ardeur,
sans tenir compte de son corps malade et fatigué, il expliquait les
significations du signe de croix. Les fidèles buvaient ses paroles dont ils
poursuivaient la réflexion autour du café servi après la messe.
Aucun doute, il poursuivra
son engagement pour la Paix,
pour Gaza. Nous avons ensemble formulé quelques idées où nous aurions besoin
d’être aidés.
Duša Zgonec, septembre 2009
A la suite de cette
rencontre, nous avons organisé ensemble la prière commémorant l’attaque sur
Gaza, prière dite le 22 décembre 2009 dans de nombreux pays et dans de
nombreuses langues. Et dans de nombreuses Églises du monde.
Srečanje se je zgodilo septembra
2009. Ali se je od takrat kaj spremenilo ? Leto zatem so ostale le njegove skorajda preroške besede, opozorilo,
namenjeno nam vsem. Medtem je izšla knjiga pogovorov in njegovo pričevanje vam
iz srca priporočam. Čeprav je bil v Francijo večkrat povabljen, mu izraelske
oblasti niso dale dovoljenja za potovanje. Vendar pa je
vseeno uspel priti v nekatere druge evropske države.
Duhovnik v Gazi,Manuel MUSALLAM, pogovori
z Jeanom-Claudeom Petitom, Založba l’Aube, zbirka Monde en cours
« Lažje
je najti papeža, kot pa duhovnika za Gazo ! », mi je proti koncu
srečanja dejal pater Manuel Musallam, abuna Manuel, « duhovnik v
Gazi ». Eden redkih trenutkov, ko se je nasmejal. Na ta način je tudi
pojasnil, kako je prišlo do imenovanja njegovega naslednika.
Od meseca
maja ni več v Gazi. Pokoj je želel preživeti v svoji rodni vasi Bir Zeit.
«Nisem mogel več ostati. A za menoj sem pustil ljudi, ki trpijo. » Njegove
oči so se zameglile.
Ni zmogel
več, utrujen po 14 letih službovanja med ljudmi, katerih trpljenje presega vse
skrajnosti. 14 let boja in prizadevanja za mir, v imenu Njega, ki je prišel in
proglasil mir za vse narode na zemlji.
Za seboj je
pustil prijatelje, še živeče ali ubite, obupane in še upajoče, kristjane in
muslimane, tiste, ki nimajo vere. Ne, ni jih pustil, odnesel jih je s
seboj, v svojem srcu, trpečem kot ta košček palestinske zemlje, za katero se še
naprej bori. Kar je težko, saj ne sme zapustiti Bir Zeita. Izraelske oblasti mu
prepovedujejo gibanje po palestinski zemlji, bolj natancno, po zemlji, ki se
sedaj imenuje Zasedena ozemlja.
Njegova
zgodba je hkrati edinstvena in podobna življenskim potem mnogih palestinskih
družin po letu 1948. V njem zlahka prepoznamo nedolžno, a lucidno inteligenco.
Navkljub hudim preizkušnjam, ki jih je prestal, iz njega izžareva iskrena
dobrodušnost.
Nikoli ni
prenehal ponavljati, da ni proti Židom, ki so zanj del te dežele. Njegova jeza
je usmerjena proti sionistom.
«Nič nimamo proti Židom, z njimi že
od nekdaj živimo skupaj. A Izrael genetsko ni narejen tako, da bi bil država.
Izraelci niso en narod, prihajajo iz mnogih dežel, z različno zgodovino. Tel
Aviv nikoli ni bil židovsko mesto, Galileja ravno tako ne. Izraelci ne živijo
na svojem ! Zid objokovanja ni židovski, brati je treba Jeremijeve
Žalostinke. Gre za palestinske civilizacije, ki so sprejemale židovstvo.
Priče smo
bili zločinom, poniževanjem, delitvi Jeruzalema, gledamo zid, meje, kontrolne
točke, zapornike, kolonije, nihče nas ne jemlje resno !
- Ali lahko
nova ameriška vlada v nas vzbudi vsaj nekaj upanja ? Še posebej
tako, da zahteva zaustavitev naseljevanja kolonov ? « Mir v Palestini
ni vprašanje ali problem kolonij oziroma zidu apartheida. Mir je vprašanje
PRAVICE, RAZVOJA in RESNICE. Združene države, ki podpirajo Izrael, so z vetom
zaustavile vse dosedanje pobude za rešitev problema. Palestinci menimo, da
Obama, kljub dobri volji, ki jo je pokazal, tvega, da ga bodo zavedli in
zaustavili njegovi svetovalci. Skupaj z Netanjahujem bo našel kompromis,
mirovni proces se bo zavlekel za mesece in mesece, medtem pa bo Izrael z
graditvijo novih kolonij spremenil Jeruzalem v židovsko mesto. Kako je to
mogoče, ko pa mednarodni zakoni vendarle prepovedujejo vsakršno nasilno
okupacijo ?
Razmislimo in delujmo tako, da bo zaustavljena
kolonizacija Palestine.
Namesto da razpravljamo, kako bi kolonije premaknili na drugo mesto zato, da bi
se našla rešitev in kompromis za vzpostavitev miru, od Izraela rajši zahtevajmo,
da začrta svoje meje, Nobenega smisla nima, da govorimo o kolonijah, medtem ko
je Izrael vzpostavil blokado Gaze, kar pomeni mučenje celotnega naroda. Blokada je
resnična okupacija, ne le celotnega naroda, temvec tudi zemlje, ki pripada
drugim. Le s koncem okupacije bo Mir postal resničnost, ne le prazna beseda.
Mi Palestinci nismo pesimisti, a rešitve, ki nam jih
predlagajo (sodišča, diplomacija …), so podobne otroškim igricam. Najprej bi
bilo potrebno razjasniti namene sionistov. Vzeti nekaj, kar pripada nekomu
drugemu, je kraja. Preprečiti vrnitev Palestincev na njihovo lastno zemljo,
hkrati pa Židom omogociti, da se na tej zemlji naseljujejo, ni pravično ! Ali je
graditev miru odvisna le od Palestincev ?
Cilje bi
morali uresničevati skupaj. Razvoj je steber miru. A zaenkrat ni nobene
možnosti za mir. Niti načela za potencialni mir ni. Gaza se nadaljuje, vsak
dan, hujše je kot prej ! »
Nekaj dni po
najinem pogovoru sem prisostvovala maši v cerkvi v Bir Zeitu, kjer je pater
Musallam nadomeščal tamkajšnjega duhovnika. Ko je sestopil s prižnice in začel
razlagati, kakšen je pomen znaka križa, se je razdajal z vso svojo
radodarnostjo in gorečnostjo, ne da bi pazil na svoje utrujeno in bolno telo.
Verniki so dobesedno požirali njegove besede, razmislek pa se je nadaljeval ob
kavi, s katero so postregli po maši.
Brez dvoma
bo nadaljeval z napori za mir, za Gazo. Skupaj smo oblikovali nekaj zamisli, za
njihovo uresničitev pa bi potrebovali pomoč.
Duša Zgonec,
september 2009
Prevedla, traduit par
Nina Jerkič
Po najinem
srečanju sva ob komemoraciji
napada na Gazo skupaj organizirala molitev, ki je bila 22. decembra 2009
izrečena v mnogih jezikih in v mnogih deželah. In v mnogih Cerkvah po svetu.
Nous
ne devons JAMAIS oublier les Palestiniens d’Israël. Certes, ils sont Arabes
mais ils sont d’abord Palestiniens
Voici
le site du Centre juridique de la minorité arabe en Israël :
http://www.adalah.org/newsletter/eng/nov10/nov10.html
http://www.adalah.org/newsletter/eng/nov10/nov10.html
يجب أن لا ننسى الفلسطينيين في إسرائيل. بالطبع هم عرب لكنهم فلسطينيون
بالأول.
رابط المركز القانوني لحقوق الأقلية العربية في إسرائيل :
NIKOLI ne smemo pozabiti Palestincev v Israelu. Seveda, so Arabci, a v prvi vrsti so Palestinci.
Tu je spletna stran Pravnega centra za arabsko manjšino v Izraelu :
We should NEVER forget Palestinians in Israel. Certainly,
they are Arabs but first of all they are Palestinians.
Here is the link of The Legal Center for Arab Minority
Rights in Israel:
ÉCOUTE, Ô MONDE, LA VOIX DE VIE
D’UNE MÉRE EN DEUIL SANS FIN !
POSLUŠAJ, O SVET, GLAS ŽIVLJENJA MATERE V VEČNEM ŽALOVANJU !
LISTEN, O WORLD, THE VOICE OF LIFE OF A MOTHER IN AN ENDLESS
MOURNING!
19
novembre 2010
Dr Nurit Peled-Elhanan est la maman de Smadar Elhanan, une fille de 13 ans
tuée en septembre 1997 lors d’un attentant suicide à Jérusalem.
Permettez-moi, tout d’abord, de vous remercier pour votre invitation à
cette journée. C’est toujours un honneur et un plaisir d’être ici parmi vous,
au sein du Parlement Européen.
Toutefois, je dois avouer qu’il aurait été plus judicieux si vous
aviez invité une femme Palestinienne à ma place, car les femmes qui souffrent
le plus dans mon pays sont les femmes Palestiniennes. C’est pourquoi je
voudrais dédier mon discours à Miriam R’aban et son époux Kamal de Bet Lahiya
dans la Bande de Gaza, dont les cinq petits enfants avaient été tués par des
soldats israéliens alors qu’ils cueillaient des fraises dans la fraiseraie
familiale. Evidemment, ce meurtre ne sera jamais jugé. Lorsque j’ai demandé aux
organisateurs la raison pour laquelle une invitation n’a pas été adressée à une
femme Palestinienne, on m’a répondu que cela risquerait de trop focaliser les
discussions.
J’ignore ce qu’est la violence non localisée. Je sais par contre que le
racisme et la discrimination, bien qu’ils soient des concepts théoriques et des
phénomènes universels, ont toujours un impact local. La douleur, tout comme
l’humiliation, l’abus sexuel, la torture, la mort et même les cicatrices sont
tous locaux.
Cependant, il est quand même déplorable de constater que la violence
qu’exercent le gouvernement israélien et son armée sur les femmes
Palestiniennes se soit répandue à travers tout le globe. En fait, la violence,
quelle soit de l’état ou de l’armée, collective ou individuelle est aujourd’hui
le sort des femmes musulmanes, pas uniquement en Palestine, mais partout dans
le monde ; dans chaque contrée où le monde occidental émancipé tend et
impose son empreinte impérialiste. C’est une violence qui n’est presque jamais
abordée et qui est passivement tolérée par la plupart des personnes en Europe
et au Etats-Unis. Tout cela parce que le soi-disant monde libre craint la
matrice musulmane.
La Grande France, par exemple, dont la devise est « Liberté,
Egalité, Fraternité » a peur des petites filles voilées. De son côté, le
Grand Israël craint la matrice Musulmane que ses ministres désignent comme une
menace démographique.
La toute-puissante Amérique et la Grande Bretagne sont en train de
corrompre, respectivement, leurs citoyens en leur transmettant une peur aveugle
à l’égard des Musulmans. Ces derniers sont appelés de tous les noms d’oiseaux
et décrits comme étant des ignobles, des primitifs, des sanguinaires en dehors
du fait qu’ils soient anti-démocratie, chauvins et producteurs en masse de
futurs terroristes. Pourtant, les individus qui détruisent le monde aujourd’hui
ne sont pas Musulmans ; l’un d’entre eux est un fervent Chrétien, l’autre
est Anglican et un troisième qui est juif non pratiquant.
Je n’ai jamais fait l’expérience des souffrances subies chaque jour
et chaque heure par les femmes Palestiniennes, et j’ignore la nature de la
violence qui transforme la vie d’une femme en un enfer permanent. Ces femmes
souffrent le martyre à cause de la torture mentale et physique endurée au
quotidien. Elles sont privées de leurs droits humains les plus fondamentaux et
du droit de chacun à jouir d’une dignité et d’une intimité. En effet, à
n’importe quel moment de la journée, comme de la nuit, leurs maisons sont
prises d’assaut et ces femmes, sous la menace de l’arme, sont forcées de se
dévêtir, laissées nues devant des étrangers et sous les yeux de leurs propres enfants.
Ces femmes, dont les maisons sont démolies, sont privées de tous moyens
d’existence et d’une vie familiale normale. Tout cela ne fait pas partie de mon
expérience personnelle. Cependant, je suis victime de la violence à l’encontre
des femmes dans la mesure où la violence contre les enfants n’est autre qu’une
violence contre les mères.
En effet, je considère les femmes Palestiniennes, Irakiennes et
Afghanes comme mes sœurs car nous sommes toutes à la merci des mêmes criminels
sans scrupule qui se sont autoproclamés leaders du monde libre et émancipé.
Hélas, c’est au nom de cette liberté et de cette émancipation qu’ils volent nos
enfants.
En outre, un véritable conditionnement et un lavage de cerveau
intense ont aveuglé les mères Israéliennes, Américaines, Italiennes et
Britanniques. Elles ne peuvent plus réaliser que les seules sœurs et alliées
qu’elles peuvent avoir dans ce monde sont les mères Musulmanes Palestiniennes,
Irakiennes ou Afghanes, dont les enfants sont tués par les nôtres, ou bien, choisissent
de se faire exploser et de voler en morceaux en emportant notre progéniture
avec eux.
Elles ont donc perdu la faculté d’analyser puisque leur cerveau a été
conditionné ou même infecté par des virus produits par les politiciens. Ces
virus, bien que dissimulés sous plusieurs appellations glorieuses comme
Démocratie, Patriotisme, Dieu ou Patrie, sont en réalité identiques. Ainsi, ils
découlent d’idéologies fausses et erronées visant à enrichir les riches et à
donner le pouvoir aux puissants.
C’est pourquoi, nous sommes toutes victimes d’une violence à la fois
mentale, psychologique et culturelle qui nous transforme en un groupe homogène
constitué de mères endeuillées ou potentiellement endeuillées.
Les mères occidentales, du fait de tous les enseignements qu’elles
reçoivent, sont persuadées que leur matrice est un atout national alors que
celle des Musulmanes n’est qu’une menace internationale. On leur a
malheureusement enseigné de ne jamais s’écrier : « Je l’ai mis au
monde, je l’ai allaité, il est à moi et je n’accepterais jamais qu’il fasse
partie de ceux dont la vie est ne vaut pas un sou, puisque moins précieuse que
le pétrole, et dont l’avenir ne vaut pas un morceau de terre ».
En fait, nous sommes toutes terrorisées par une éducation qui envenime
nos esprits et qui nous pousse à croire que tout ce que nous pouvons faire est
de prier pour que nos enfants retournent chez eux, ou bien de se montrer fières
devant leurs corps sans vie.
Nous avons toutes été, faut-il le souligner, élevées de manière à
supporter en silence toutes ces épreuves, à contenir notre peur et notre
frustration, à soigner notre anxiété avec le Prozac, mais à ne jamais acclamer
Mère Courage en public. Ne jamais être une véritable maman juive, italienne ou
irlandaise.
Je suis une victime de la violence d’Etat. Mes droits naturels et
civils en tant que mère ont été violés et continuent de l’être car j’appréhende
le jour où mon fils, ses 18 ans fêtés, me sera arraché et sera emmené loin de
moi pour servir de pion entre les mains des criminels appelés Sharon, Bush et
Blair ainsi que leur clan des généraux assoiffés de sang, de pétrole et de
terre. Eu égard au monde dans lequel je vis, à l’état dans lequel je vis, au
régime auquel je suis soumise, je n’oserais sûrement pas proposer aux femmes
Musulmanes des idées pour changer leurs vies. Je ne voudrais pas qu’elles se
dévoilent la tête ou qu’elles adoptent une méthode différente pour élever leurs
enfants. Je ne me permettrais pas de les conseiller vivement de bâtir et
d’instaurer des Démocraties suivant le modèle occidental qui les méprise, elles
et les leurs.
Je voudrais seulement leur demander humblement d’accepter d’être mes
sœurs. Je voudrais leur avouer que je reste admirative devant leur persévérance
et leur courage pour ne pas abandonner, pour continuer à avoir des enfants et
surtout, pour préserver une vie familiale empreinte de dignité en dépit des
conditions de vie absurdes imposées par mon monde.
Je voudrais également leur assurer que la même douleur qui nous
déchire nous a unies car nous sommes toutes victimes de la même violence, même
s’il faut reconnaître que leur souffrance surpasse la nôtre puisque ce sont
elles que mon gouvernement et son armée, financés par mes impôts, maltraitent
et malmènent.
Par ailleurs, je tiens à signaler que l’Islam en soi, comme le
Judaïsme en soi et même le Christianisme, ne constituent aucune menace pour
moi. Par contre, la véritable menace émane de l’impérialisme américain, de
l’indifférence et de la coopération européenne, du racisme israélien et de son
système d’occupation hostile. Et c’est le racisme, la propagande pédagogique et
la xénophobie imprimée dans les esprits qui incitent et amènent les soldats
israéliens, pour des « prétendus » motifs de sécurité à sommer les
femmes Palestiniennes, sous la menace de l’arme, de se déshabiller sous les
yeux de leurs enfants. C’est aussi l’extrême mépris et manque de respect et de
considération qui conduisent les soldats américains à violer des femmes
Irakiennes. Les même raisons autorisent les geôliers israéliens à enfermer des
jeunes femmes dans des conditions des plus inhumaines et barbares, en l’absence
d’un minimum d’hygiène.
Les femmes prisonnières sont privées d’électricité pendant l’hiver, d’eau
ou de matelas propres. Pire encore, elles sont séparées de leurs bébés nourris
au sein et de leurs petits enfants. Le supplice se poursuit pour ces femmes
pour lesquelles le chemin de l’hôpital est barré, celui de l’éducation bloqué,
leurs terres confisquées, leurs arbres déracinés, et travailler leurs terres et
champs leur est désormais interdit.
J’essaie de me mettre à la place des femmes Palestiniennes, mais je
peine à les comprendre ou à comprendre et à sentir leur douleur. J’ignore aussi
combien j’aurais survécu à une telle humiliation et à un tel irrespect de la
part du monde entier.
Par contre, ce dont je suis entièrement consciente est que la voix
des mères à été très longtemps étouffée dans cette planète dévastée par la
guerre. Comment peut-on ouïr et témoigner des pleurs des mères si elles ne sont
pas invitées à des forums internationaux comme celui d’aujourd’hui ?
Même si tout ce que je possède n’est pas exhaustif, je demeure
convaincue, sans jamais l’oublier, que ces femmes sont mes sœurs et que mon
devoir envers elles consiste à pleurer pour elles, à me battre pour elles. Il
faudrait se rappeler que ces femmes perdent leurs enfants dans des fraiseraies
ou sur des routes crasseuses près des check-points. Sur le chemin de l’école,
ils sont ciblés par les tirs de nos enfants qui ont été élevés suivant le
concept leur dictant que l’amour et la compassion sont liés à la race et à la
religion.
Devant toutes ces femmes et tous ces enfants trahis, je ne peux
qu’apporter mon soutien tout en reprenant la question d’Anna Akhmatova (une
autre femme ayant vécu sous un régime de violence contre les femmes et les
enfants) : Pourquoi est-ce que ce filet de sang déchire le pétale de ta
joue ?
Ali
res potrebujete slovenski prevod? Povejte v rubriki “Commentaries”.
Vous avez vraiment besoin de la
traduction en français? Dites-le dans la rubrique « Commentaires ».
Of scorpions, settlers, soldiers, and springs
http://www.qumsiyeh.org/ofscorpionssettlerssoldiersandsprings/
Dr. Mazin Qumsiyeh reports on a field visit to an area heavily impacted by
the occupation in the Jordan valley
We spent two days in the Auja area north of Jericho on a field trip to
survey what remains of the animals and plants in one of hundreds of areas
directly devastated by Israeli occupation policies. Our host and guide was
Mubarak Zawahra, a father of seven young children who lives near Bethlehem
but his mother and many of his brothers live in the Jordan valley. The
family are considered Bedouins. Bedouins are not nomads. Before their
lives were restricted and devastated by the occupation they usually held two
locations (one for the winter months and one for the summer months). They
relied on their economy on flocks of sheep and goats that they grazed in the
wide open areas around the two locations. They also raised pigeons and
chickens and occasionally planted crops.
Mubarak's father was so successful at what he did that at one point he and
his 16 children had over 1000 head of sheep and goats. It was not an easy
life and required very hard work. Their life meant covering many miles
every day to reduce overgrazing. Spending over 12 hours daily walking rough
terrains, Bedouins come to know every small path, wadi, tree, cave,
depression etc. over vast areas. Their encyclopedic knowledge of their
surroundings is astounding. They have stories to tell you about every
feature of their landscape, every animal and every plant. Even as a
seasoned biologist, I always learn new things from going out with Bedouins
about nature. They have unique names even for the different species of
desert land snails. They can tell you of natural treatments to different
maladies. While life was difficult, it was a life that functioned in
harmony with nature and with spiritual matters for thousands of years. Their
generosity and kindness to strangers is legendary. Disputes were mostly
solved by tribal traditional laws. The fields were not overgrazed and
nature was left untouched. The balance was maintained and tranquility
prevailed and as Mubarak told me in the evening after a very hard day of
work in the fields, the best time was to sit after a meal, drink strong
sweet tea seasoned with wild mint surrounded by loved ones and look at clear
skies dotted with brilliant stars.
That life of course is slowly ending. The Zawahra's saga is just an
example. Colonial Jewish settlements in two main locations of the Zawahra's
domain (in the hills around Bethlehem and in the Jordan valley) have made it
impossible for the Zawahras to continue the Bedouin way of life. In the
Bethlehem district, Israeli colonies, security zones, army bases etc now
control the vast majority of the rich lands. The remaining land is
basically the developed Palestinian areas with few open areas. With less
than 5% of the open range areas of the Bethlehem district left available for
grazing, the impact was devastating: 1) significant decrease in number of
animals (even as the human population more than trippled in the past 45
years), and 2) the forced overgrazing on the few remaining open areas had a
devastating ecological effect. It is sad to compare biodiversity in the
Bethlehem area today versus what I saw 40 years ago. Many species can no
longer be found in the hills of Bethlehem (both plants and animals). Some
areas are so barren that the only living animals I can see in the late
summer and fall months are humans, goats (more hardy than sheep), and flies.
These were areas that 40 years ago, I could show you at least 40 species in
a span of 2 hours.
The second domain of the Zawahras is in the Jordan valley a few kilometers
north of Jericho in the Wadi Auja area. This valley had until a few years
ago water flow year round estimated at 9 million cubic meters coming from
the hills near Ramallah and flowing into the Jordan valley to feed the river
Jordan. It made a beautiful oasis that attracted thousands of visitors year
round for recreation. Downstream, agriculture has flourished. Farms had
been established and the tranquil village of Auja with 7000 residents
including Christians and Muslim farmers and Bedouins flourished. My school
mate Imad Mukarkar took me to his family farm there when we were in high
school over 35 years ago and I distinctly remember bountiful citrus fruit,
bananas, vegetables of all kinds etc. On Tuesday night as we stretched nets
to catch bats, we chatted with his brother Khalid who is struggling to
maintain the family farm. He explained how even the well water he relied on
is decreasing in output both in quality and quantity while the settlers
nearby have unlimited water to grow corn and even watermelons. A way of life
is slowly being squeezed for the Palestinians and created for colonial
Jewish settlers. These settlers looking for short term political
achievements have no clue about the long term consequences of their
policies.
Stealing water via pipes at the hills and bringing it to the Jewish settler
communities also via closed pipes dried up the natural flow of water in Wadi
Auja. The oasis is no longer an oasis. The valley now has water only in
the brief rainy season (for about two months at best) whern up until the
late 1990s had water year-round. The crisis of water is so desperate that
winter rain runoff will be collected via a dam adding to the changes created
by the Israeli water theft. Desertification (already a problem because of
global warming) has thus accelerated. The rich valley fauna and flora was
devastated. We did manage to record three species of scorpions, two species
of bats, spiny mice, five species of birds, two lizards, a desert fox, and
struggling desert trees and shrubs. We were interrupted once by an Israeli
military patrol who wanted to know what we were doing and seemed bemused by
our scorpions. One soldier stated that they kill many of them. I did not
want to argue but I did think in my mind that scorpions are really much
kinder than some people since they do kill only for food or to defend
themselves.
Comparing field work now and three decades ago, we can see dramatic
differences. For example I distinctly recall over 20 species of birds seen
in one morning and we now found no frogs, an important environmental
indicator, when there used to be plenty. The loss of biodiversity meant a
loss of livelihood for the native Palestinians who live in this area. The
Zawahra family who had hundreds of sheep and hundreds of goats now have few
animals and struggle to find menial jobs to make a living. And farmers like
Khalid Mukarker who used to get plentiful agricultural produce have seen
their costs quadruple and their output decline. Local animals and plants
lost are irreplaceable.
The quality of water and air deteriorates year after year which will make it
eventually impossible even for the colonial settlers to continue to live
here. Short term political thinking of Zionists once again trumps long term
planning. There is clearly a very heavy economic and ecological cost of
colonialism. Urgent studies and documentation are needed for areas like
Al-Auja and increased activism to end this colonial occupation as quickly as
possible. Time is not on our (human) side. Very soon, the damages done to
the environment will make life impossible for all of us (Jews, Christians,
Muslims, other animals, and plants) in this (un)holy Land.
Thanks to Mubarak, his family, my wife, my student Michael and his brother
Majd for help in making this trip successful.
16 novembre
the occupation in the Jordan valley
We spent two days in the Auja area north of Jericho on a field trip to
survey what remains of the animals and plants in one of hundreds of areas
directly devastated by Israeli occupation policies. Our host and guide was
Mubarak Zawahra, a father of seven young children who lives near Bethlehem
but his mother and many of his brothers live in the Jordan valley. The
family are considered Bedouins. Bedouins are not nomads. Before their
lives were restricted and devastated by the occupation they usually held two
locations (one for the winter months and one for the summer months). They
relied on their economy on flocks of sheep and goats that they grazed in the
wide open areas around the two locations. They also raised pigeons and
chickens and occasionally planted crops.
Mubarak's father was so successful at what he did that at one point he and
his 16 children had over 1000 head of sheep and goats. It was not an easy
life and required very hard work. Their life meant covering many miles
every day to reduce overgrazing. Spending over 12 hours daily walking rough
terrains, Bedouins come to know every small path, wadi, tree, cave,
depression etc. over vast areas. Their encyclopedic knowledge of their
surroundings is astounding. They have stories to tell you about every
feature of their landscape, every animal and every plant. Even as a
seasoned biologist, I always learn new things from going out with Bedouins
about nature. They have unique names even for the different species of
desert land snails. They can tell you of natural treatments to different
maladies. While life was difficult, it was a life that functioned in
harmony with nature and with spiritual matters for thousands of years. Their
generosity and kindness to strangers is legendary. Disputes were mostly
solved by tribal traditional laws. The fields were not overgrazed and
nature was left untouched. The balance was maintained and tranquility
prevailed and as Mubarak told me in the evening after a very hard day of
work in the fields, the best time was to sit after a meal, drink strong
sweet tea seasoned with wild mint surrounded by loved ones and look at clear
skies dotted with brilliant stars.
That life of course is slowly ending. The Zawahra's saga is just an
example. Colonial Jewish settlements in two main locations of the Zawahra's
domain (in the hills around Bethlehem and in the Jordan valley) have made it
impossible for the Zawahras to continue the Bedouin way of life. In the
Bethlehem district, Israeli colonies, security zones, army bases etc now
control the vast majority of the rich lands. The remaining land is
basically the developed Palestinian areas with few open areas. With less
than 5% of the open range areas of the Bethlehem district left available for
grazing, the impact was devastating: 1) significant decrease in number of
animals (even as the human population more than trippled in the past 45
years), and 2) the forced overgrazing on the few remaining open areas had a
devastating ecological effect. It is sad to compare biodiversity in the
Bethlehem area today versus what I saw 40 years ago. Many species can no
longer be found in the hills of Bethlehem (both plants and animals). Some
areas are so barren that the only living animals I can see in the late
summer and fall months are humans, goats (more hardy than sheep), and flies.
These were areas that 40 years ago, I could show you at least 40 species in
a span of 2 hours.
The second domain of the Zawahras is in the Jordan valley a few kilometers
north of Jericho in the Wadi Auja area. This valley had until a few years
ago water flow year round estimated at 9 million cubic meters coming from
the hills near Ramallah and flowing into the Jordan valley to feed the river
Jordan. It made a beautiful oasis that attracted thousands of visitors year
round for recreation. Downstream, agriculture has flourished. Farms had
been established and the tranquil village of Auja with 7000 residents
including Christians and Muslim farmers and Bedouins flourished. My school
mate Imad Mukarkar took me to his family farm there when we were in high
school over 35 years ago and I distinctly remember bountiful citrus fruit,
bananas, vegetables of all kinds etc. On Tuesday night as we stretched nets
to catch bats, we chatted with his brother Khalid who is struggling to
maintain the family farm. He explained how even the well water he relied on
is decreasing in output both in quality and quantity while the settlers
nearby have unlimited water to grow corn and even watermelons. A way of life
is slowly being squeezed for the Palestinians and created for colonial
Jewish settlers. These settlers looking for short term political
achievements have no clue about the long term consequences of their
policies.
Stealing water via pipes at the hills and bringing it to the Jewish settler
communities also via closed pipes dried up the natural flow of water in Wadi
Auja. The oasis is no longer an oasis. The valley now has water only in
the brief rainy season (for about two months at best) whern up until the
late 1990s had water year-round. The crisis of water is so desperate that
winter rain runoff will be collected via a dam adding to the changes created
by the Israeli water theft. Desertification (already a problem because of
global warming) has thus accelerated. The rich valley fauna and flora was
devastated. We did manage to record three species of scorpions, two species
of bats, spiny mice, five species of birds, two lizards, a desert fox, and
struggling desert trees and shrubs. We were interrupted once by an Israeli
military patrol who wanted to know what we were doing and seemed bemused by
our scorpions. One soldier stated that they kill many of them. I did not
want to argue but I did think in my mind that scorpions are really much
kinder than some people since they do kill only for food or to defend
themselves.
Comparing field work now and three decades ago, we can see dramatic
differences. For example I distinctly recall over 20 species of birds seen
in one morning and we now found no frogs, an important environmental
indicator, when there used to be plenty. The loss of biodiversity meant a
loss of livelihood for the native Palestinians who live in this area. The
Zawahra family who had hundreds of sheep and hundreds of goats now have few
animals and struggle to find menial jobs to make a living. And farmers like
Khalid Mukarker who used to get plentiful agricultural produce have seen
their costs quadruple and their output decline. Local animals and plants
lost are irreplaceable.
The quality of water and air deteriorates year after year which will make it
eventually impossible even for the colonial settlers to continue to live
here. Short term political thinking of Zionists once again trumps long term
planning. There is clearly a very heavy economic and ecological cost of
colonialism. Urgent studies and documentation are needed for areas like
Al-Auja and increased activism to end this colonial occupation as quickly as
possible. Time is not on our (human) side. Very soon, the damages done to
the environment will make life impossible for all of us (Jews, Christians,
Muslims, other animals, and plants) in this (un)holy Land.
Thanks to Mubarak, his family, my wife, my student Michael and his brother
Majd for help in making this trip successful.
Pervers!!!
Perverzno!!!
Perverse!!!
http://www.youtube.com/watch?v=3RGUYhli6u4Comme à la suite de la conférence de Elias Sanbar voir notre vidéo)
par Aviad Glickman
Résident de Shiloh, Zvi Struk a kidnappé un garçon de 15 ans, l’a
battu en le laissant dévêtu, les yeux bandés et ligoté dans un champ. Yesh Din :
la plupart des plaintes des Palestiniens restent sans inculpation.
Un colon de 28 ans est fils du responsable de la Yesha Organisation
des Droits de Homme.
L’inculpation a fait état du fait que Struk est arrivé d’un post
de garde entre Shiloh et Kfar Kusra en Cisjordaniji. Il est arrivé en petit
tracteur et s’est mis à poursuivre enragé les jeunes Palestiniens.
Les jeunes ont essayé de s’échapper mais Struk a acculé l’un d’eux,
alors que son ami, armé d’un fusil M-16, appartenant à Struk, s’est mis à tirer
dans l’air. Selon la partie plaignante, Struk s’est mis à battre et a jeté par
terre le garçon qui avait levé les bras pour montrer qu’il se rendait.
L’accusation poursuivait en disant que l’ami de Struk continuait à
battre le garçon alors que lui-même poursuivait un autre jeune, le battait et
trainait ensanglanté vers le tracteur. Il lui a ensuite bandé les yeux et l’a
attaché au tracteur et est parti en trainant son otage.
La
partie plaignante affirmait que le jeune garçon, Amran Farah, avait perdu
connaissance pendant l’agression et avait été emmené en plein champ où les deux
suspects l’avaient battu, lui avaient enlevé ses vêtements en le laissant les
yeux bandés et attaché. Il était resté là pendant des heures, jusqu’à ce qu’il
n’ait réussi à se libérer par lui-même et ait trouvé une voiture pour l’emmener
chez lui.
Le garçon a été hospitalise à Naplouse où le constat de nombreuses
contusions et blessures sur tout son corps a été fait.
L’accusation poursuivait que Struk avait attaqué le garçon deux
mois auparavant quand ce dernier faisait pâtre ses moutons dans un champ près
du village. Struk leur a dit de quitter la terre, criant qu’elle était la
sienne et a ensuite battu les deux garçons. Le colon a aussi tué une jeune
chèvre du Palestinien.
Ynet
rapporte mardi que le juge Amnon Cohen de la Cour du district de Jérusalem a déclaré Struk
coupable d’agression avec circonstances aggravantes, prise d’otage avec
intention de provoquer de graves blessures corporelles et trois autres chefs d’accusation.
Le
groupe des droits de l’Homme, Yesh Din, qui accompagnait le garçon palestinien au
long du procès, a exprimé sa satisfaction quant au verdict, mais disait : « Selon
nos données, quelque 90% de plaintes contre les citoyens israéliens ayant
blessé les Palestiniens ou leur propriété se terminent sans inculpation. »
Yesh
Din souligne que le complice de Struk n’a jamais été poursuivi.
Kot v nadaljevanje posnetka s konference Eliasa Sanbarja
Piše Aviad Glickman
Kolon obsojen ugrabitve in mučenja mladega Palestinca
Prebivalec Shiloha, Ziv
Struk, je ugrabil petnajstletnega dečka, ga pretepal in ga pustil golega z
zavezanimi očmi in zvezanega na polju. Yesh Din: večina pritožb Palestincev
ostaja brez obtožb.
Osemindvajsetletni kolon je sin vodje
Yesha Organizacije človekovih pravic. Obsodba je ugotovila dejstvo, da je Struk
prišel na stražno mesto med Shiloh in Kfar
Kusra v Cisjordaniji. Prišel je z malim traktorjem in začel preganjati mladega
Palestinca.
Mladi fantje so skušali ubežati, a Struk
je ujel enega od njih, med tem, ko je njegov prijatelj, oborožen s puško M-16,
ki pripada Struku, začel streljati v zrak. Po
besedah obtožbe je Struk začel pretepati ter vrgel na tla dečka, ki je dvignil
roke v zrak v znak predaje.
Obtožba nadaljuje in pravi, da je Strukov
prijatelj še naprej pretepal fanta, on sam pa je preganjal nekega drugega
fanta, ga pretepal in okrvavljenega vlekel proti traktorju. Nato mu je zavezal
oči in ga privezal za traktor ter odšel in vlekel talca.
Pritožnik zatrjuje, da je deček, Amran
Farah med napadom zgubil zavest in da so ga odpeljali na odprto polje, kjer sta
ga oba osumljenca pretepala, ga slekla ter ga pustila z zavezanimi očmi ter
zvezanega. Tam je ostal cele ure, dokler se sam ni osvobodil vezi in našel
nek avto, ki ga je pripeljal domov.
Deček je bil v negi v bolnici Napluz, kjer
so ugotovili številne poškodbe in rane po celem telesu.
Obtožba nadaljuje, da je Struk napadel
dečka že dva meseca pred tem, ko sta pasla ovce
na polju blizu vasi. Struk jima je rekel, naj zapustita to zemljo in kričal, da
je to njegova zemlja, nakar ju je pretepel. Kolon je tudi ubil Palestinčevo
mlado kozo.
Ynet v torek poroča, da je sodnik Amnon
Cohen z Distrikta jeruzalemskega sodišča izjavil, da je Struk kriv napada z
oteževalnimi okoliščinami, za ugrabitev z namenom, da povzroči težje telesne
poškodbe in še za tri druge motive obtožb.
Skupina za Človekove pravice Yesh Din, ki
je spremljala palestinskega dečka ves čas procesa, je izrazila zadovoljstvo
glede na kazen, a rekla je: „Glede na naše podatke je približno 90% pritožb
proti izraelskim državljanom, ki so napadli Palestince ali njihovo lastnino, ki
se konča brez kazenske obsodbe.“
Yesh Din poudarja, da proti Strukovemu
sokrivcu nikoli ni bilo pritožbe.
As following the
conference of Elias Sanbar (see our video)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3985625,00.html
15 novembre
Settler convicted of kidnapping, abusing Palestinian teen
Shiloh resident Zvi Struk kidnapped 15-year-old boy, beat
him and left him naked, blindfolded and bound in field. Yesh
Din: Most Palestinian complaints end without indictment
Aviad Glickman
|
Settler convicted of kidnapping, abusing Palestinian teen
Zvi Struk from the
settlement of Shiloh was convicted Sunday of
kidnapping and abusing a bound 15-year-old Palestinian boy.
The 28-year-old settler is the son of Yesha
Human Rights Organization head Orit Struk.
The indictment stated that Struk, arrived at an
outpost located between Shiloh and Kfar Kusra in the West
Bank. He arrived on a mini tractor and began to chase Palestinian
youths at the scene.
The youths attempted to escape, but Struk cornered one
of them and his friend, armed with Struk's M-16 rifle, began to fire in the
air. According to the prosecution, Struk then began to beat the boy, who had
put his hands up in surrender, and knocked him to the ground.
The indictment went on to say that Struk's friend
continued to beat the boy while he chased another youth, beat him, and dragged
him to the mini tractor bleeding. He then proceeded to blindfold and tie him to
the tractor, and rode off with his hostage in tow.
The prosecution claimed that the boy, Amran Farah,
lost consciousness during the ride, and was brought to an open field where the
two suspects beat him, undressed him, and left him blindfolded and tied. He
remained there for a number of hours, until he managed to untie himself and
find a car to take him home.
The boy was hospitalized in Nablus, and diagnosed with multiple
contusions and lesions all over his body.
Struk had attacked the boy two months earlier, the
indictment stated, while the latter was herding sheep with a friend near the
village. Struk told them to leave the land, claiming it was his, and then beat
the two boys. The settler also killed a young goat belonging to the
Palestinian.
Ynet reported Tuesday that Jerusalem District Court
Judge Amnon Cohen convicted Struk of assault (aggression) under severe
circumstances, kidnapping with intent to cause severe bodily injury and three
more counts of assault.
The Yesh Din human rights group, which accompanied the
Palestinian boy throughout the trial, expressed satisfaction with the verdict,
but said, "According to our data, some 90% of complaints filed by
Palestinians against Israeli citizens that hurt them or their property end
without an indictment."
Yesh Din stressed that Struk's accomplice was never
caught.
Naj mi slovenski bralci oprostijo, da
ni slovenskega prevoda, mogoče pa bo šlo v angleškem izvirniku ali v
francoščini !
Izrael
je najbolj neposredna grožnja za prihodnost našega planeta:
Israel Is the Most Immediate Threat to the Future of the Planet
http://dissidentvoice.org/2010/10/israel-is-the-most-immediate-threat-to-the-future-of-the-planet/
Israël est la menace la plus immédiate pour l’avenir de notre planète
14 novembre
Source:
تقارير من الضفة
الغربية محسنميليم דיווחים מהגדה המערבית מחסנמילים reports from the west bank mahsanmilim
http://www.mahsanmilim.com/womenspower.htm
The power of
women
They are
subversive, hellbent, they are scornful and slip away, they are in the right
and say no to the occupier. Palestinian women.
Moč žensk
One so
subverzivne, brezobzirne, so prezirljive in izmikajoče, prav imajo in
odklanjajo okupatorja palestinske ženske.
La force des
femmes
Elles sont subversives, obstinées, elles sont
méprisantes et se faufilent, elles sont dans leur droit et disent non à
l'occupant de la femme palestinienne.
Where is the power of men?
What about the
Israeli soldier? Not brave enough to express his tender heart beating under his
helmet...
Kje
pa je moč moških?
Kaj pa
izraelski vojak? Ni dovolj pogumen, da bi pokazal, kako njegovo nežno srce bije
pod čelado...
Où est celle
des hommes ?
Et le soldat israélien? Pas assez courageux pour
montrer son cœur tendre battre sous le casque...
14 novembre
Comment
avoir un blog sur la vie palestinienne sans que le nom de l’universel Mahmoud
Darwich s’y trouve !
Kako je mogoč blog o palestinskem življenju in v njem ni imena
univerzalenga Mahmouda Darwicha
6 novembre 2010
Cappuccino à
Ramallah,
journal de guerre (de l’intifada), écrit par Souhad Amiry (Ed. Seuil, 2004).
Traduit en slovène par Duša Zgonec (Mohorjeva
družba, 2005).
Texte bilingue de la première rencontre de la
traductrice avec la terre palestinienne. Il a été publié dans l’édition slovène en postface
du journal.
Kapučino
v Ramali, vojni dnevnik (intifade), napisala Suhad Amiry (Zal. Seuil,
2004). V slovenščino prevedla Duša Zgonec (Mohorjeva družba, 2005).
Dvojezicno besedilo o prvem srečanju
prevajalke s palestinsko zemljo. Objevljeno je bilo v spremni besedi slovenske
izdaje dnevnika.
CAPPUCCINO
(postface à l’édition slovène)
Cappuccino à Ramallah. Je me souviens de mon
premier cappuccino en Israël. Mais Ramallah n’est pas en Israël. Ramallah est
dans les Territoires occupés. Bien que la Palestine fasse partie du territoire israélien.
Celui d’aujourd’hui. Pas depuis toujours.
Et le cappuccino, on le
boit partout, parait-il même en Italie.
Bref, quoi qu’il en soit, mon premier cappuccino
sur cette partie du Proche-Orient, Israël pour certains, pour d’autres la Palestine historique,
encore pour d’autres…, a eu lieu non loin de Haïfa. Quant à celle-ci, j’affirme que c’est une ville portuaire au bord de la Mer Méditerranéenne
et que non loin du centre de la ville se trouve tout plein de lieux
touristiques, comme partout sur cette côte. Le paysage me rappelle
incroyablement notre Koper, avec toute son industrie portuaire, avec ses vieux
petits villages, transformés en une industrie touristique, avec ses collines,
qui font penser à Koštabona, Šmarje, Krkavče, Marezige.
Quand j’étais en Israël pour la première fois,
comme assistante francophone volontaire, dans une grande école au milieu d’un
petit village galiléen, une amie m’a invitée à prendre un cappuccino dans un de
ces lieux touristiques non loin de Haïfa. Avec toutes mes connaissances et des
a priori, je m’imaginais une petite tasse sur une petite table au bord de la
rue, remplie de touristes. C’était au mois de mai et le soleil était déjà
agréable pour toutes sortes d’amusements aquatiques. C’était juste quelques
semaines après l’engagement de Rachel Corrie dans le mouvement pacifique à
Gaza. Je m’imaginais aussi que j’allais entendre surtout l’arabe, puisque la Galilée est peuplée par
des Palestiniens, arabophones depuis les temps
historiques.
C’était ce que je m’imaginais.
Mais quand mon amie a garé sa voiture le long d’un
trottoir, toutes mes images ont commencé à se défaire. D’abord, j’ai constaté
qu’il n’y avait pas de telles rues avec de vieilles maisons. Tout est
parfaitement nouveau, les maisons sont très belles, dignes d’envie, avec de
grands jardins remplis de fleurs, de hautes clôtures, derrière lesquelles il y
a de beaux chiens aux pedigrees prestigieux et qui méritaient surtout le
respect de tous les troublions malintentionnés.
Comme la journée allait vers sa fin, il n’y avait
plus beaucoup d’enthousiastes bronzés, adeptes des sports nautiques. Oh, de
toutes sortes ! Nous avons ainsi pu nous promener sur la plage de sable
jusqu’au ponton auquel étaient attachés des barques de toutes sortes. Enfin
nous avons pris place à une petite table sur une grande terrasse d’un café tout
neuf. L’amie a demandé en anglais deux cappuccinos à une jeune serveuse. Même
si nous parlions l’arabe, la communication
en cette langue était impossible. Tout le monde parlait plus ou moins bien l’anglais et bien
l’hébreu (je pense), avec des accents différents, du russe, à l’américain, ou
au français.
Mon cappuccino non plus n’était pas comme celui
que j’attendais. Je me suis trouvée devant une belle coupe en verre, dans laquelle on
sert d’habitude des glaces. Tiens, chez nous on dirait un café liégeois (café
glacé). Le généreux paquet de chantilly était décoré par une cerise rouge.
Quelques mois plus tard je projetais un deuxième
voyage dans ce pays. Cette fois-ci, il y avait au programme la visite de ce que
certains appellent la
Palestine, encore d’autres les Territoires occupés, ou encore
d’autres… Je veux dire qu’il y avait au programme aussi la visite de Bethléem
et de Ramallah. Entre les deux villes, séparées d’une vingtaine de kilomètres
par la route, se trouve Jérusalem que tous
voudraient pour capitale. Et dans chacune de ces villes historiques on ne peut
entrer que par des « check points ». Heureusement, nous voyagions en
autocar, nous étions tous au teint pâle et aux cheveux clairs, ce qui fait que
les soldats bien armés, en contrôlant nos documents, ne faisaient qu’exercer
leurs devoirs professionnels et non une mesure de sécurité.
Quelques jours avant le départ j’ai vu dans la
librairie un petit livre vert au titre de Cappuccino
à Ramallah. Plus que par le nom de la ville, mon attention a été attirée
par « cappuccino ». Aussitôt j’ai eu devant les yeux l’image de ma
première rencontre avec le cappuccino de là-bas. En me demandant en même temps
ce que peut s’imaginer un lecteur qui n’a jamais eu l’occasion de boire un tel
café liégeois (café glacé) et qui ne connaît Ramallah, comme c’était mon cas,
que par des nouvelles, comme lieu où des explosions se suivent sans cesse. Dans
un même titre j’ai trouvé réunis deux extrêmes et peut-être un seul cynisme.
Bien sûr, j’ai acheté le livre puis je l’ai avalé
aussi vite qu’un tout petit cappuccino italien. Et bien sûr, la lecture m’a
enthousiasmée. Au lieu d’une description pathétique de la situation étouffante
pendant les longues journées du couvre-feu, j’ai découvert ce qui me ravit
toujours chez les Palestiniens : la vive capacité de transformer des
situations d’un tragique extrême en un dynamisme optimiste, mêlé à un humour
cynique et raffiné. Aucune demande de bienveillance ou de pitié. Juste
l’information sur la réalité quotidienne et remplie de bombe de volonté de vie
qui continue et doit de toute façon continuer.
La brève présentation de l’auteur sur la dernière de
couverture dit qu’elle avait fondé l’association Riwaq qui s’occupe de la préservation du patrimoine bâti en
Palestine. Sans difficulté, j’ai trouvé son adresse électronique par Internet.
Compte tenu de la distance entre Jérusalem, où nous
logions, et Ramallah, je pensais que ce serait magnifique si nous pouvions nous
rencontrer. Après avoir tout lu sur Riwaq,
j’étais encore plus emballée par Suad Amiri et j’avais vraiment souhaité cette
rencontre. Mais quand j’ai voulu écrire à son adresse de contact, mon
ordinateur m’a répondu que la page était indisponible. Pas possible !
Lors de ces jours, plusieurs adresses
électroniques concernant la
Palestine étaient inaccessibles. Deux ou trois jours avant le
départ, j’ai eu l’information que beaucoup de ces sites étaient indisponibles,
parait-il qu’ils étaient sabotés. En effet, je ne recevais plus toutes sortes
de nouvelles, envoyées par des associations engagées et luttant pour la
reconnaissance des droits des Palestiniens.
De fait, j’étais donc à Ramallah et à chaque vue
d’un visage féminin je me demandais si ce n’était pas par hasard Suad Amiri.
Mais, lors de mon voyage en 2004 je ne l’ai pas rencontrée.
Vers la fin de l’année j’ai à nouveau décidé de
partir sur ce bout de terre. Cette fois-ci, seule pour trois semaines. D’abord
dans la Galilée
israélienne et ensuite à Bethléem la
palestinienne.
Entre temps j’ai même réussi à nouer le contact
avec Suad et nous avions échangé quelques courriels. Quelques nouvelles
informations à son sujet m’ont été données et n’ont fait qu’augmenter mon désir
de la connaître. Nous nous sommes mises d’accord pour une rencontre. Elle m’a
promis que j’allais pouvoir venir à Ramallah avec l’un de ses collaborateurs de
Riwaq puisque le voyage de Bethléem à
Ramallah est une vraie expédition.
« Mais pourquoi avec lui ? Tu ne peux
pas venir à Jérusalem ? Tu n’as pas de voiture ? »
« Si, j’ai une voiture mais je ne peux pas
quitter Ramallah avec ma plaque d’immatriculation. »
D’abord de l’orphelinat, où j’ai prêté ma main faible
pour une dizaine de jours, jusqu’au check point. A pied ou en taxi. Ensuite il
fallait traverser le territoire qui, en principe n’appartient à personne, mais
qui est sous contrôle de l’armée la plus puissante du Proche-Orient. Ensuite il
fallait passer par le contrôle militaire. Avec mon passeport français et avec
ma figure à l’aspect convenable, cela ne posait pas de problèmes. Mais si
d’aventure se trouvait devant moi un habitant plus basané des Territoires
occupés, qui plus est avec une carte non valide, délivrée juste pour le jour de
Noël et qui, en plus avait l’idée d’aller à Jérusalem encore le lendemain, mon
attente pouvait se prolonger alors contre ma volonté.
Puis, il fallait aller à pied jusqu’à l’arrêt de
bus, puisque les bus, bien sûr pour des raisons de sécurité ne peuvent pas
s’approcher inopinément des check points. Même les ambulances ne peuvent se le
permettre. Ensuite le bus conduit, selon son trajet régulier, jusqu’à la porte
de Damas à Jérusalem. Puis, là, il faut trouver le bon bus pour Ramallah.
Mauvaise affaire, puisque je ne parle pas l’arabe. En effet, pourquoi donc
l’hébreu serait-il utile, puisque ce ne sont que des Palestiniens qui ont le
droit d’aller à Ramallah. Si déjà ils en ont le droit.
Mais ce bus-là pouvait encore m’emmener seulement
jusqu’au check point avant Ramallah. Là il faut descendre et traverser à pied
les deux zones avant et après ce passage. Entre les deux il y avait aussi un
examen détaillé aux rayons pour vérifier si dans ma montre ne se trouvait pas
éventuellement un engin diabolique. Et ensuite, à nouveau, il fallait trouver
un bus qui conduit jusqu’à la bonne adresse.
En allant à Ramallah, je n’avais pas à subir tout
cela puisque Ba’ha est venu me chercher. Nous avions bien fixé une heure
précise, mais là-bas tout le monde sait combien il est impossible de la
respecter.
Ba’ha est un jeune architecte, travaillant pour Riwaq depuis des années. Il réside à
Jérusalem et va au travail tous les jours à Ramallah. Il serait évidemment plus
raisonnable qu’il s’y installe, du fait qu’il ne sait jamais s’il peut arriver
à l’heure au travail. Mais s’il avait quitté
son adresse jérusalémite, il perdrait le droit de posséder cette carte, ce laissez-passer magique et son appartement, propriété
de sa famille depuis longtemps. Et il y a peu de chances qu’un Palestinien
achète cette maison.
Ce jour-là, c’était juste quelques jours avant les
élections présidentielles
palestiniennes, il n’était pas
certain du tout que l’on puisse entrer à Ramallah. Toutes sortes de prétextes étaient
bons pour détourner le désir d’exprimer démocratiquement son choix du nouveau
président. Plus d’un habitant de Jérusalem n’a pas pu se rendre au travail sur
le territoire palestinien ces jours-là. Semble-t-il à cause de certaines
couleurs de cartes. Et bien évidemment, à cause des raisons de sécurité.
Ba’ha était tendu. La circulation était dense. Il
pleuvait très fort et l’ambiance était confuse. Tout comme le trafic qui me faisait douter du mouvement au rond-point.
Bien entendu, tout le monde était pressé puisque nous étions tous coincés.
Timidement, je lui ai demandé si je pouvais prendre des photos puisque des
points de passage peuvent être stratégiquement protégés. Je ne tenais pas à
augmenter sa tension. Mais il n’y avait pas de problèmes.
Nous avons doublé ceux qui avaient quitté le bus
de Jérusalem pour se frayer le chemin dans la foule et sur le chemin boueux,
ravagé par toutes sortes de véhicules de sécurité, jusqu’au bus suivant qu’ils
venaient peut-être de rater à cause d’une carte suspecte juste devant eux. Oui,
en fait j’avais bien de la chance d’avoir pu, avec mon passeport français et en
voiture, arriver sans difficulté jusqu’à la
maison rénovée, siège de Riwaq. Avec
impatience, j’attendais cette rencontre, cette rencontre si longtemps attendue
avec Suad Amiri.
Avant de monter par l’escalier externe, Ba’ha m’a expliqué la signification du mot
« riwaq ». Ce sont des arcs dans des maisons traditionnelles de la
région, habitées par la population locale. Jusqu’à 1948. Et en cette année-là a
commencé la destruction massive des anciens villages dont plus d’un est tout
simplement rayé de la carte. Ou alors, à leurs places se trouvent des
maisonnettes coquettes aux petits toits rouges, clôturées par de hautes
barrières de sécurité couronnées par des barbelés.
Je n’ai pas la moindre idée de l’architecture
arabe. Mais en entrant dans la maison, tout me semblait si harmonieux ! Le
sol couvert de grandes mosaïques et des pièces spacieuses aux plafonds très
hauts. Dans chaque pièces, des bureaux avec des ordinateurs et partout des gens
accueillants, souriants mais qui retournaient aussitôt vers leur travail qui
leur tient à cœur de toute évidence.
Suad m’attendait dans son bureau au premier étage.
Avec sa chienne Nora. Elle est vraiment très petite. Rencontre – comme si on se
connaissait depuis longtemps. Aussitôt on m’a servi le café arabe, chez nous on
dirait turc, je le préfère de loin au cappuccino. Et en plus il doit être
« sada » (amer).
Notre bavardage fut interrompu par l’invitation au
déjeuner habituel pour un jour de travail. Des sandwichs délicieux et moelleux,
vrai danger pour des pantalons étroits !
C’était la période de Noël. Période où, dans le
monde entier, les gens se rendent visite, venant de près ou de loin. Suad, qui
a une grande famille, a aussi reçu des hôtes. Et en plus quelques Italiens sont
venus s’entretenir avec elle pour produire un film sur le cappuccino de
Ramallah.
J’étais très intriguée par sa proposition de me
présenter les activités de Riwaq.
Tout d’abord, on m’a montré sur les ordinateurs
une immense quantité de photos de tout le territoire palestinien. Plusieurs
photos montraient les maisons avant et après les attaques destructrices.
Beaucoup d’entre elles ne pourront plus être rénovées. Il n’y a plus rien à
rénover. Ils m’ont montré le plan de Jérusalem et des maisons habitées que les
Palestiniens sont obligés d’abandonner pour des raisons économiques.
Mouhannad me guidait gentiment à travers la ville
en me montrant les maisons rénovées. Il n’a pas pu cacher sa fierté et moi, mon
admiration. Même un temps très mauvais n’a pas pu cacher leurs beautés
traditionnelles.
La prochaine fois, quand il fera plus beau, je
pourrai visiter aussi les villages environnants et leur composition
traditionnelle.
Vers la fin de la visite j’ai dit à
Mouhannad :
« Je peux te demander quelque chose, comme
une vraie touriste de base ? »
« Oui, bien sûr ! »
« Est-ce que tu peux m’emmener jusqu’à la Muqata’a ? »
C’est avec plaisir qu’il m’a entendue, mais dans
son sourire j’ai vu que je suis passée vraiment pour une touriste moyenne.
Plus aucun geste généreux de mes connaissances ou
amis palestiniens ne me surprend. Chaque fois à nouveau cela dépasse l’attendu.
J’en suis enthousiasmée. C’était le cas aussi cette fois-ci. Sans aucun
privilège diplomatique, j’ai pu franchir le gros portail de l’enceinte de ce
lieu légendaire. Et sans m’y attendre ou l’avoir prévu de quelque manière que
ce soit, je me suis trouvée devant la tombe de Yasser Arafat.
Malheureusement, il m’a fallu interrompre la
visite à Ramallah. Le jour allait vers sa fin et le temps de retour jusqu’à
Bethléem restait totalement imprévu. Car cette fois-ci je ne bénéficiais plus
d’aucun privilège. Si, celui de mon passeport et de mon teint clair. Mais
malgré cela, il pleuvait encore très fort et les flaques étaient sans pitié. En
dépit de cela, je ne me suis pas laissée distraire. En détail, j’ai scruté le
mur imposant, haut. Huit ou neuf mètres ? Comment on le nomme déjà ?
La barrière de sécurité, c'est ainsi que les
Israéliens l'appellent. Avec des miradors, non, avec des bunkers de surveillance
encore plus imposants au-dessus du mur. Ah oui, là, un peu plus loin, encore un
mirador, recouvert, pourquoi donc ?, par une sorte de filet déchiré.
J’avais l’impression d’être la seule à remarquer tout cela. Parce que je n'y étais que pour un seul jour et parce que je
n’y étais pas encombrée par mon existence quotidienne. Pour ceux qui sont
obligés de prendre ce chemin, un tel chemin tous les jours, c’est d’un banal
détruisant.
J’étais la seule à être consciente qu’on ne
pouvait rien me faire et que j’étais protégée par mes autorités diplomatiques.
Je me sentais mal à regarder cette humiliation quotidienne alors même que je
savais que je n’allais être humiliée par personne. Je me sentais mal à jouir de
ces privilèges.
Mais qui d’entre eux aurait l’idée de décrire une
journée aussi banale à un lecteur slovène ?
Au moins cela.
Duša Zgonec
KAPUČINO (spremna beseda k slovenski izdaji)
Kapučino v Ramali. Spomnim se svojega prvega kapučina v Izraelu. Ampak Ramala
ni v Izraelu. Ramala je v Palestini.
Kapučino pa se pač pije povsod, menda
tudi v Italiji.
No, vsekakor, moj prvi kapučno na tem
delu Bližnjega vzhoda, v Izraelu za ene, v zgodovinski Palestini za druge, za
tretje…, je bil blizu Hajfe. Za to zagotovo lahko trdim, da je pristaniško
mesto ob Sredozemskem morju in da je nedaleč od centra mesta vse polno
letoviških krajev, kakor je to povsod ob teh obalah. Pokrajina me neverjetno
spominja na naš Koper, z vso svojo pristaniško industrijo, s starimi vasicami,
ki so se pretvorile v turistično industrijo, z griči, ki spminjajo na
Koštabono, Šmarje, Krkavče, Marezige.
Ko sem bila prvič v Izraelu leta 2003,
kot prostovoljna frankofonska asistentka, v neki veliki šoli sredi majhne
galilejske vasi, me je prijateljica povabila na kapučino v eno od takih
letoviških naselij nedaleč od Haife. Z vsemi svojimi apriornimi predznanji sem
si pač predstavljala majhno skodelico na mizici terase ob ulici, napolnjeni s
turisti, saj je bilo to v mesecu maju in sonce je bilo že prijetno za vsevrstne
vodne zabave. To je bilo nekaj tednov po tem, ko se je Rachel Corrie angažirala v mirovnem gibanju v Gazi.
Predstavljala sem si tudi, da bom slišala največ arabske govorice, saj je
Galileja že od davne zgodovine naseljena z arabofonskimi državljani današnjega
Izraela, kjer sta dva uradna jezika, arabščina in hebrejščina
Taka je bila moja predstava.
Ko pa je prijateljica parkirala avto
ob nekem pločniku, so se vse moje predstave začele rušiti. Najprej sem ugotovila, da takih ulic s starimi hišami
ni. Vse je popolnoma novo, hiše so zelo lepe, zavidanja vredne, z velikimi in
cvetja polnimi vrtovi, visokimi ograjami, za njimi so veliki in lepi psi raznih
plemenitih pasem, zlasti pa spoštovanja vredni za vse slabo misleče nadležneže.
Ker je bilo že proti koncu dneva, ni bilo več veliko zagorelih navdušencev
nad raznimi vodnimi športi. O, vseh vrst ! Tako sva se lahko v miru
sprehodili po peščeni plaži do pristaniškega mostička, ob katerem so bile privezane
različne ladjice. Končno sva se usedli k mizici na veliki terasi zelo novega
lokala. Prijateljica je mladi strežnici v angleščini naročila dva kapučina.
Tudi če bi znali arabsko, je komunikacija v tem jeziku nemogoča. Vsi znajo bolj
ali manj dobro angleško in zelo dobro hebrejsko (si predstavljam), z različnimi
naglasi, od ruskega, do ameriškega, pa do franocskega.
Tudi moj kapučino ni bil tak, kot sem si ga predstavljala. Pred sabo sem
dobila veliko lepo stekleno kupo, v taki ponavadi dobivamo sladoled. No,
verjetno bi se temu pri nas reklo ledena kava s smetano. Velik kup smetane je
krasila rdeča česnja.
Par mesecev za tem sem se odpravljala na svoje drugo potovanje v to
deželo. Tokrat je bil na programu tudi obisk ozemlja, ki ga nekateri imenujejo
Palestina, drugi spet Zasedena ozemlja, tretji… Se pravi, da je bil na programu
tudi obisk v Betlehemu in v Ramali. Na cesti med obema mestoma, ki sta narazen
le kakšnih slabih dvajset kilometrov, je Jeruzalem, katerega bi si vsi želeli
za glavno mesto. In v obe zgodovinski mesti se more vstopiti le preko « check-pointov ».
Na srečo smo potovali v avtobusu, bili smo bledolični in svetlolasi turisti,
tako da so zelo dobro oboroženi vojaki s pregledom naših potnih dokumentov le
izvrševali svojo službeno dolžnost, ne pa resničnega varnostnega ukrepa.
Par dni pred odhodom sem v knjigarni
slučajno videla drobno knjižico zelene barve z naslovom Kapučino v Ramali. Bolj kot ime mesta je mojo pozornost pritegnil « kapučino ».
Takoj sem imela pred očmi svoje prvo srečanje s tamkajšnjim kapučinom. In
obenem sem se vprašala, kaj si predstavlja bralec, ki še nikoli ni imel
možnosti piti take ledene kave, in ki pozna Ramalo, tako kot jaz sama, le iz
poročil kot kraj, kjer kar naprej nekaj poka. V samem naslovu sta se mi zdeli
zajeti dve skrajnosti in mogoče en sam cinizem.
Seveda sem knjigo kupila in jo pogoltala tako hitro, kot bi to storila s
prav majhnim italijanskim kapučinom. In seveda sem bila nad branjem navdušena.
Namesto patetičnega opisovanja zadušljive situacije med dolgodnevnimi
policijskimi urami, sem odkrila tisto, kar me vedno tako navdušuje pri
Palestincih: življenja polno sposobnost spreminjanja skrajno tragičnih situacij
v optimistično dinamiko, pomešano s prefinjenim ciničnim humorjem. Nobene
prošnje po usmiljenju ali pomilovanju. Le obveščanje o vsakodnevni resnici in
nabito z bombo volje do življenja, ki gre in vsekakor mora iti naprej.
Kratka predstavitev avtorice na zadnji strani pove, da je bila ustanoviteljica
združenja Riwaq, ki skuša varovati
palestinsko stavbno dediščino. Brez težav sem našla preko Interneta njegov
elektronski naslov.
Glede na razdaljo med Jeruzalemom, kjer smo prenočevali, in Ramalo, sem
si mislila, da bi bilo čudovito, če bi se z avtorico lahko srečali. Ko sem si o
Riwaqu vse prebrala, sem bila nad
Suad Amiri še bolj navdušena in srečanja sem si res želela. A ko sem hotela
priti do kontaktnega naslova, mi je računalnik rekel, da stran ni na voljo. Nemogoče!
V tistih dneh nisem mogla najti dostopa še do drugih elektronskih
naslovov, povezanih s Palestino. In dva ali tri dni pred odhodom sem dobila
obvestilo, da je mnogo teh povezav onemogočenih, da so menda sabotirane. V
resnici nisem mogla več prebirati raznovrstnih novic, ki jih sporočajo
angažirana združenja, ki se borijo za priznavanje palestinskih pravic.
Tako sem sicer bila v Ramali in za vsak ženski obraz sem se spraševala,
če ni to morda Suad Amiri. A nje na potovanju leta 2004 nisem srečala.
Konec leta sem se odločila, da grem spet na tisti konec. Tokrat sama za
tri tedne. Najprej v izraelsko Galilejo, nato pa v palestinski Betlehem.
Med tem sem pa že uspela najti stik s
Suad in izmenjali sva si par elektronskih pošt. Tudi sicer sem izvedela o njej
stvari, ki so mojo željo po srečanju še bolj povečale. Domenili sva se za
srečanje. Obljubila mi je, da bom lahko prišla v Ramalo z nekim njenim
sodelavcem iz Riwaqa, saj je popotovanje
iz Betlehema v Ramalo prava ekspedicija.
« Ja, pa zakaj z njim ? A ti ne moreš v Jeruzalem ? A nimaš
avtomobila ? »
« Ja, avto že imam, a s to svojo registrsko tablico ne morem z njim
iz Ramale. »
Najprej iz sirotišnice, kjer sem bila kot prostovoljka za deset dni, do
prvega check pointa. Peš ali s taksijem. Nato je treba prepešačiti ozemlje, ki sicer
uradno ne pripada nikomur, a ga ima pod nadzorom najbolje opremljena vojska na
Bližnjem vzhodu. Potem je treba preko vojaške kontrole. Z mojim francoskim
potnim listom in pozitivno obarvanim videzom to ne bo težko. Če pa se slučajno
znajde pred mano kakšen bolj temno obarvan prebivalec Zasedenaga ozemlja z
neveljavno izkaznico, ker mu je bila izdana le za božični dan, njemu pa je
padlo na misel, da bi šel v Jeruzalem še naslednji dan, potem se čakanje lahko
proti moji volji zavleče.
No, potem je treba spet peš do avtobusne postaje, ker avtobusi iz
varnostnih razlogov seveda ne morejo kar tako do check pointov. Tega si še
rešilci ne morejo privoščiti. Avtobus potem pelje po svoji redni progi do Damaskovih
vrat v Jeruzalemu. Tam je treba najti pravi avtobus za Ramalo. Nerodna zadeva,
ko pa ne znam arabsko. Zakaj neki namreč naj bi bila potrebna hebrejščina, ko
pa morejo v Ramalo le Palestinci, če že morejo.
A tudi ta avtobus lahko pelje le do check pointa pred Ramalo. Tam je
treba izstopiti in prepešačiti obe varnostni coni pred in za njim. Vmes je še
natančen pregled z varnostnimi ultravijoličnimi žarki, ki preverijo, če se v
moji uri slučajno ne skriva kakšna vražja naprava. Potem pa spet najti avtobus,
ki bo pripeljal na pravi naslov.
V Ramalo grede mi vsega tega ni bilo
treba prestajati, ker je prišel pome Baha. Sicer sva se zmenila za točno uro, a
tam vsakdo ve, kako nemogoče jo je spoštovati.
Baha je mladi arhitekt, ki že leta
dela za Riwaq. Živi v Jeruzalemu in
se vsak dan vozi v Ramalo. Seveda bi bilo bolj pametno, da bi živel v Ramali,
saj nikoli ne ve, kdaj bo lahko prišel v službo. A če bi se preselil iz
Jeruzalema, potem bi izgubil pravico do tiste čudežne izkaznice in do
stanovanja, ki je že od nekdaj last nejgovih staršev. In zelo malo je možnosti,
da bi to hišo kupil kakšen Palestinec.
Tisti dan, bilo je le nekaj dni pred
volitvami, sploh ni bilo rečeno, da bomo lahko vstopili v Ramalo. Vsaka
pretveza je bila dobra, da se odvrne od želje po demokratičnem izražanju o
novem predsedniku. Marsikateri palestinski prebivalec Jeruzalema ni mogel na
delo na palestinsko ozemlje tiste dni. Menda zaradi določenih barv izkaznic. In pa seveda, varnostnih ukrepov.
Baha je bil napet. Promet je bil gost.
Zelo je deževalo in vzdušje je bilo zmedeno. Tako kot promet, za katerega
včasih nisem dobro vedela, v katero smer se vrti na krožnih križiščih. Seveda
se je vsem mudilo, kar so nas vse zadrževali. Plaho sem ga vprašala, če lahko
fotografiram, saj so take prestopne točke lahko strateško zaščitene. Nisem
želela povečevati njegove napetosti. Pa ni bilo težav.
Prehiteli smo tiste, ki so sestopili z
jeruzalemskega avtobusa in se peš prebijali med množico po blatni in od
različnih varnostnih vozil razruvani cesti do drugih avtobusov, ki so jih
mogoče ravnokar zamudili, ker je bila pred njimi neka sumljiva izkaznica. Ja,
pravzaprav sem imela kar srečo, da sem se lahko v avtu in s svojim francoski
potnim listom brez težav pripeljala do obnovljene hiše, kjer je sedež Riwaqa. Nestrpno sem pričakovala
srečanja, tako dolgo pričakovanega srečanja s Suad Amiri.
Prendo smo se povzeli po zun anjih stopnicah, mi je Baha razložil pomen
besede « riwaq ». To so obodi v tradicionalnih arabskih hišah, v
katerih so pač živeli vsi prebivalci tamkajšnjega ozemlja. Do leta 1948. In od tistega leta
dalje se je začelo množično uničevanje starih vasi, od katerih je danes marsikatera
preprosto izbrisana z zemljevida. Ali pa na njenem mestu stojijo lične hišice z
rdečimi strešicami, ograjene z visokimi varnostnimi pregradami, katerih vrh
krona bodeča žica.
Nimam pojma o arabski arhitekturi. A ko sem vstopila v hišo, se mi je
zdelo vse tako skladno ! Tla so obložena z velikimi mozaiki, prostori so veliki
in imajo visoke stropove. V vsakem prostoru so pisarne z računalniki in povsod
ljudje, ki so me zelo prijazno sprejeli, vsi z nasmehom, a se takoj vrnili k
delu, ki jih očitno navdušuje.
Suad me je čakala v svoji pisarni v
prvem nadstropju. S svojo psičko Noro, ki je res zelo majhna. Srečanje, kot da
se poznava že od nekdaj. Takoj so me postregli z arabsko kavo (pri nas bi se ji
reklo turška), le-ta je veliko bolj po mojem okusu kot kapučino. Pa še
« sada » (grenka) mora biti.
Pogovor je bil prekinjen s povabilom na kosilo, kot ga imajo običajno
med delavnikom. Odlični sočni in slastni sendviči, prava nevarnost za ozke hlače !
To je bil novoletni čas. Čas, ko se po vsem svetu obiskujejo ljudje iz
bližnjih ali daljnjih krajev. Tudi Suad, ki ima štavilno družino, je imela
goste. Pa še iz Italije so se prišli pogovarjat o snemanju filma o ramalskem kapučinu.
Zelo me je mikal njen predlog, da bi
si ogledala, kaj dela Riwaq.
Najprej so mi na računalnikih pokazali
ogromno fotografij iz celega palestinskega ozemlja. Mariskatera od teh slik je kazala hiše pred in po bombnih napadih.
Mnogih med njimi ne bo več mogoče obnoviti. Ni več kaj obnavljati. Pokazali so
mi načrt Jeruzalema in okupiranih hiš, ki jih morajo Palestinci iz ekonomskih
razlogov zapuščati.
Muhanad me je prijazno vodil po mestu in mi razkazoval obnovljene hiše.
Ni mogel skriti ponosa, jaz pa ne občudovanja. Tudi zelo slabo vreme ni moglo
skriti njihove tradicionalne lepote.
Prihodnjič si bom lahko ogledala bližnje vasi in njihovo starodavno
sestavo.
Ko se je obisk končeval, sem vprašala
Muhanada :
« A te lahko prosim za nekaj, kot najbolj povprečen
turist ? »
« Ja, seveda ! »
« A me lahko pelješ do Mukate ? »
Z veseljem je to naredil, a v njegovem nasmešku sem videla, da sem res
izpadla kot najbolj običajen turist.
Nobena gostoljubna gesta mojih palestinskih znancev ali prijateljev me
ne preseneča več. Vsakič sproti me navdušuje in presega pričakovano. Tako je
bilo tudi tokrat. Brez kakršnihkoli diplomatskih privilegijev sem lahko
prestopila samo obzidje tega legendarnega kraja. In ne da bi se tega nadejala
ali kakorkoli drugače načrtovala, sem se znašla pred grobom Yasserja Arafata.
Žal sem morala prekiniti svoj obisk v Ramali. Dan je šel h koncu in čas
vrnitve v Betlehem je bil popolnoma nepredvidljiv, saj tokrat nisem imela
nobenih privilegijev več. Pač, svoj potni list in svoj svetlopolti videz. A
kljub temu, močno je deževalo in luže so bile neizprosne. Pa vendar,
nisem se dala motiti. Natančno sem si ogledala mogočen, visok zid. Osem ali
devet metrov ? Kako mu že pravijo ? Varnostna pregrada, tako ga
imenujejo Izraelci. S še bolj mogočnimi stražnimi stolpi, ne, s stražnimi
bunkerji na vrhu tega zidu. Aha, tam, malo dalje pa še en opazovalno-varnostni
stolp, prekrit, zakaj neki, z nekakšno raztrgano mrežo.
Občutek sem imela, da sem bila edina,
ki je te stvari opazila. Zato, ker sem bila tam le za en dan in ker nisem bila
obremenjena z vsakodnevnim bivanjem tam. Za tiste, ki morajo po tej in taki
poti vsak dan, je to ubijajoča banalnost.
Bila sem edina, ki sem vedela, da mi
nič ne morejo in da imam za seboj svoje diplomatske varnostne službe. Bilo mi
je neprijetno gledati to vsakodnevno poniževanje, ko pa sem vedela, da mene
nihče ne bo ponižal. Bilo mi je neprijetno uživati ta privilegij.
A komu med njimi bi prišlo na misel,
da bom o tem tako banalnem dnevu pisala slovenskim bralcem ?
Vsaj to.
Duša Zgonec
REEM TALHAMI
HELLO vašo pozornost
RépondreSupprimerTi, ki so v iskanju denarja za posojilo, ne vem, kako
deliti z vami moje veselje za to, da sam išče posojilo
Sem prišel čez gentleman imenom Henry KARTE človeka
Francoski poslovnež. Je zagotovila posojilo v višini 50.000 € in I
govoril z več kolegi, ki so prejeli tudi posojila od
ta človek brez skrbi. Še posebej za mene, sem dobil
Protokol brez kreditnega zahtevka in sem zelo zadovoljna.
Razlog, zakaj sem objavil ta post na Facebooku in to
Človek se še naprej delajo čudeže za ljudi, ki so
res v stiski. Zato sem se odločil, da delite to
priložnost za vas, ki nimate korist bank, ali je imela
je za spopadanje z nepoštenimi posojilodajalci, ki so zlorabljali
Osebnost drugih; imate projekt ali potrebujejo
financiranje, lahko pišete z njim in razložite svoj položaj;
to bo pomagalo, če je prepričan o njegovi poštenosti email je:
henrybillet01@gmail.com
Vesel sem, da te dobre novice delim z vami. Užival sem v posojilu v višini 50000 € brez protokola z
RépondreSupprimerresen posojilodajalec. Ariane Isabelle Dubois
Tukaj je njegov e-poštni naslov: arianedubois126@gmail.com
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RépondreSupprimerPozdravljeni vsi. Sem tukaj, da pričam, kako sem dobil posojilo od gospoda Elije, potem ko sem večkrat zaprosil od različnih posojilodajalcev, ki so obljubili, da mi bodo pomagali, vendar mi tega niso nikoli dali. Dokler me ni prijatelj predstavil gospod Elija, mi je obljubil, da mi bo pomagal, in res je storil, kot je obljubil, brez kakršnega koli odlašanja. Nikoli nisem pomislil, da še vedno obstajajo zanesljivi posojilodajalci, dokler nisem spoznal gospoda Elije, ki mi je resnično pomagal posojilo v višini $60.000 USD in spremenilo moje prepričanje. Ne vem, če na kakršen koli način potrebujete resnično in nujno posojilo. Prosim, obrnite se na gospoda Elija po njegovem e-poštnem naslovu: (loancreditinstitutions@gmail.com) hvala. VSE VSE NAJBOLJŠE PRIJATELJE
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RépondreSupprimerDober dan, moje ime je Monica Roland iz Tajske, želim pričati o dobrem posojilodajalcu, ki mi je pokazal svetlobo, potem ko so ga štirinajst različnih internetnih posojilovalcev prelomili tukaj v naši državi, vsi obljubljajo, da mi bodo dali posojilo, potem ko me bodo plačali veliko provizij, ki ne prinašajo nič in niso prinesle pozitivnega rezultata. Izgubil sem trdo zaslužen denar in bil je skupaj 13.300,00 evrov Nekega dne, ko sem brskal po internetu in iskal oporo, ko sem naletel na pričanje moškega, ki je bil tudi prevaran in se na koncu navezal na zakonito posojilo z imenom Posojilo Institucije, kjer je končno dobil posojilo, sem se odločil, da se obrnem na isto posojilo in nato sem jim povedal svojo zgodbo o tem, kako so me prestrašili štirje različni posojilodajalci, ki niso naredili ničesar, razen, da so me boleli. Podjetju razlagam po pošti in vse, kar so mi rekli, ne jočem več, ker bom dobil posojilo v njihovem podjetju in prav tako sem se pravilno odločil, da se obrnem na njih. Izpolnil sem obrazec za posojilo in nadaljeval z vsem, kar je bilo zahtevano od mene, in prejel sem znesek posojila v višini 160.000,00 EUR s strani tega velikega posojila za posojila podjetja, ki ga upravlja gospod Elijah, in danes sem srečen s svojo družino, ker Credit Institutions Limited mi je dal posojilo, zato sem se zaobljubil, da bom še naprej pričal po internetu, kako sem dobil posojilo. Ali nujno potrebujete posojilo? prijazno in hitro se obrnite na kreditne institucije Posojilo zdaj, če želite posojilo prejeti po e-pošti: (loancreditinstitutions@gmail.com) ali (Loancreditinstitutions@protonmail.com) Verjamem, da tudi drugi ljudje pričajo o tem istem poštenem posojilodajalcu
RépondreSupprimerŽivjo, jaz sem Chloe Raymond iz Palm Harbour Florida. Tako sem navdušen, da se ZDA vračajo na ta odličen forum, da bi priznale pomoč gospoda Elija. Slabo sem potreboval posojila v drugih državah, da se izognem dolgovom in finančnim obveznicam, ki jih je dvignil moj bivši mož. Resnično je bilo hudo, da sem potreboval pomoč prijateljev, družine in celo banke, po eni strani pa so mi lahko pomagali, ker je bil moj kreditni rezultat res slab. Gledal sem po računalniku in videl, kako gospod Elija pomaga ljudem pri posojilu in sem se odločil, da se obrnem nanj na email_ loancreditinstitutions@gmail.com, nato pa sem od njih prejel e-poštno sporočilo in opravil vse, kar sem zahteval. Na moje presenečenje so vložili posojilo v višini 60.000 dolarjev, ki sem ga nakazal na svoj račun, in zdaj sem tako vesel, da sem poplačal dolg, da sem začel preostalo službo in skrbel zase in za svojo družino. Če potrebujete posojilo, se obrnite na gospoda Elijaha, najboljšega posojilodajalca vseh časov, na njegov elektronski naslov (loancreditinstitutions@gmail.com) ali (Loancreditinstitutions@protonmail.com)
RépondreSupprimerDanes sem tako vesel, ker je Bog to storil zame, ko sem šel skozi težke čase z drugimi posojilodajalci in nič se ne uspe, izgubil sem svojo vero in upanje, vendar moram še vedno trdno in slediti temu, kar iščem. Danes sem vesel, ker me je Bog usmeril v najboljšo posojilno družbo in po stiku z njimi nisem ničesar obžaloval, zato mi je bila odobrena srčna želja in dobili so mi omenjeni znesek, ki sem ga zahteval (300.000USD), denar je bil plačan moj račun po enem tednu pogovorov s podjetjem in niso me stresali ali ne boleli, ko sem od njih dobil to posojilo, drugi moji družinski člani in prijatelji, ki sem jih usmeril k njim, so dobili tudi posojilo, rad bi te da se obrnete na posojilo o loancreditinstitutions@gmail.com in dobite posojilo hitro, in to je varno in hitro, vi, ki imate ohlapno upanje, vero in vse, kar imate, samo v imenu, da dobite posojilo in nič ne uspete, stavite me, če poskusite to HITRO POSOJILNO PODJETJE, nikoli ne boste ničesar obžalovali, vaša zahteva za posojilo pa bo odobrena in bo plačana neposredno na vaš bančni račun, zato pohitite zdaj in se obrnite (loancreditinstitutions@gmail.com)) ali (Loancreditinstitutions@protonmail.com) in prosite za kakršno koli vrsto posojila in bo g uvrstili k tebi. želim ti najboljše
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