Actualités

Pour répondre aux questions pratiques que me posent certains qui hésitent encore :
-    Le passeport doit être valable six (6) mois après le retour. Si vos passeports sont encore valables pour cette période, même s’ils ne sont pas encore biométriques, vous pouvez voyager. Vous ne pouvez pas voyager seulement avec votre carte d’identité nationale française !
-    Aucun vaccin ou autre précaution sanitaire n’est nécessaire. Sauf pour ceux qui ont besoin de leur propre médication.
-    A cette période le climat est très agréable, c’est le début du printemps et la nature explose dans ses variétés de couleurs et reliefs. Il ne fait pas très chaud mais il peut y avoir des jours aux manches courtes. Les soirées sont encore fraiches, manches longes très recommandées. D’autres recommandations vestimentaires et autres seront données lors des réunions.
-    Le courant électrique est comme chez nous et aucun adaptateur des prises n’est nécessaire.
Il reste encore quelques places pour compléter le groupe. Il serait bon si le groupe était clos à la fin du mois de janvier. Ne tardez pas à vous inscrire!

Le programme se trouve dans deux rubriques (« Actualités » et « Événement à venir ») pour qu’il y ait plus de photos.



VOYAGE EN PALESTINE – ISRAËL
Près de Hébron
 
avec Jeunes Palestiniens en Chemin,
co-organisé avec l’Université populaire de Haute Savoie
12 jours hors voyage  = 1.100€ (pension complète, hors pourboires et boissons), supplément pour chambre simple
EasyJet du 25 mars au 05 avril (bagages + assurance) = env. 300€, selon la date d’achat des billets
Total : environ 1.400€

1er  jour -  25 mars : Départ de Genève à  07h15 ; Arrivée à Tel Aviv à 12h15 ; transport à Bethléem, rencontre avec le personnel de Alternative Travel Group pour faire connaissance mutuelle, dîner et nuit ;
Bethléem


















2ème jour – 26 mars : visite de l’Église de nativité et de BASR-Société arabe de Bethléem de réhabilitation  (où le projet de Jeunes Palestiniens en Chemin a lieu) – Beit Jalah et Edmund Shehadeh ; déjeuner à BASR A-M : visite des alentours de Bethléem ;


                                         Graffiti sur un mur de Bethléem












3ème jour – 27 mars : Bethléem : visite de l’Université de Bethléem et rencontre avec le père Jamal Khader, directeur du Département des arts et représentant de Kairos-Palestine, visite du mur et les alentours de Bethléem ; A-M : visite du camps des réfugiés et rencontre avec eux ; dîner et nuit ;
  
Vestiges dans la vieille ville de Beit Jalla












4ème jour – 28 mars : Hébron : visite du sanctuaire de la Tombe des Patriarches – vieille ville, visite des usines de Keffya et de verre ; retour à Bethléem ; dîner ; soir : soirée de la musique palestinienne à Jadal Center ; nuit ;


Une rue de Hébron, jadis animée, aujourd'hui son passage est impossible "pour des raisons de sécurité"!










5ème jour – 29 mars : Jérusalem : conduite à Jérusalem, visite du Saint sépulcre et de la vieille ville – A-M : tour avec l’ICHAD ou AIC ; retour à Bethléem, dîner, nuit ;


Ruelle dans la vieille ville de Jérusalem


















6ème jour – 30 mars : Visite de Jérusalem avec un activiste juif de Zokhorot visite des villages détruits dans les environs de la région ; Montagne des oliviers et visite au monastère des Bénédictines avec la religieuse-iconographe Marie-Paul et son unique atelier des icônes ;


Différentes phases d'écriture de l'icône de soeur Marie-Paul











7ème jour – 31 mars : Jéricho et la Vallée de Jordan ; matin : Vallée de Jordan et rencontre avec le Groupe de solidarité avec la vallée, visite de la région avec eux, puis dîner et visite à Jéricho, Ramallah pour dîner et nuit ;

Jéricho














8ème jour – 01 avril : Ramallah : rencontre avec l’organisation des Droits de l’Homme, puis, Centre Riwaq – déjeuner ; Rencontre avec Abuna Manuel Musallam, « curé à Gaza » à Bir Zeit ;



Nous aurons la chance de voir les amandiers fleuris et des tapis et des tapis plein partout de fleures jaunes avec des belles taches rouges-anémone.








9ème jour – 02 avril : Naplouse : rencontre avec les Samaritains sur le Mont Garizim, puis, visite du puits de Jacob, déjeuner ; visite de la vieille ville de Naplouse ; allée à Nazareth pour dîner, rencontre avec une personnalité et nuit ;


Des épices, des cafés, des friandises et un immense sourire amical!











10ème jour : 03 avril : Matin : visite de l’église de l’Annonciation et le sous-sol du couvant des Religieuses de Nazareth qui est un bijou de l’archéologie palestinienne ; rencontre avec une association palestinienne des Droits de l’Homme ; déjeuner ; A-M : visite de la vieille ville de Nazareth – dîner, rencontre avec une personnalité et nuit ;


Le sous-sol du couvent des Religieuses de Nazareth, des strates des époques historiques; la tombe juive de l'époque de Jésus.










11ème jour – 04 avril : Tibériade : visite des sites archéologiques et lieux saints, Montagne des Béatitudes, St Pierre, Tabgha, arrêt et visite de Capharnaüm, possible traversée du lac en bateau et dernier café à Magdala – retour à l’hôtel à Nazareth pour dîner et nuit ;

Le lac de Tibériade, depuis la Montagne des Béatitudes, avec un bout de Via maris.












12ème jour – 05 avril : départ pour l’aéroport, vol de retour à 13h00 (à être à l’aéroport à 10h00), retour à 16h40.

                   La dernière vue depuis l'avion, Tel Aviv.














Ce programme donne des lignes principales. Dans la mesure du possible, nous dormirons chez l’habitant, sauf à Nazareth.
Chaque participant est invité de prendre ses billets individuellement. NOTE IMPORTANTE : ces vols sont très sollicités et les prix peuvent changer considérablement à l’approche du voyage. Le tarif indicatif est en vigueur le 23 décembre 2011.
Bien d’autres surprises vous attendent mais pour l’heure il est prématuré d’en parler. Les soirées seront occupées par les rencontres avec les acteurs de la société, aussi bien palestinienne qu’israélienne.
Deux réunions préparatoires sont prévues avant le départ. Il est donc important d’envisager votre voyage aussi vite que possible, notre groupe ne comportera que 15 voyageurs. Tout doit être finalisé avant le 15 mars !
Le voyage est co-organisé avec l’Université populaire de Haute Savoie.
Pour tout renseignement vous êtes invités de prendre contact avec nous à l’adresse :
ou en téléphonant au :
06 30 91 75 09
Au fil des jours, vous découvrirez d’autres photos qui vous invitent au voyage……



25 décembre
Nous venons d’apprendre par des médias que le ministère du tourisme israélien mise, par des projets concrets, à tirer un maximum de profit de la tradition, religion chrétienne. Les pèlerins juifs se font rares alors allons chercher la manne là où elle se trouve, au mépris des hésitations ou incertitudes historiques ! Quitte à se servir même de contrevérités historiques et des complices ! Ainsi parle l’état sioniste ! Avec ses affidés !
Cible privilégiée : les chrétiens évangéliques (voir nos articles dans « Témoignages » où est mentionnée Simone Gbagbo dont le nom est honoré sur la plaque de l’ « Institut de théologie pour la francophonie de Jérusalem », qui fait partie de la Fédération protestante de France). En même temps, le maire de Nazareth Illit interdit, pour la durée de tout son mandat, le placement de l’arbre de Noël sur la place publique de la ville. Certes, celui-ci n’apporte rien !
Le temps des marchands du Temple n’est de toute évidence pas révolu ! (« La passion jalouse de ta maison me dévorera » Ps 69,10a)



23 décembre 
Il serait difficile de trouver une meilleure expression de vœux de Noël que celle qui nous vient de nos amis palestiniens. Que les vœux dépassent toute religion ou idéologie, à l’image de tous ces amis palestiniens avec qui nous partageons la foi en la justice de notre engagement commun. Alors en communion avec nos amis, au nom de  
Jeunes Palestiniens en Chemin 


Joyeuses fêtes de Noël!
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Težko bi bilo najti boljši izraz za Božične želje od teh, ki smo jih dobili od naših palestinskih prijateljev. Naj te želje presežejo vsako vero in vsako ideologijo, kot nam to izražajo tisti, s katerimi delimo vero v pravičnost našega skupnega angažmaja. Zato skupaj z našimi prijatelji in v imenu

Jeunes Palestiniens en Chemin


Vesele Božične praznike!

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It would be hard to find a better expression for Christmas wishes but those received by our Palestinian friends. Let those wishes be beyond any religion or ideology in the image of those with whom we share our faith in justness of our common commitment. So, in communion with our friends and in the name of

Jeunes Palestiniens en Chemin 
 Happy Christmas !
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"Pour mon amie Larissa Sansour, qui vient d’être censurée et exclue par Lacoste du Prix Lacoste Elysée"

Blog Le Monde :
Communiqué du Musée de l’Elysée Lausanne, le 21 décembre 2011 - Le Musée de l’Elysée a décidé d’interrompre l’organisation du Lacoste Elysée Prize 2011, un prix doté de 25’000 euros et introduit en 2010 pour soutenir la jeune création. 
Dans le cadre de l’édition 2011 du prix, huit candidats ont été sélectionnés pour participer au concours consistant à produire trois photographies sur le thème « La joie de vivre ». A l’aide d’une bourse individuelle de 4000 euros, chaque candidat avait carte blanche pour aborder le thème comme il le voulait, de manière directe ou détournée, avec authenticité ou dérision, sur la base d’un travail existant ou d’une création. Le jury d’experts aurait dû se réunir fin janvier 2012 pour désigner la/le lauréat/e du Lacoste Elysée Prize 2011. 
La volonté du partenaire privé d’exclure Larissa Sansour, l’une des candidates du concours, est à l’origine de la décision du Musée de l’Elysée. Nous réaffirmons notre soutien à Larissa Sansour pour la qualité artistique de son travail et son engagement. Le Musée de l’Elysée lui a d’ores et déjà proposé de montrer au musée la série de photos « Nation Estate » soumise par cette dernière dans le cadre du concours.
Depuis 25 ans, le Musée de l’Elysée défend avec force les artistes, leurs oeuvres, la liberté artistique et la liberté d’expression. Avec la décision prise aujourd’hui, le Musée de l’Elysée réitère son engagement en faveur de ses valeurs fondamentales.


Articles :

AFPS :
Electronic Intifada :

Un des plus importants actionnaires du haut de gamme de la mode française, la société Lacoste, est le donateur majeur à Israël et à la cause sioniste.

Lacoste était au centre du scandale en insistant  sur l’exclusion de l’artiste palestinienne, Larissa Sansour du prestigieux Prix Lacoste Elysée de photographie. Le Musée de l’Elysée de Lausanne, Suisse, qui attribue les prix, a fait aujourd’hui un pas extraordinaire en annulant le concours 2011 en signe de proteste contre l’insistance de Lacoste d’exclure Sansour. Lacoste a aussi déclaré qu’il ne serait plus le sponsor du concours qui semble maintenant mort.
Propriété de Lacoste
Philippe Nordmann, citoyen Suisse, est le chef de la direction de Maus Frères SA, une société de holding familial qui possède des intérêts dans plusieurs marques de commerce. Maus possède la société de textile Devanlay, basée en France, qui détient 35% d’intérêts de Lacoste. Devanlay est le fabricant et distributeur général des vêtements Lacoste et est propriétaire de la licence de la marque Lacoste aux États-Unis.
Les actionnaires de Lacoste étroitement liés au président israélien
Nordmann, le descendant direct du fondateur de Maus Frères SA, est le principal philanthrope de la cause israélienne et sioniste.
Le support à la judaïsation de la terre palestinienne et à la dépréciation des Palestiniens
Au début du mois, Nordmann s’est trouvé dans le bureau officiel de Peres pour recevoir le « Prix du citoyen distingué », donné par le conseil de Beautiful Israel Yakir   
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One of the largest shareholders of high-end French fashion firm Lacoste is a major donor to Israel and Zionist causes.
Lacoste has been at the center of a scandal over the company’s insistence that Palestinian artist Larissa Sansour be forced out of the prestigious Lacoste Elysée Prize in Photography.
The Musée de L’Elysée in Lausanne, Switzerland, which administers the prize today took the extraordinary step of canceling the 2011 contest in protest at Lacoste’s insistence that Sansour be excluded. Lacoste has also announced that it will no longer sponsor the contest, which now appears to be dead.

Ownership of Lacoste

Philippe Nordmann, a Swiss national, is CEO of Maus Frères SA a family-owned holding company which owns stakes in several retail brands. Maus owns France-based textile firm Devanlay which holds a 35 percent stake in Lacoste SA. The other 65 percent of Lacoste SA is owned directly by the Lacoste family, according to the Lacoste company press kit.
Devanlay is the global manufacturer and distributor of Lacoste’s clothing and hold the license for the Lacoste brand in the United States.

Lacoste stakeholder’s close ties to Israeli president

Nordmann, a direct descendant of the founder of Maus Frères SA, has been a major philanthropist to Israel and Zionist causes.
He is a member of the international board of governors of the Peres Center for Peace, and almost certainly a donor to the organization named after Shimon Peres, the current President of Israel.

Supporting Judaization of Palestinian land at expense of Palestinians

Earlier this month Nordmann was at Peres’ official residence to receive the “Distinguished Citizen’s” award given by the Beautiful Israel Yakir council. According to The Jerusalem Post:

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Les destructeurs de la vérité, de la justice et du bonheur de SALAH s’acharnent, par leur malignité perverse, à la construction de la Paix.
Voici comment notre ami Jean-Claude LEFORT poursuit, sans relâche la défense des valeurs qui nous sont communes. 

Suite à son éditorial sur le site du CRIF dont vous trouverez le lien, j'ai écrit hier à 10h47 (ci-après) à M. Prasquier afin qu'il rétablisse les faits et qu'il s'excuse auprès de Salah et de sa famille. A l'heure qu'il est, c'est à dire 24 heures plus tard, rien n'a été fait. Je vous communique donc ces éléments à toutes fins utiles. Bon Noël à toutes et tous. Cordialement. JC Lefort 
 
  
Sent: Thursday, December 22, 2011 10:47 AM
Subject: Au Président Prasquier

Monsieur le Président,
  
Vous avez, dans un texte publié sur le site du CRIF le 20 décembre, affirmé que Salah Hamouri avait déclaré, à peine libéré, que la rabbin Yossef Ovadia "méritait de mourir".
Cette "déclaration" n'existe tout simplement pas. C'est un faux pur et simple.
Non seulement Salah Hamouri en personne a démenti formellement cette assertion mais l'agence "Reuters" en a fait de même dans une dépêche datée du 20 décembre à 21 h 56.
C’est pourquoi, en tant que Coordinateur de son Comité de soutien, je vous ai demandé publiquement de revenir sur vos propos et de présenter des excuses à Salah et à sa famille. Vous trouvez ces éléments, notamment, sur le site du Comité de soutien : www.salah-hamouri.fr.
Votre texte a, en effet, été suivi d'autres de la même "veine" mais allant encore plus loin. On peut y lire, ni plus ni moins, que si quelqu'un devait mourir c'est Salah Hamouri. Vous même, dans le même article, appelez implicitement des réactions quand Salah Hamouri viendra en France.
Vous ne pouvez accepter cela et cette incitation à la haine. Il en va de l'intégrité de notre compatriote et de sa famille.
Dans l'attente, 
Recevez mes salutations distinguées.
Jean-Claude Lefort
Coordinateur du Comité de soutien



21 décembre
Photo : Elsa Lefort
Nous n’avons pas pour habitude d’écrire sur ces pages des propos mensongers ou diffamatoires.  C’est notre éthique. De plus, la réalité est suffisamment cruelle et injuste pour ne pas y rajouter de telles paroles.

Cependant, nous voulons mettre en garde contre certaines déclarations fallacieuses et viles de personnalités que l’on peut lire ou entendre ci et là, hélas souvent même dans nos médias nationaux, au sujet de Salah HAMOURI. De toute évidence, sa libération n’est pas au goût de tout le monde.

Nous devons rester donc encore vigilants. Notre combat pour la justice et la liberté sereine de Salah doit se poursuivre. Pour lui et pour son peuple.

Pour en savoir davantage vous pouvez consulter le site :

Source L’Humanité


Salah Hamouri : « Votre solidarité a été le pont de l’espoir pour moi »


Exclusif. Le jeune Franco-Palestinien raconte son arrestation, ses conditions de détention, la volonté israélienne de briser les prisonniers politiques palestiniens. Il remercie tous ceux qui l’ont soutenu durant son emprisonnement et parle de l’avenir. Le sien et celui du peuple palestinien. 
Salah Hamouri est libre. Dimanche soir, il a retrouvé les siens, à Jérusalem-Est, toujours occupée. Le jeune Franco-Palestinien savoure ces instants de bonheur après presque sept ans passés dans les geôles israéliennes. Le combat pour sa libération n’a pas été simple. Et si les grands médias la mettent au crédit de l’intervention française, ils oublient que Nicolas Sarkozy n’a jamais voulu recevoir les parents de Salah et que son nom même n’a été prononcé officiellement que très récemment. À l’Humanité, nous nous enorgueillissons d’avoir apporté notre contribution, avec d’autres, à ce que Salah Hamouri ne soit pas oublié. Parce que, sans cette campagne, il serait certainement encore emprisonné. C’est avec plaisir que nous enlevons son portrait de nos pages.
Comment s’est passée votre arrestation?
Salah Hamouri. Je devais rencontrer des amis à Ramallah. C’était le 13 mars 2005. Je suis donc parti de Jérusalem mais j’ai été arrêté au check-point de Kalandia. Les soldats israéliens m’ont bandé les yeux et menotté. De là ils m’ont amené à un premier centre sans que je sache lequel, puis à un second où je suis resté trois mois, à l’isolement total. Je subissais des interrogatoires tous les jours. C’était très difficile. Vous savez, les Israéliens essaient de casser notre volonté, notre détermination. Ils utilisent tous les moyens possibles pour faire pression. Sur nous et sur nos familles. Par exemple, mon père venait d’être opéré une semaine auparavant. Ils l’ont embarqué pour l’interroger, et moi, ils me l’ont montré sans qu’il s’en doute. Tout ça pour me casser. Parfois ils me laissaient plus de deux jours sans dormir. Bref, tous les moyens des services de renseignements. On nous laisse menottés, les mains dans le dos, on nous menace, on menace de détruire nos maisons… Je suis resté presque trois ans et demi emprisonné avant d’être officiellement condamné. Pendant tout ce temps, on m’a traîné à plusieurs reprises devant un tribunal militaire israélien totalement illégal puisqu’il se trouve dans les territoires occupés. Ces tribunaux militaires ne sont pas reconnus par le droit international.
Comment s’est passée l’audience à l’issue de laquelle vous avez finalement été condamné?
Salah Hamouri. Mon avocate, Léa Tsemel, a tout tenté. Mais les Israéliens m’ont toujours menacé d’une condamnation à quatorze ans de prison. Alors, mon défenseur a essayé d’obtenir la condamnation la plus faible possible, c’est-à-dire une peine de prison la plus courte possible. Pour cela, il fallait plaider coupable, bien que je sois innocent de tout ce qu’on me reprochait. J’ai finalement écopé de sept ans de prison.
Quelles étaient vos conditions de détention?
Salah Hamouri. Après trois mois d’interrogatoire, j’ai été transféré à la prison de Beer Sheva, dans le Sud. Je suis resté là-bas presque vingt-deux mois. Puis j’ai été transféré dans un autre établissement dans le Nord. Dix mois après, ils m’ont encore fait changer de prison. Puis il y a eu la condamnation à sept ans de prison. Ils m’ont ensuite amené à la prison de Gilboa où j’ai passé presque trois ans. Il y a deux mois et demi, ils m’ont sorti de là pour tenter de briser la grève des prisonniers qui demandaient de meilleures conditions de détention. Mes conditions de détention étaient les mêmes que pour les autres prisonniers palestiniens. Les Israéliens essaient toujours de maintenir une certaine tension, de faire pression sur nous pour briser toute résistance. Plusieurs prisonniers politiques ont été isolés pendant des années. Certains se voyaient interdits de toute visite, y compris familiale. Depuis deux ans, nous n’avions plus l’autorisation de recevoir des livres. Les Israéliens prennent toujours un prétexte sécuritaire pour appliquer leur politique de pression sur les prisonniers. Il faut savoir que les prisonniers palestiniens qui sont de la bande de Gaza n’ont reçu qu’une seule visite depuis six ans. Ils ne peuvent même pas recevoir un seul coup de téléphone, de personne. Ni de leur femme ni de leurs enfants. Beaucoup de prisonniers de Cisjordanie ont été soumis au même régime. Avec toujours le même prétexte sécuritaire. Il faut aussi parler de l’isolement. Une mesure inhumaine qui, là encore, vise à casser le moral des prisonniers, à briser leur capacité de résistance. Ils sont isolés dans des sections spéciales. Ils sont dans des cellules où ils ne peuvent avoir aucun contact avec les autres prisonniers et évidemment pas avec leurs familles. Certains sont restés comme ça six à sept ans, totalement seuls. L’interdiction de faire entrer des livres dans la prison relève de la même volonté de tenter de miner notre moral. Les Israéliens savent bien qu’au XXIe siècle il faut non plus viser le corps de l’être humain mais son esprit. C’est cet esprit politique des Palestiniens que les Israéliens veulent détruire. C’est pourquoi ils nous ont empêchés de recevoir des livres pendant deux ans. Ils ont également bloqué l’accès à de nombreuses chaînes d’information à la télévision. C’était vraiment une guerre totale déclarée par l’administration israélienne au niveau culturel contre les prisonniers politiques palestiniens. Cette administration israélienne était représentée dans les prisons par la police.
Comment en êtes-vous arrivés à une grève de la faim?
Salah Hamouri. Pendant toutes ces années, nous avons essayé de discuter avec l’administration des prisons pour la convaincre de respecter nos droits qui sont inscrits dans la quatrième convention de Genève. Nous avons essayé à plusieurs reprises d’améliorer nos conditions de détention, nos conditions de vie carcérale. On a évidemment demandé de mettre fin à l’isolement des prisonniers politiques, et notamment à celui d’Ahmed Saadat, le secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Malheureusement, les Israéliens ont toujours refusé de discuter avec nous et ont opposé une fin de non-recevoir à toutes nos demandes. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer une grève de la faim le 27septembre jusqu’au 17octobre. Nous l’avons observée pendant vingt jours. Pendant ce temps-là, l’administration pénitentiaire israélienne a tout tenté pour briser notre mouvement, utilisant tous les moyens de pression qu’elle avait à sa disposition. Mais, heureusement, nous étions bien préparés. Nous avions la volonté de gagner et de ne pas nous laisser briser. Ce qui nous a permis de résister à tous les coups entrepris contre nous.
Comment avez-vous perçu la solidarité qui s’est exercée en France envers vous?
Salah Hamouri. C’est la chose la plus importante qui me soit arrivée en prison. La campagne menée par le comité de soutien, l’engagement de Jean-Claude Lefort, de l’AFPS, du journal l’Humanité, des Jeunes communistes ont été le pont de l’espoir pour moi, ma famille, mais aussi pour tous les prisonniers politiques.
Cela a été comme un mur nous protégeant des visées israéliennes. Je tiens à les remercier pour ce soutien qui m’a aidé moralement et psychologiquement.
Maintenant libre, qu’allez-vous faire?
Salah Hamouri. Profiter d’abord de ma famille. Je vais essayer de venir en France pour rencontrer ceux qui m’ont soutenu et puis ensuite reprendre mes études. Le combat du peuple palestinien continue, malgré les prisons et la répression. Notre résistance est légitime.


20 décembre
Une fois de plus, notre conférence a démontré qu’un grand besoin de connaissance de la situation palestino-israélienne permet la mobilisation. Le débat après la conférence d’ÉLISABETH MARTEU  sur LES PALESTINIENS EN ISRAËL qui a été précédé par la projection du film « Yaffo, la mécanique de l’orange », s’est prolongé tard dans la soirée, avec un intérêt soutenu des spectateurs.
Le nombre grandissant de ceux qui rejoignent nos événement nous encourage à poursuivre les organisations de soirées qui permettent de mieux connaître la situation dans cette partie du globe, pour pouvoir mieux comprendre nos engagement, pour pouvoir les partager et pour pouvoir comprendre aussi combien ce qui se passe Là-bas est lié à ce qui se passe chez nous.
Notre prochaine conférence aura lieu fin février – début mars (Cluses, Annemasse et Chambéry). Nous essayerons de mieux comprendre ce que signifie « L’identité palestinienne »
Voici quelques extraits de la conférence d’Élisabeth Marteu




18 décembre
Ca y est !
Salah est dans les bras de sa mère et de son père…
 Il est libre !


Communiqué

Je veux, tout d’abord dire à Salah, au nom de son Comité national de soutien, toute la joie qui est la nôtre aujourd’hui de le savoir libre.
Nous partageons cette joie immense avec sa famille – avec sa mère, Denise, avec son père, Hassan, avec sa sœur, Caroline, et son frère, Samir.
Salah est enfin près de vous, il est libre !
Vous pouvez désormais l’embrasser pour la première fois depuis près de 7 ans. L’embrasser… Tout simplement.  
Depuis 4 ans son Comité de soutien a été mis en place en France. Et ce sont des dizaines et des dizaines de milliers de personnes, de jeunes spécialement, qui l’ont rejoint.
A part l’extrême droite, des représentants de tous les partis démocratiques qui existent en France étaient présents dans ce Comité et ils ont agi, chacun selon, pour sa libération. De même que des personnalités, des élus, des citoyens de toutes les origines ou de toutes les croyances se sont rassemblés pour lui. Tous doivent en être remerciés. Très sincèrement. Du fond du cœur.
Dès le premier jour nous avons dit clairement, sur la base des faits, que Salah était totalement innocent de ce qu’on lui reprochait puisqu’il n’avait commis aucun acte négatif. Et donc, depuis le premier jour, nous avons demandé sa libération.
Nous avons multiplié, avec sa mère très souvent, des initiatives de toute sorte et des rencontres dans toute la France pour parler de son cas mais aussi, comme il l’a toujours souhaité et demandé, pour parler des prisonniers palestiniens.
En France on l’attend avec impatience aujourd’hui. Beaucoup d’amis aux quatre coins du pays veulent le voir. Et l’écouter aussi. Sa famille s’est agrandie.  
Bien sûr cette libération arrive bien tard à nos yeux. Pour nous : il n’aurait pas du faire un seul jour de prison puisqu’il n’a commis aucun acte qui soit contraire au droit. Cela tient au fait que, en haut-lieu et c’est tout dire, on n’a pas porté à sa situation la même attention que celle qui a été apportée à d’autres cas et encore moins on n’a multiplié les mêmes efforts – sauf ces tous derniers temps – pour le faire libérer.
Nous n’avons rien eu à dire de négatif, et nous n’avons rien dit, contre le fait que les autorités françaises se soient mobilisées pour un franco-israélien.
Ce que nous n’avons pas admis, par contre et cela clairement, c’est le « deux poids, deux mesures » qu’elles ont observé dans cette affaire, et cela depuis le début. Voilà ce que nous n’avons jamais admis, et rien d’autre.
Nous ne sommes pas tombés dans une sorte d’émulation sordide alors que pourtant, on peut le constater, Salah sort de prison à l’occasion d’un échange de prisonniers lié à Guilad Shalit. Comme si le sort de ces deux jeunes devait être absolument lié alors que leur situation était absolument toute différente.
Nous avons, nous, estimé que la liberté ne se découpait pas ; qu’elle était valable pour tous ; qu’elle était universelle ou bien qu’elle n’était pas. Nous en sommes restés à la défense de principes et de rien d’autre. Et nous avons rassemblé comme rarement en pareille occasion. Encore merci à toutes et tous.
Maintenant Salah est enfin libre et il va pouvoir enfin « revivre » sa jeunesse en respirant l’air pur et tonique de la liberté. Nous lui redisons toute notre estime et notre admiration pour avoir tenu comme il a tenu – c'est-à-dire dignement. Et pour s’être toujours effacé pour qu’on ne parle que des autres et non pas de lui.
Reste qu’il est très connu maintenant en France. Et nous l’attendons, je lui redis. Qu’il prenne le temps qu’il lui faudra. Nous pouvons bien attendre un peu…Maintenant.
Au nom de notre Comité de soutien, je lui redis notre joie. Je lui redis notre amitié. Je lui redis, ce jour, notre attachement absolu à la liberté comme à la liberté « inévitable » de la Palestine.
Et que chacun le sache : maintenant notre Comité de soutien met Salah sous sa protection. Sous la protection de l’opinion publique française.
Vive la liberté ! Vive la fraternité !
Et vive cette France qui lutte pour ces valeurs que notre peuple a inventées !
Jean-Claude Lefort
Coordinateur du
Comité de soutien
Le 18.12.2011
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Salah
sera
libéré
à 21 heures
(22 heures à Jérusalem)
sur la base
militaire
d’Atarot.


15 décembre 
Message reçu ce matin
Enfin libre !

Au terme d’une journée très tendue, nous avons donc appris hier à 19 heures que Salah Hamouri ferait partie de la seconde vague de libération et qu’il rejoindrait sa famille à Jérusalem-Est dimanche 18 décembre après avoir subi injustement 6 ans, 9 mois et 7 jours de prison dans les geôles israéliennes.

Nous ferons de plus amples commentaires une fois sa sortie réalisée et qu’il sera bien chez lui. Nous partageons totalement la joie de sa famille qui va enfin pouvoir l’embrasser, depuis ce temps où aucun contact n’a eu lieu. Sans attendre nous voulons remercier toutes celles et ceux qui, par dizaines de milliers, se sont rassemblés dans leur diversité pour obtenir sa libération. C’est une certitude : sans eux, et leur mobilisation déterminée, Salah ne serait pas libéré dimanche, aussi tard que cela nous paraisse. Nous tenons à remercier vivement tout le monde qui a participé à ce résultat : personnalités, artistes, associations, organisations, notamment de jeunes, partis, « simples gens » comme on dit, les innombrables Comités de soutien qui se sont multipliés en France.

Dimanche Salah sera chez lui. Il va découvrir et devoir s’approprier un monde nouveau et imaginer, en prenant un temps nécessaire et mérité, une étape nouvelle de sa vie. Il va devoir se reconstruire en imaginant l’avenir au goût de liberté. Nous resterons à ses côtés. Nous voulons vous signaler sans attendre plusieurs points :

° Une adresse électronique a été ouverte qui lui est strictement personnelle. Vous pourrez communiquer avec lui dès lundi : salah_hamouri@hotmail.com

° Notre Comité de soutien va s’éteindre mais pas avant avoir accompli jusqu’au bout son devoir et sa mission. En particulier nous resterons disponibles pour, le temps venu, organiser sa venue en France où il a beaucoup d’amis et d’amies à remercier. Il a à nous parler aussi.
  
° Notre Comité de soutien dispose, c’est sur le site http://www.salah-hamouri.fr/souscription, la somme de 13.683, 64 euros. Nous proposons de lui envoyer à Jérusalem pour qu’il puisse disposer de quelques moyens pour se reconstruire. Nous fermerons les comptes dans un mois. Celles et ceux qui veulent abonder en ce sens peuvent donc encore le faire.  
  
° Une adresse postale est aussi disponible où lettres ou d’autres envois peuvent être effectués :

Salah Hamouri
Po BOX 19587
21, Nablus Road
Jerusalem
Israel


14 décembre

JOIE !!! – VESELJE !!!
Salah

sera libéré

dimanche

ou

lundi

Ce mercredi 14 décembre 2011 à 19 h 10

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Salah

bo osvobojen

v nedeljo

ali v ponedeljek

Sreda, 14 decembra 2011 ob 19h10
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Source : Al-Oufok

Le Franco-Palestinien Salah Hamouri sera libéré dimanche par Israël dans le cadre d’un échange de prisonniers palestiniens, a-t-on appris mercredi soir de sources officielles israéliennes. Salah Hamouri, 26 ans, apparaît sous le numéro 525 sur une liste de 550 noms de détenus palestiniens relâchés dimanche, publiée par les services pénitentiaires israéliens dans le cadre d’un accord d’échange qui a permis la récente libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit.

Le rabbin Ovadia Yossef, dirigeant spirituel du parti orthodoxe israélien Shass, visé, selon la justice israélienne, par le projet d’assassinat pour lequel Salah Hamouri a été condamné, s’était dit favorable à sa libération, lors d’une rencontre, dimanche, avec l’ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot. La France réclamait que le jeune homme, qui, selon l’administration pénitentiaire israélienne, ne pouvait pas être élargi avant mars, soit libéré dans le cadre de cet échange de prisonniers.

Né à Jérusalem de mère française et de père palestinien, Salah Hamouri a été arrêté le 13 mars 2005 et reconnu coupable en 2008 par un tribunal militaire israélien de projet d’assassinat du rabbin Yossef. Condamné à sept ans de prison, il a toujours clamé son innocence.
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Reçu de SABEEL PALESTINE (organisme œcuménique palestinien, basé sur la théologie de la libération)

Nous prions pour la célébration des chrétiens de Sabeel Nazareth qui aura lieu malgré la récente discrimination anti-chrétienne de la région. Le maire de Nazareth Illit, la ville israélienne de 40.000 habitants et 7% de la minorité de chrétiens arabes, a décidé d’interdire la présentation publique de l’arbre de Noël. Il appelle Nazareth Illit « une ville juive » et a promis de maintenir l’interdiction aussi longtemps qu’il sera maire. Nous prions tous les peuples de bonne volonté et avec les idées démocratiques refuseront ce racisme et donneront aux chrétiens la place pour célébrer leur fête en paix. Seigneur, en ta grâce….
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We pray for Sabeel Nazareth’s Christmas community celebration this week, taking place despite recent anti-Christian discrimination in the region.  The mayor of Nazareth Illit, an Israeli town with a 40,000 population and 7% Arab Christian minority, decided to ban the public display of Christmas trees.  Calling Nazareth Illit “a Jewish city” he promised to maintain the ban for as long as he is mayor.  We pray that all people of good will and democratic ideals will reject this racism and make space for Christians to celebrate their holiday in peace. Lord in your mercy…


13 décembre
Les images qui donnent les frissons de joie ! L’hymne palestinien en plein Paris, devant le palais de l’UNESCO !

Suivent les frissons d’un tout autre genre : Mark Regev, porte-parole du premier ministre israélien. Pose devant un bel arbuste du figuier de Barbarie. Il faut savoir que partout en Palestine occupée et historique, vous voyez ce cactus aux fruits comestibles, se trouvait une habitation palestinienne. On ne peut attribuer cette image au hasard mais bien à un cynisme et à une provocation à peine dissimulés.

Frisson encore : la salle comble des invités et des diplomates, fiers de participer à ce moment historique.

(Excusez la pub !)
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Slike polne srhov veselja ! Palestinska himna v samem Parizu, pred palačo UNESCO!

Sledijo popolnoma drugačni srhi: Mark Regev, govornik prvega ministra Izraela. Pozira pred lepim kaktusovim grmom (naj mi bo oproščeno, če ne poznam slovenskega imena, se priporočam poznavalcem). Vedeti moramo, da je bilo vsepovsod, kjer vidimo v zasedeni in zgodovinski Palestini te kaktuse z užitnimi sadeži, palestinsko naselje. Ta slika ni navadno naključje, sta cinizem in provokacija, komaj le skrita.

Še en srh: polna dvorana povabljenih in diplomatov, ponosnih, da so prisostvovali temu zgodovinskemu dogodku.

(Oprostite reklami!)

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Source Haaretz, 13 décembre

Un Palestinien courageux est mort, enseveli par les pierres

Le porte-parole de l’armée a raison – Mustafa est mort parce qu’il jetais des pierres ; il est mort parce qu’il a osé dire la vérité, avec ses mains, là où la vérité est interdite.

Jonathan Pollak

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Pogumen Palestinec je umrl, prekrit s kamenjem

Vojaški predstavnik je imel prav – Mustafa je umrl, ker je metal kamenje ; umrl je, ker si je upal govoriti resnico s svojimi rokami, tam, kjer je resnica prepovedana.

Jonathan Pollak
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A courageous Palestinian has died, shrouded in stones


The army spokesman was right - Mustafa died because he threw stones; he died because he dared to speak a truth, with his hands, in a place where the truth is forbidden.


By Jonathan Pollak

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A l’heure où j’écris ces lignes, un événement important et historique est en train d’avoir lieu à Paris : le drapeau palestinien est hissé au siège de l’UNESCO, à la place égale avec les 194 autres membres de cette institution internationale, en présence du président palestinien, Mahmoud Abbas et de la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova . Ainsi, Elias Sanbar, essayiste, écrivain, traducteur, homme de grande culture, devient l’ambassadeur de la Palestine à L’UNESCO.

Événement rapporté loin dans le monde, y compris une agence chinoise.
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V trenutku, ko tole pišem, se odvija pomemben in zgodovinski dogodek v Parizu: palestinska zastava je razobešena pred zgradbo sedeža UNESCO, na isti ravni kot ostalih 194 članic te mednarodne organizacije, v prisotnosti palestinskega predsednika Mahmouda Abbasa in glavne direktorice UNESCO, Irine Bokove. Tako je postal Elias Sanbar, esejist, pisatelj, prevajalec, človek kulture, veleposlanik Palestine na UNESCO.

Ta dogodek poročajo celo zelo oddaljene agencije po svetu, tudi kitajska.
Prepričani smo, da so tudi naši diplomati v Franciji počastili ta dogodek in da o njenem pomenu poročajo tudi slovenski mediji.


12 décembre 
Source : Al-Oufoq

Denise Hamouri : "Salah devait être libéré le 28 novembre"


L'étudiant franco-palestinien Salah Hamouri est emprisonné en Israël depuis le 13 mars 2005. © François Mori / Sip
Lundi 12 décembre 2011, par La Rédaction

Après sept ans de silence, Nicolas Sarkozy est intervenu en faveur de Salah Hamouri. Incarcéré en Israël depuis le 13 mars 2005 car soupçonné d’avoir participé à un complot visant à assassiner le rabbin Ovadia Yossef, le militant franco-palestinien pourrait bientôt recouvrer la liberté, après que le religieux a annoncé ne pas s’opposer à la libération anticipée du jeune homme de 26 ans. D’après le Point, le président français serait discrètement intervenu la semaine dernière en transmettant à Ovadia Yossef une lettre via l’ambassadeur de France en Israël. Dans une interview exclusive au Point, Denise Hamouri réagit au geste de Nicolas Sarkozy.

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Votre fils a-t-il été libéré ? 
Denise Hamouri : Je ne dispose que d’informations partielles que j’ai obtenues par le biais de sites internet. Il y a effectivement eu dimanche une intervention de l’ambassadeur de France auprès du rabbin Ovadia Yossef. Mais pour être sûr que mon fils sera libéré, il faut attendre de voir si son nom figurera dans la seconde vague de prisonniers palestiniens libérables. Celle-ci doit être publiée lundi soir ou demain. Nous ne disposons pas d’autres informations.
Êtes-vous satisfaite de la tournure des événements ? 
Je suis très heureuse, mais je n’en reste pas moins prudente. Et je le resterai jusqu’à ce que j’aperçoive le nom de mon fils sur la liste. Ce n’est pas encore fini. Maintenant, je suis satisfaite car mon fils devait être libéré le 28 novembre dernier. Or il ne l’a pas été. Et vous savez que pour un prisonnier, toute journée supplémentaire à sa peine équivaut à une année.
Comment expliquez-vous qu’il n’ait pas été libéré à cette date ?
Selon le document que nous a transmis le Comité international de la Croix-Rouge, Salah devait être libéré au terme de sa peine, c’est-à-dire après six ans, huit mois et quinze jours. Or après la prise d’otage de Gilad Shalit, une ancienne loi israélienne a été remise à jour, offrant la possibilité à la justice militaire israélienne de convertir, au cours d’une même peine, les années administratives (345 jours) en années civiles (365 jours). Ainsi, mon fils ne devait plus être libéré qu’en mars 2012.

D’autre part, après la libération de Gilad Shalit, que je salue, et de la première vague de libération de prisonniers palestiniens, la justice israélienne en a profité pour annoncer que le pays ne souffrait plus de surpopulation carcérale. Ainsi, pour remplir les quotas, tous les prisonniers palestiniens devaient finir leur peine civile. Et il n’y a pas que mon fils, ils sont une centaine dans ce cas.
En octobre dernier, vous aviez qualifié de "contre-productif" le fait que Nicolas Sarkozy se prononce en faveur d’une libération de votre fils le 28 novembre. Avez-vous changé d’avis aujourd’hui ?
À l’époque, j’estimais que mon fils n’avait pas à attendre le 18 décembre et la seconde vague de libération de prisonniers palestiniens, étant donné qu’il avait purgé la totalité de sa peine. Cela a changé dès le moment où il n’a pas été libéré. Nous nous sommes alors dit que l’on pouvait penser à cette seconde option.
D’après le Point.fr, le rabbin Ovadia Yossef aurait notamment consulté le président du Consistoire israélite de Marseille, Zvi Ammar, qui lui a conseillé d’accéder à la requête du président français.
J’ai lu cela et dois vous avouer que j’ai été un peu surprise.
Zvi Ammar n’a d’ailleurs pas manqué de donner un ton politique à ce geste, estimant qu’il irait dans le sens du "rapprochement entre la France et Israël, relation "quelque peu troublée depuis quelques mois"... 
Ce genre de déclaration ne me fait ni chaud ni froid. Mais je ne vais pas en dire davantage.

Estimez-vous, aujourd’hui, que le soldat franco-israélien Gilad Shalit et votre fils ont bénéficié du même traitement par les autorités françaises ?
Disons que, finalement, il y a eu un geste. Certes un peu tard, mais un geste quand même.
(Lundi, 12 décembre 2011 - Propos recueillis par Armin Arefi)
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ASSASSINAT!!!
UMOR!!!
Des images presque quotidiennes dans les villages de la résistance populaire non-violente, certainement hebdomadaires.
Sauf que … sauf que, vendredi passé, le 9 décembre, un jeune Palestinien de 28 ans,  Mustafa Tamimi, a été assassiné. Une balle l’a atteint, presque à bout portant, au visage. Il est décédé le lendemain matin.
Regardez ces vidéos. Voyez le soldat israélien prendre tranquillement les photos de jeunes manifestantes palestiniennes se tordre sous l’effet du gaz lacrymogène. Regardez plus loin, le tir, la blessure mortelle de Mustafa. Et regardez plus loin encore la jeune fille suppliant une voiture des Nations Unies de s’arrêter pour porter secours à Mustapha. Aucune vitre ne s’est baissée, aucun secours des NU n’est venu à son aide.
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Skoraj vsakodnevne, scene v vaseh nenasilnega ljudskega upora ? Manifestacije vsak teden, prav gotovo.

Le da… le da je bil 9 decembra umorjen mlad Palestinec, 28 letni Mustafa Tamimi. Zadela ga je krogla iz neposredne bližine, v obraz. Umrl je naslednje jutro.

Poglejte posnetke. Poglejte izraelskega vojaka, kako mirno slika mlade palestinske demonstratorke, ki se zvijajo od strupenih solzilnih plinov. Glejte še naprej, smrtonosni strel, strel, ki je usmrtil Mustafo. In glejte še naprej, kako mlado dekle prosi vozilo Združenih narodov, da bi se ustavilo in pomagalo Mustafi. Nobeno okno se ni odprlo, nobena pomoč ni prišla s strani ZN.


Démonstrations israéliennes à Tel Aviv
Izraelske demonstarcije v Tel Avivu.


Les funérailles de Mustafa. Même celles-ci ne sont pas respectées !

Pogreb Mustafe. Celo ta ni spoštovan



30 novembre 

Nous suivons de près l’injustice que fait subir à Salah la « justice » arbitraire israélienne. Il aurait dû être sorti, depuis hier ! Lisez de bas en haut la chronologie de ces derniers jours. Puis, révoltez-vous ! ÉCRIVEZ ! Envahissez la boîte aux lettres de la prison de Afoula !
Autre suggestion trouvée dans ma boîte courriel:
- nous pouvons écrire aussi au Président de la République (franchise postale, pas de timbres) pour exiger qu'il agisse pour sa libération la plus rapide possible

- envoi massif sans attendre et jusqu'au 10 décembre.
 Son adresse actuelle :
Salah  Hamouri
Shata prison
Section 7
10900 Afoula
Israël
 Nous rappelons qu’il convient de ne pas mettre d’adresse au dos de votre lettre ou carte au risque qu’elle vous soit retournée.
29 novembre
Mesdames,
Messieurs,
Chers amis,
Alors que mon fils, Salah, devait sortir le 28 novembre, les autorités israéliennes en ont décidé autrement, de manière totalement arbitraire.
Bien sûr vous imaginez la déception énorme qui est celle de Salah et aussi celle de sa famille.
Mais je voudrais vous dire, en notre nom à tous, un « grand merci ». Un grand merci car depuis tellement longtemps vous vous êtes mobilisés en faveur de Salah et de la liberté – la sienne et celle de la Palestine.
Sans vous, qui êtes des dizaines de milliers, on ne parlerait même pas du tout de Salah et on n’aurait même pas fait attention à son sort pourtant injuste et terrible.
Merci vraiment car si Salah n’est pas sorti hier ce n’est pas par manque d’efforts de votre part mais bien malgré ces efforts. Vous n’avez rien à vous reprocher, au contraire vous pouvez être fiers de vous. On voit mieux, du coup, l’épaisseur du mur à percer et le poids et la détermination des forces adverses.
Aujourd’hui on me demande : « Mais que faire pour Salah ? »
Je vous répondrais : continuer à exiger sa libération et à élargir encore et encore le cercle des amis qui peuvent nous rejoindre dans cette cause qui dépasse le cas de Salah. Il sait, mon fils, tout ce que vous faîtes et il vous en est gré. Sachez-le.
Les autorités françaises nous ont contactés et ont contacté Salah en proposant de le placer dans la liste des prochains prisonniers palestiniens qui doivent sortir, théoriquement, à la mi-décembre.
Salah comme nous-mêmes, mon mari et moi, avons tous considéré que si cela devait se faire, il est impensable que l’on demande quoi que ce soit à Salah. Pas d’excuses, pas d’écrits d’aucune sorte, pas de signature, pas d’éloignement de sa terre natale. Sans conditions en un mot.
Nous en sommes-là. Nous n’avons aucune garantie que cela se fera. Mais nous refusons toute idée de discussion quant à sa sortie éventuelle. Cela a assez duré. Il ne s’est pas excusé hier pour « adoucir » sa peine, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va le faire.
Je tenais à vous informer de cette situation. Verrons-nous notre fils à Noël ? Rien n’est fait, rien n’est certain. Nous avons encore besoin de vous !
Merci infiniment pour ce que vous avez déjà fait avec son Comité de soutien.
Denise Hamouri, Jérusalem, le 29 novembre 2011.

28 novembre
Lettre aux parents de Salah Hamouri
Je pense fort à vous aujourd’hui, à vous et à Salah bien sûr. Ce devait être son jour de sortie. Et on peut craindre qu’il ne sorte pas.   Je pense à vous tous qui avez enduré tant d’injustices, de lâcheté, de mépris, de nuits blanches.
Je pense à la joie qui était la votre à l’idée de pouvoir serrer Salah dans vos bras et pouvoir enfin l’embrasser depuis toutes ces années.   Je veux vous dire toute ma solidarité et mon amitié.   Et vous dire aussi une autre chose : le cas de Salah est aujourd’hui connu et soutenu par des dizaines de milliers de Français. Jamais en France un Comité de soutien n’avait été aussi important et divers que celui qui soutient l’exigence de libération de Salah.   Nous restons mobilisés. Nous ne lâcherons pas.   Toute mon amitié et ma solidarité active.
Jean-Claude Lefort Coordinateur du Comité national de soutien 

23 novembre
Un message de Salah depuis sa prison
"J'ai espéré être avec vous ces prochains jours mais on sait bien que l'occupation essaie toujours de confisquer notre joie et notre espoir. Mais notre volonté et la votre, notre combat et le votre, et les buts collectifs pour la liberté et la justice vont continuer à dessiner notre chemin pour le futur. Et pour un nouveau monde sans occupation et sans souffrances."
Salah Hamouri
Prison de Shata
Le 23 novembre 2011

Pour en savoir plus :
Où Jean-Pierre BEL, le Président du Sénat, le PS, le PCF soutiennent la libération de Salah :

http://www.france-palestine.org/article18753.html


La preuve que nos voix peuvent être entendues et que nous devons nous mobiliser, voilà ce que rapporte Al-Oufoq ce soir :
Israël, sous pression de la communauté internationale, a décidé mercredi de lever le gel des taxes collectées pour le compte de l'Autorité palestinienne.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a voté la reprise des transferts de fonds, qui s'élèvent à environ 100 millions de dollars par mois (75 millions d'euros), a dit le gouvernement dans un communiqué. 
http://www.aloufok.net/spip.php?article5998
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Journée internationale de solidarité
avec le peuple palestinien
Samedi 3 décembre 2011, place de la
Bastille 16h30 à 19h30
UN ÉTAT PALESTINIEN AVEC
TOUS SES DROITS
La demande palestinienne d’être le 194ème État siégeant à l’ONU n’a toujours pas été
recommandée par le Conseil de Sécurité. Nous refusons ce blocage et soutenons cette demande
palestinienne, continuant d’exiger tous les droits des Palestiniens.
Nos organisations(1) membres du Collectif National pour une Paix Juste et
Durable entre Palestiniens et Israéliens, de la Plateforme des ONG françaises
pour la Palestine, appellent à ce rassemblement : visuel, musique, lâcher de
ballons et prises de parole…
Merci de diffuser largement dans vos réseaux , dans tous les groupes locaux, auprès de vos
municipalités et partenaires et de faire en sorte que tous nos rassemblements soient forts.
(1)
CNPJDPI : Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) - Alliance for Freedom and Dignity (AFD) - Alternative Libertaire (AL) - Américains contre la guerre (AAW) -
Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunis iens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale
des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions et pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC) - Association pour les Jumelages entre les
camps de réfugies Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du
Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim / IPAM - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba : association des libertés, droits de l’Homme et non-violence
- Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) - Collectif Paix Palestine
Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - Confédération
Générale du Travail (CGT) - Confédération paysanne - Droit-Solidarité - Europe-Ecologie / les Verts (EE-LV) - Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives
(FTCR) - Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) - Forum pour un autre monde - Gauche Unitaire (GU) – Génération
Palestine - La Courneuve-Palestine - Le Mouvement de la Paix - Les Alternatifs - Les Femmes en noir - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Ligue Internationale des Femmes
pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Liberty (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les
Peuples (MRAP) - Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJC) - Mouvement Politique d’Education p opulaire (M’PEP) - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) -
Organisation de Femmes Egalité - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité
Musulmanes (PSM) - Une Autre Voix Juive (UAVJ) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union syndicale Solidaires
Plateforme des ONG françaises pour la Palestine :
Membres : Association «Pour Jérusalem» - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes
françaises (AJPF) - CEDETIM/IPAM - Cimade - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire (CCFD - Terre Solidaire) - Comité de Bienfaisan ce
et de Secours aux Palestiniens (CBSP) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche Orient (CVPR-PO) - Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les
Universités Palestiniennes (CICUP) - Comité Pays de Loire G aza Jérusalem Méditerranée – Fédération Artisans du Monde - Génération Palestine - Ligue Internationale des Femmes
pour la paix et la liberté - section française (LIFPL) - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement
International de la Réconciliation (MIR) - Pax Christi France – Secours Catholique Caritas France - Terre des Hommes France - Union Juive Française pour la Paix (UJFP).
Observateurs : Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-France) - Afran Saurel - Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH) - Centre de Recherche et
d’Information sur le Développement (CRID) - Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Paix - Strasbourg - Groupe d’Amitié Islamo -Chrétienne (GAIC) - RITIMO - SIDI


01 septembre
Tout simplement insupportable! Le comportement des colons, de l'armée et SURTOUT de tous nos gouvernements qui ne font rien (et soutiennent donc par leur inaction efficace) contre cette provocation.
Message provenant de Anat Guthmann, une militante israélienne actuellement en Palestine.
Netanyahou commence à mettre son plan de terreur en exécution en se basant sur ses semblables: les colons.
Taoufiq


Palestiniens et ISRAÉLIENS sauvagement agressés par des colons


samedi 1er octobre 2011

Des Palestiniens et des opposants israéliens ont été sauvagement agressés vendredi par des colons et policiers israéliens alors qu’ils se rendaient au village d’Anata pour y planter des oliviers. Plusieurs personnes ont été hospitalisées, tandis que les médias israéliens taisent l’affaire.

Communiqué :

"Nous avons été attaqué par des colons près de la colonie d’Atarot (en bordure de Jérusalem Est). Le propriétaire du terrain sur lequel nous venions planter des arbres, ainsi que sa femme, ont eu le crâne fracassé par les colons et ont été hospitalisés à l’hôpital de Hasasa Ein Karem.

Des policiers présents sur les lieux n’ont pas bougé tandis que nous étions roués de coups et que nos appareils photos et caméras étaient fracassés. Plusieurs des attaquants portaient même des chemises de la police et des armes de service.

Trois militants israéliens ont été hospitalisés et trois autres arrêtés par la police qui n’a arrêté aucun de des colons agresseurs, bien qu’ayant assisté à toute la scène.

Dans la soirée de vendredi d’autres militants sont arrivés sur les lieux. Ils ont été à leur tour brutalisés et ont reçu de violents jets de pierres. La encore, la police n’est pas intervenue, laissant 19 personnes se faire blesser, dont 3 qui ont dû être hospitalisées. Plusieurs voitures des militants israéliens, garées dans les environs, ont été saccagées par les colons.

La plupart des Israéliens ne réagissent pas aux atrocités commises par les colons dans notre régime d’apartheid. C’est pourquoi nous appelons la communauté internationale à boycotter Israël, son économie et ses institutions".

English

Please help in circulating the info in any way possible, since the Israeli media has not covered/seems reluctant to cover the appalling incidents which took place today.

This morning (30/9) Israeli activists and Palestinians were attacked by settlers near the settlement of Atarot. The landowner of the plot to which the activists came in order to plant trees was also attacked by the settlers who cracked his head open, as well as attacking his wife. The two were have been hospitalized at Hadasa Ein Karem hospital.

Police officers who were present at the scene did nothing while the activists were beaten and their cameras smashed. Some of the attackers wore police shirts and carried service weapons, which attests to the fact that they are a part of the police force even though they were off duty.

Three other activists have been hospitalized at Hadassa Ein Karem and an additional three have been arrested by the police, who have NOT arrested any of the assaulting settlers, in spite of having witnessed everything.

Later this evening, more activists arrived to protest against the pogrom which had taken place earlier. They too were attacked and beaten, with stoned being thrown at them too. In spite of police presence at the scene, the police did nothing.

As a result of the second attack, 19 people have been injured, requiring medical attention, and three have been hospitalized at Hadasa Ein Karem. Again, several cameras were destroyed. Moreover, cars belonging to the activists, which were parked outside the settlement of Atarot, were damaged by the attackers, who smashed windshields and head and tail lights, as well as puncturing tires.

(photos 14 and 1: settlers attack , photos 12 and 12 : Israeli activists injured)


Please remember: most Israelis have always been and still are apathetic towards the atrocities of Israeli apartheid. Things are not likely to change, unless we advocate an institutional and economic boycott against Israel.

עברית
אנא עזרו בהפצת מידע זה בכל צורה אפשרית מאחר והתקשורת איננה מסקרת את האירועים המזעזעים שקרו היום.
הבוקר הותקפו פעילים פלסטינים וישראלים ע"י מתנחלים בסמוך להתנחלות ענתות.
בעל הקרקע אליה הגיעו הפעילים לשתול עצים, הותקף אף הוא על ידי המתנחלים שפתחו לו את הראש ותקפו אף את אשתו. השניים אושפזו בהדסה עין כרם.
שוטרים שהיו במקום לא עשו דבר בעוד מצלמות הפעילים נופצו והם הוכו. חלק מהתוקפים היו עם חולצות של המשטרה ואף אקדחי שירות המעידים על כך שהם שייכים למערך המשטרה בעצמם על אף שלא היו בתפקיד.
3 פעילים נוספים אושפזו בבית החולים הדסה עין כרם, ושלושה נוספים נעצרו על ידי המשטרה שלא עצרה אף אחד מהמתנחלים התוקפים על אף שהייתה עדה לכל.
מאוחר יותר הגיעו פעילים נוספים למחות על הפוגרום שאירע בצהריים, והותקפו אף הם במכות ואבנים, שוב, על אף נוכחות המשטרה במקום שלא עשתה דבר.
באירוע השני 19 אנשים נזקקו לטיפול רפואי, שלושה מהם אושפזו בבית החולים הדסה עין כרם, שוב מספר מצלמות נופצו.
מכוניות הפעילים שחנו מחוץ להתנחלות ענתות קיבלו אף הן יחס מהתוקפים ששברו את שמשות הרכבים, ניפצו פנסים ופינצ'רו גלגלים.
מצורפות שתי תמונות של התוקפים, ושתי תמונות של הפצועים. 
זכרו: רוב הישראלים היו ונותרו אדישים לזוועות האפרטהייד. המצב לא צפוי להשתנות בלי שנעודד חרם בינלאומי, מוסדי וכלכלי על ישראל
>

29 septembre
Et une autre position européenne forte :

28 septembre
Mais pourquoi donc ces coups de gueule se font trop rares, en France et de part le monde !!!

Bravo à l’un des rares qui ose encore porter haut et fort la verve apprise en 68 ! A Daniel Cohn-Bendit !

Hébron, ville en souffrance, acclame Mahmoud Abbas :


25 septembre
Voici, avec un peu de retard, ce beau texte reçu par notre amie, Dima BAWAB, notre présidente d’honneur, qui a participé aux deux événements que nous avons organisés à Genève.

Je peux ressentir son bonheur, ses émotions. Car j’ai eu le privilège de suivre en direct le discours du président Abbas, en compagnie de cinq Palestiniens. Nous avions tous le souffle coupé, les yeux rivés sur l’écran, eux aussi les oreilles (malheureusement, je ne comprends pas l’arabe !). Leurs réactions, leur enthousiasme me disaient combien les mots du président étaient justes, pleins de fierté et de fermeté.

Merci, chère Dima, pour ce partage émouvant ! Et bon vent pour ton spectacle, nous t’attendons à Genève avec impatience !



Ce soir, en allant me coucher, je ne pouvais pas ne pas partager avec vous mon bonheur. Aujourd’hui, le monde a entendu la voix de la Palestine, vu les visages heureux des Palestiniens agitant le drapeau palestinien à Ramallah ; aujourd’hui, le président palestinien a prononcé  un appel pacifique aux NU qui doit décider si oui ou non la Palestine est digne d’avoir une voix.

Aujourd’hui, nous nous souvenons de nos grand-père et grand-mères qui gardaient la foi pendant des décennies et ont patiemment attendu dans l’exile pour voir le jour où la Palestine serait reconnue comme un état indépendant ! Ils ont semé en nous une graine de foi et d’appartenance, que quelque part, dans nos cœurs la carte du monde comprendrait la Palestine, un État, un Pays, une Patrie.

Aujourd’hui, nous nous souvenons de ceux qui ont lutté pour la paix, pour ceux qui ont rêvé la paix, pour ceux, nombreux, qui sont morts en exile, espérant la paix. Il est possible que les NU ne nous octroient pas le « titre » de l’état membre, mais aujourd’hui nous avons franchi le pas, face au monde entier, vers la paix.

Aujourd’hui, je lève une prière pleine d’espoir pour que le monde prête l’oreille aux mères palestiniennes, aux pères palestiniens, aux enfants palestiniens, pour que leur voix soit entendues et amplifiées, résonnant les sons de leur terre qui a existé et qui existera toujours dans les cœurs de son peuple à travers le monde.

Écrit avec la foi et l’amour par une Palestinienne fière !

Dima

Tonight as i go to bed i can't but share with you my happiness.. today the world heard the voice of Palestine, saw the faces of happy Palestinians waving the flag of Palestine in Ramallah, today the Palestinian president held out a peaceful plea, presented on a piece of paper, to the United Nations, whom in turn decide whether or not Palestine is worthy of having a voice.
Today we remember our grandfathers and grandmothers whom for decades kept the faith and have waited patiently in exile to see the day when Palestine would be recognised as an independent state! They have planted in us the seed of faith and belonging.. that somewhere in our hearts the world map includes Palestine, a State, a Country, a Homeland..
Today we remember those who have fought for peace, for those who have dreamt of peace, for the many who have died in exile hoping for peace.. It is possible that the UN would not grant us the "title" of member state, but today we took a step, in front of the whole world, towards peace..
Tonight, i raise a hopeful prayer that the world would lend an ear to the mothers of Palestine, to the fathers of Palestine and to the children of Palestine, that their voices be heard and magnified, resonating the melodies of a land that existed and will always exist in the hearts of it's people throughout the world.
written with faith and love by a proud Palestinian
Dima
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Source : WAFA

Appel au rassemblement à la Muqata quand Mahmoud Abbas rentrera chez lui

RAMALLAH, 24 septembre 2011

Les appels ont été adressés samedi, à la population palestinienne, pour se réunir au siège de la résidence, la Muqata à Ramallah, ce dimanche, à 13h heure locale, pour accueillir le président Mahmoud Abbas, à son retour chez lui.

Abbas est venu dans la capitale jordanienne, Amman, samedi, au retour de New York, où il s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations Unis pour remettre au secrétaire général des NU Ban Ki-moon la candidature d’adhésion de la Palestine au sein des NU.

Les Palestiniens à travers le monde ont accueilli le discours et la position de Abbas aux NU et sont sortis par des dizaines de milliers dans les rues des Territoires occupés, la semaine dernière pour soutenir la demande aux NU.

Abbas aura un accueil digne de héros à son arrivée à Ramallah ce dimanche, où des milliers de personnes sont attendues pour participer à la célébration à la Muqata.

Calls to Rally at the Muqata when Abbas Returns Home

Date : 24/9/2011   Time : 21:19

 RAMALLAH, September 24, 2011 (WAFA) – Calls have been made Saturday on the Palestinian public to gather at the presidential headquarters, the Muqata, in Ramallah Sunday at 1:00 p.m. local time to welcome President Mahmoud Abbas upon his return home.

Abbas arrived in the Jordanian capital, Amman, on Saturday coming from New York where he addressed the United Nations General Assembly and handed UN Secretary-General Ban Ki-moon an application for membership for Palestine in the UN body.

Palestinians throughout the world welcomed Abbas speech and stand at the UN and have come out in the tens of thousands in the West Bank streets last week in support of the UN bid.

Abbas will receive a hero’s welcome when he arrives in Ramallah on Sunday, where thousands of people are expected to show up at the celebration in the Muqata.


24 septembre
France Culture a eu la bonne idée de consacrer 24h + 2h à ce qui se passe dans les Territoires occupés et en Israël.
Pas difficile de se faire sa propre opinion pour qui veut être objectif et de soutenir, par conséquent, l’indépendance totale de la Palestine ! (que c’est dur de choisir les mots les plus justes pour cette situation si complexe et imbriquée !)

Je vous propose ici le lien d’une de multiples émissions. Vous y entendrez les mots justes et engagés de nos deux grands amis, Reem TALHAMI et Mahmoud SHUKAIR. Occasion rare d’entendre Reem chanter sur les ondes françaises !

Écoutez surtout à partir du premier tiers de l’émission, après les nouvelles.
http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-4315275#reecoute-4315275
Et pour voir Reem en vrai, ce qui est hautement conseillé !, voici le lien :



21 septembre

Source : Al-Oufoq


Cisjordanie : des dizaines de milliers de Palestiniens pour leur Etat à l’ONU


mercredi 21 septembre 2011, par La Rédaction

Des dizaines de milliers de Palestiniens manifestaient mercredi dans une ambiance festive dans les grandes cités de Cisjordanie pour soutenir la demande d’admission d’un Etat de Palestine à l’ONU, selon un porte-parole de la sécurité palestinienne.

"Des dizaines de milliers de Palestiniens prennent part aux rassemblements dans toute la Cisjordanie" occupée, a déclaré à l’AFP le porte-parole des services de sécurité Adnane Damiri.

Il s’agit des rassemblements les plus importants en Cisjordanie depuis la fin de la deuxième intifada en 2005, selon les observateurs.

Les cortèges et meetings, encadrés par 8.000 policiers palestiniens, se déroulaient à Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne, et dans le reste de la Cisjordanie, à Naplouse, Hébron, Bethléem et Jéricho, notamment.

"Toutes les forces de sécurité sont mobilisées aujourd’hui pour maintenir le calme et assurer la protection des participants", a déclaré le général Damiri.

En revanche, seules quelques douzaines de femmes se sont rassemblées dans la bande de Gaza, où le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir, et le Fatah du président Mahmoud Abbas avaient décidé de s’abstenir pour ne pas envenimer leurs divisions.

Des affrontements se sont produits entre manifestants et soldats israéliens au point de contrôle militaire de Kalandia, principal point de passage entre Jérusalem et Ramallah, et à Hébron (sud de la Cisjordanie) l’armée a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser des jeunes lanceurs de pierre.

A Ramallah, la foule était massée sur la célèbre place Manara, dans une atmosphère de festival, pour soutenir la demande d’adhésion à l’ONU. Une troupe folklorique jouait des chansons patriotiques.

Un énorme drapeau était déployé sur lequel était inscrit : "Campagne nationale pour la Palestine : le 194e Etat" (l’ONU compte 193 pays) tandis que les manifestants scandaient : "Le peuple veut la libération de la Palestine !".

"Nous exigeons que le monde reconnaisse notre Etat car c’est une promesse qu’il nous a faite il y a plus de 60 ans", a proclamé le gouverneur de Ramallah, Mme Leila Ghanan.

Le président de l’Autorité palestinienne et chef de l’OLP Mahmoud Abbas a l’intention de remettre vendredi la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

Les responsables palestiniens ont assuré à maintes reprises que ces marches et manifestations seraient "non violentes" et se dérouleraient à l’intérieur des cités palestiniennes pour éviter des affrontements avec l’armée israélienne déployée en force à l’extérieur des villes, notamment sur les axes routiers.
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Source : Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
Isabelle Avran, le 8 septembre 2011.

La grande majorité des 193 Etats des Nations unies ont d’ores et déjà fait part de leur intention de reconnaître l’Etat de Palestine dans ses frontières de 1967 comme 194e membre. Que les Etats-Unis aient annoncé leur veto au Conseil de sécurité de l’Onu est une chose. Que l’UE appelle dès lors le Palestiniens à ne plus demander à l’Onu qu’une reconnaissance « médiane » de leurs droits en est une autre. La véritable question demeure bel et bien, avant et après le vote, celle du rapport de forces. Celui-là même que le mouvement de solidarité international, qui ne saurait substituer ses débats légitimes aux décisions souveraines du peuple palestinien quant à son avenir et à sa stratégie, porte la responsabilité de contribuer à faire évoluer.
Alternant accusations, pressions et menaces, les dirigeants israéliens se sont fixé un impératif : tout faire pour empêcher la reconnaissance par l’Onu de l’Etat palestinien indépendant dans ses frontières de 1967. Après vingt années d’une négociation de facto en tête-à-tête, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) est bien décidée à demander l’adhésion de l’État de Palestine à l’assemblée générale de l’ONU, dans quelques jours, en ce mois de septembre, refusant d’en soumettre plus longtemps l’avènement à l’accord préalable de l’État qui l’occupe. Pour le ministre israélien des Finances, Youval Steinitz (Likoud), cette demande représenterait « une menace plus grave que celle du Hamas à Gaza », Gaza toujours assiégée et soumise aux raids réguliers de Tel-Aviv. Et de prévenir : un tel vote « ne resterait pas sans réponse d’Israël ». Au programme : l’entraînement militaire des colons et l’hypothèse, entre autres, de représailles économiques, comme la non restitution, déjà consacrée à plusieurs reprises, des taxes douanières pourtant dues à l’Autorité nationale palestinienne et qui constitue une part substantielle de son budget. Plus de dix-huit ans après la signature des accords intérimaires d’Oslo censés aboutir à une paix fondée sur la légalité internationale au plus tard cinq ans après, le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme sans rire : « La demande unilatérale des Palestiniens constitue une violation des engagements pris par les Palestiniens dans leurs accords signés avec Israël ». Comme si le refus israélien de respecter ce calendrier, la poursuite par Israël de l’occupation, l’intensification de la colonisation, particulièrement à Jérusalem-Est dépeuplée progressivement de ses habitants palestiniens, l’érection de plusieurs centaines de kilomètres de murs en Cisjordanie, le mépris continu des conventions de Genève, ne constituaient ni une politique de faits accomplis unilatéraux ni une violation meurtrière des accords signés depuis Oslo comme de la légalité internationale. Et comme si une reconnaissance par l’Onu pouvait relever de l’unilatéralisme. Ouzi Landau (d’Israël Beiteinou, le parti de droite nationaliste d’Avigdor Lieberman), ministre des Infrastructures nationales, prévient : « Nous devrions alors imposer notre souveraineté sur les secteurs des Territoires (palestiniens occupés) à propos desquels il y a un consensus en Israël (sic), c’est-à-dire la vallée du Jourdain et les grands blocs d’implantations, voire davantage ». Les menaces disent la mesure de l’enjeu. En mai dernier, Benyamin Netanyahu a répété aux États-Unis, devant le Congrès, les grandes lignes de son projet, lequel se résume au refus des frontières de 1967, du démantèlement des colonies et même du gel de leur construction, du retrait de Jérusalem-Est et de toute reconnaissance des droits des réfugiés palestiniens. L’État palestinien qu’il se déclare prêt à accepter se résume à une suite d’enclaves sur une partie de la Cisjordanie, sans continuité, sans viabilité, sans Jérusalem. Et avec un blocus persistant de Gaza. Cette fuite en avant des dirigeants israéliens finit par irriter ses alliés eux-mêmes. Ou ses anciens alliés comme la Turquie, pilier de l’Otan et qui, après avoir vainement demandé des excuses officielles à Tel-Aviv pour son assaut meurtrier contre le « Mavi Marmara » en mai 2010, a annoncé la suspension de ses échanges avec Israël en matière de défense et son intention de saisir la justice internationale au sujet du siège israélien de Gaza. Une tension qui inquiète Washington. La grande majorité des 193 Etats des Nations unies ont dès lors d’ores et déjà fait part de leur intention de reconnaître l’Etat de Palestine dans ses frontières de 1967 (Cisjordanie dont Jérusalem-Est et bande de Gaza, soit 22% du territoire de la Palestine mandataire) comme 194e membre. L’Europe, elle, tergiverse. Au nom d’une unité qu’elle ne parvient pourtant à instituer. L’Espagne et l’Irlande soutiennent le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et se sont dites prêtes à cette reconnaissance. Londres hésite. L’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Tchéquie… s’y opposent au nom de la primauté d’une négociation que les dirigeants israéliens s’acharnent pourtant à transformer en vain processus à perpétuité. La France a souligné quant à elle l’urgente nécessité de l’édification de l’Etat palestinien, qu’elle définit comme la meilleure garantie de la sécurité d’Israël, mais sa diplomatie louvoie. Tout en continuant à prôner lui aussi des pourparlers directs, Alain Juppé, maniant l’euphémisme, avait tout de même assuré qu’en cas d’insuccès Paris saurait prendre ses responsabilités à l’Onu. Aujourd’hui, la France, à l’instar de la Belgique, plaide en faveur d’une solution « médiane » censée éviter une division européenne, un chaos diplomatique international et un camouflet à Israël. L’Europe, et la France en particulier, savent ne plus pouvoir écarter la question. Mais Paris prétend tenter de convaincre les Palestiniens d’ajourner une nouvelle fois la proclamation de leur Etat plein et entier en ne réclamant qu’un statut « d’Etat non membre » de l’Onu, dont Tel-Aviv ne veut pas davantage. Singulier raisonnement. D’abord parce qu’il ne définit de possible unité européenne que fondée sur la soumission de ses Etats membres prêts à défendre le droit. Ensuite, parce que Paris, prenant acte de l’alignement américain sur le gouvernement israélien, renonce à défendre une position indépendante restituant à l’Europe un rôle politique. Et abdique de la détermination dont elle a pourtant su faire preuve à d’autres occasions. Enfin parce que, comme en 1999, année qui devait voir l’Etat proclamé en vertu des accords signés et en dépit, déjà, des retards accumulés, c’est sur les Palestiniens, non sur les dirigeants israéliens, que Paris entend de la sorte faire pression. En 1999, ayant déclaré sa disponibilité à reconnaître l’Etat palestinien « le moment venu », l’Europe à l’instar des Etats-Unis, fait pression sur la partie palestinienne pour qu’elle renonce à proclamer l’Etat indépendant à la veille des élections législatives anticipées israéliennes. Cette fois, Paris mettrait en garde les Palestiniens contre des lendemains que les sanglantes menaces israéliennes désenchanteraient. Sans mettre en cause l’illégitimité de telles intimidations ni envisager la moindre sanction, ne tenant compte ni des exigences du droit ni de celles d’une opinion publique internationale de plus en plus excédée de l’impunité dont jouit Tel-Aviv. Comment pourtant envisager que les Palestiniens n’exercent qu’un droit « médian » à l’autodétermination ? Que les Etats-Unis aient déjà annoncé leur veto au Conseil de sécurité de l’Onu est une chose. Que l’UE appelle dès lors le Palestiniens à ne plus demander à l’Onu qu’une reconnaissance « médiane » de leurs droits en est une autre. En 1988, à la faveur de la première Intifada Yasser Arafat en appelait à la paix des braves entre deux Etats indépendants, Israël et Palestine, et le Conseil national palestinien (instance de l’OLP), dans l’unité, proclamait l’indépendance. Sa reconnaissance nécessaire demeure à l’ordre du jour. La stratégie de Salam Fayyad consiste précisément à appuyer la proclamation sur une reconnaissance officielle et par définition multilatérale par la communauté internationale de la coexistence des deux Etats. Une telle stratégie, quelle que soit l’appréciation de la politique de Salam Fayyad en particulier et de l’Autorité nationale palestinienne en général, bénéficie du soutien de la majorité de Fatah mais aussi, et au-delà même de l’OLP, d’une grande part du mouvement populaire et des ONG palestiniennes. Engagé dans un accord d’unité nationale pour laquelle la population palestinienne – et singulièrement la jeunesse - a manifesté au printemps et à l’été, Hamas ne s’y oppose pas, quels que soient les débats en son sein. Ce qui n’empêche nullement débats et interrogations en Palestine et parmi les Palestiniens. Ils portent pour une part sur l’avenir des réfugiés et la défense de leurs droits, à l’issue de la diffusion du rapport du juriste Guy Goodwin-Gill, lequel questionne notamment le statut de l’OLP comme représentante du peuple palestinien après la proclamation de l’Etat de Palestine. En fait, le droit des réfugiés palestiniens et de leurs descendants est aussi un droit individuel. Et à ce titre inaliénable. Ciment constitutif de l’OLP dès sa naissance, la revendication du droit au retour n’a nulle vocation à s’éteindre au prétexte d’une victoire diplomatique concernant le statut étatique des territoires aujourd’hui occupés. Enfin, le Conseil législatif palestinien qui représente la population palestinienne dans le territoire actuellement occupé appelé à devenir Etat - dont les réfugiés qui y vivent - est de fait institutionnellement partie du Conseil national palestinien représentant l’ensemble du peuple palestinien. La reconnaissance de l’Etat palestinien indépendant n’épuisant pas les revendications du peuple palestinien quant à la mise en œuvre de l’ensemble de ses droits, l’OLP, mouvement de libération nationale, n’a pas davantage vocation à disparaître jusqu’à la signature d’une paix définitive. Et les résolutions pertinentes de l’Onu dont la 194, resteront à mettre en œuvre. Autre sujet de débat : le périmètre du territoire sur lequel s’exercerait la souveraineté de l’Etat palestinien. L’occupation de la Palestine, la colonisation qui en accapare les terres et les ressources, le contrôle militaire qui y limite toute circulation, outre le siège de la bande de Gaza, ne risquent-ils pas de réduire l’Etat à une série de micro-enclaves ? C’est dans une démarche précisément inverse que s’inscrit la demande palestinienne, visant à faire reconnaître à la fois les frontières de 1967 de leur Etat et l’occupation de celui-ci. Nul pour autant ne nourrit d’illusions sur les changements concrets, sur le terrain, qu’entraînerait ce bouleversement de statut diplomatique. Celui-ci, qui même en cas de veto des Etats-Unis aboutirait a minima à la reconnaissance d’un Etat « non membre » - à la condition d’un vote positif de la majorité qualifiée de l’Assemblée générale des Nations unies - permettrait cependant aux Palestiniens de participer de plein droit à toutes les agences de l’ONU, comme l’Unesco ou l’Unicef ou de saisir la Justice internationale et témoignerait d’une évolution du rapport des forces internationales. Une étape conséquente. Mais insuffisante, très en deçà de la mise en œuvre des droits nationaux palestiniens qui resteront à conquérir. La véritable question demeure bel et bien, avant et après le vote, celle du rapport de forces. Celui-là même qui a manqué pour imposer à Israël, depuis le début de la négociation, que celle-ci se fonde sur le droit international et respecte les calendriers signés. Celui-là même qui fait défaut pour imposer la levée du blocus de Gaza comme le respect des recommandations de la Cour internationale de justice notamment à propos du mur. Celui-là même que le mouvement de solidarité international porte la responsabilité de contribuer à faire évoluer. Celui-là même cependant qui évolue, comme en témoigne l’existence même d’un tel débat à l’Onu. Depuis sa prison d’où il milite avec efficacité pour l’unité nationale palestinienne, Marwan Barghouti, fidèle à une démarche qu’il soutient depuis de nombreuses années, défend le principe de l’articulation entre diplomatie et résistance non violente et appelle à des marches dans toute la Palestine et au-delà le jour du débat à l’Assemblée générale de l’Onu. Le mouvement de solidarité internationale, qui ne saurait substituer ses débats légitimes aux décisions souveraines du peuple palestinien quant à son avenir et à sa stratégie, est appelé à faire massivement entendre cette voix du droit. Les peuples du monde arabe, en lutte pour la liberté, la justice et la démocratie ont ouvert une nouvelle page de leur histoire, soulevant les espoirs de toute la région et sans doute bien au-delà. Barack Obama a dû lui-même reconnaître qu’« au moment où les habitants du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord se débarrassent des fardeaux du passé, les efforts pour parvenir à une paix durable (...) sont plus urgents que jamais ». Une paix durable suppose de ne plus exclure le peuple palestinien de son droit à l’autodétermination. Avec une prochaine étape : la reconnaissance de son Etat indépendant.





20 septembre
Vir-source:
Dans l’article ci-dessous il s’agit de l’appel des intellectuels slovènes qui s’adressent au gouvernement slovène pour qu’il soutienne l’adhésion de la Palestine au sein de l’ONU.

Et c’est avec un grand enthousiasme que je le mets sur le blog !

Z navdušenjem dajem tole na blog !!!

Ko vsej obremenjenosti z notranjepolitičnimi zadevami navkljub sledimo tudi najbolj aktualnim mednarodnim dogodkom, lahko dokaj razočarano ugotavljamo, da Slovenije še ni na seznamu držav, ki priznavajo neodvisno palestinsko državo. Posamezne izjave predsednika republike, ki opozarjajo na nujnost rešitve bližnjevzhodnega konflikta in na pravico Palestincev do lastne države, ne morejo nadomestiti odločnejše poteze Slovenije kot države. Zato pozdravljamo pobudo poslanske skupine Zaresa v državnem zboru, ki je odprla pot k odločanju o slovenskem priznanju palestinske države. V LA smo prepričani, da gre za politično vprašanje načelne narave in za vprašanje spoštovanja moralnih standardov v mednarodnih odnosih, če niti ne govorimo o katastrofalnem socialnem položaju na palestinskih ozemljih.

Pričakujemo, da se bo Slovenija resno zavzela za sprejem načelnega stališča v celotni EU, znotraj katere je Palestino do zdaj priznalo osem držav – po podatkih, objavljenih na http://www.avaaz.org/en/countries_recognizing_palestine/?info. Med državami, ki Palestine še niso priznale in iz krogov blizu vrhu EU razbiramo izgovor, češ da je palestinski poskus včlanitve v OZN »enostranska poteza«, kar pa je glede na dosedanjo množico izraelskih enostranskih potez, preveč prozorno izogibanje bistvu problema. Priznanje palestinske države je del procesa, ki lahko vodi k vstopu nove države v OZN. Četudi se trenutno zdi, da tak premik v globalnem položaju Palestine še nima realnih možnosti za uspeh, pa gre za neizbežni simbolni del političnega procesa, ki utegne spremeniti sedanje stanje ne miru ne vojne in množičnega kršenja človekovih pravic na Bližnjem vzhodu.

Za IO Liberalne akademije
predsednik LA
prof. dr. Darko Štrajn
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Notre ami Hassan dans Le Point

Naš prijatelj v tedniku Le Point

Our friend Hassan in the weekly Le Point

 

Les Palestiniens à l'ONU pour "changer les règles du jeu"


Le Point.fr - Publié le 19/09/2011 à 20:11

Coordinateur de la campagne pour un État palestinien à l'ONU, Hassan Balawi explique les raisons et les risques de cette initiative.


Malgré des tractations diplomatiques de dernière minute, Mahmoud Abbas semble déterminé à demander vendredi l'adhésion de la Palestine en tant que 194e État de l'ONU. © Jessica Rinaldi / Reuters
Lundi, les tractations de dernière minute se poursuivaient à New York pour convaincre le chef de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de reprendre avec Israël les négociations, gelées depuis un an et la reprise de la colonisation en Cisjordanie. Conseiller du ministère palestinien des Affaires étrangères et coordinateur de la campagne médiatique "Palestine 194", Hassan Balawi explique au Point.fr pourquoi la population soutient ce projet à haut risque.

Le Point.fr : En quoi consiste la campagne que vous menez ?

Hassan Balawi : Notre peuple a le droit à la liberté, et donc à un État. Voici le message que nous diffusons sur de grandes affiches dans la rue, dans des spots à la radio et à la télévision, sur Facebook ou Twitter. Des femmes distribuent dans la rue des drapeaux palestiniens et des fleurs. Des chansons sur la lutte du peuple palestinien sont interprétées à la télévision. Nos messages sont traduits en plusieurs langues, dont le français et l'hébreu. Ainsi, nous souhaitons convaincre l'opinion publique israélienne qu'il est dans son intérêt d'avoir à ses côtés un État palestinien, que la paix et sa sécurité passent par la création de cet État. Ce sont les Israéliens qui tiennent les clés de la solution.

Vous sentez-vous suivi par votre peuple ?

Au départ, la population était hésitante, mais de jour en jour, la donne change, grâce à notre travail. Par exemple, nous avons reproduit à l'université de Bir Zeit la session extraordinaire du Conseil de sécurité de l'ONU de 1947, qui a voté la création d'un État palestinien. Les étudiants ont pu découvrir comment l'organe fonctionnait et comment les États-Unis se sont abstenus. L'autre grand moment a été la manifestation conjointe d'un millier de femmes israéliennes et palestiniennes de part et d'autre du point de passage frontalier de Kalandia menant à Jérusalem.

Même en cas d'adhésion à l'ONU d'un État palestinien, celui-ci risque de rester sous contrôle israélien, ne craignez-vous pas de susciter surtout de la déception ?

Soyons clairs, en aucun cas notre adhésion en tant qu'État ne signifie la fin de l'occupation, mais il s'agit d'une étape importante dans notre lutte contre l'occupation. Cela fait plusieurs décennies que les Palestiniens attendent de voir appliquer les résolutions internationales, il est donc normal qu'ils soient sceptiques. Mais beaucoup de gens aujourd'hui approuvent notre initiative, car celle-ci vise à ne plus être sous la domination totale des États-Unis dans toute négociation, mais sous la houlette des Nations unies, initialement responsables de la question palestinienne en 1947. En allant à New York, on veut changer les règles du jeu.

Une escalade de la violence n'est-elle pas à craindre ?

Nous sommes conscients que le gouvernement israélien veut nous pousser vers son terrain favori, celui de la violence, pour nous accuser à son tour et ainsi saboter tout notre travail. Nous voulons l'empêcher en insistant sur le caractère populaire, massif et pacifique des manifestations. C'est pour cela que tous nos appels invitent la population à se rendre nombreuse dans les centres-villes et pas devant les points de passage frontaliers. Malheureusement, le gouvernement continue ses provocations, en armant les colons pour nous pousser vers un affrontement. Pas moins de dix mosquées ont été brûlées en l'espace de deux mois. Ils veulent une troisième Intifada.

Une telle entreprise n'est-elle pas fragilisée par l'hostilité du Hamas ?

Pour des considérations tactiques qui lui sont propres, le Hamas a interdit toute manifestation palestinienne de soutien à notre initiative. Mais dimanche, Ahmad Yousef, l'un des responsables du Hamas, s'est publiquement opposé aux positions de son propre parti. Nous espérons que d'ici à vendredi, le Hamas prendra conscience du fait qu'il n'est pas possible de s'aligner sur les positions américaines et israéliennes en s'opposant à notre projet.

Ne craignez-vous pas que Mahmoud Abbas et le Fatah ne puissent se relever en cas d'échec à New York ?

L'autorité palestinienne est aujourd'hui remise en cause par la population, en raison de l'impasse des négociations avec Israël, du manque d'initiative politique, des phénomènes de corruption et des conflits sociaux qui rongent la société. Les promesses politiques du Fatah n'ont pas été tenues. Or, pendant ce temps, l'occupation se poursuit chaque jour davantage sur la terre palestinienne. Voilà la raison pour laquelle Mahmoud Abbas veut changer les choses, en commençant par l'ONU.

On parle aujourd'hui de tractations de dernière minute à l'ONU. Mahmoud Abbas peut-il reculer ?

Le plus important pour le chef de l'Autorité palestinienne est de mettre fin à l'occupation, peu importe les moyens. Le discours de Mahmoud Abbas a lieu vendredi à 13 heures. Si à 12 h 59, il obtient des garanties internationales sur le gel de la colonisation, et la reprise des négociations sur la base des territoires de 67, selon un calendrier net et précis, il ne demandera pas l'adhésion d'un État palestinien à l'ONU.




19 septembre

Repression and resistance sharpening in Beit Ommar

19 September 2011
The Israeli army has confiscated and destroyed produce belonging to farmers in Beit Ommar.  
 

With a population of 17,000, Beit Ommar has grown into more of town than a village. But the tractors struggling up the main street and the herds of sheep wandering the alleys eating rubbish and causing mischief help it retain a certain rural charm.

Beit Ommar sits alongside Route 60, the main highway between Bethlehem and Hebron, which you can reach in about 30 minutes on a good day. Like much of the rural West Bank, the area depends on agriculture, with the village’s location in the West Bank’s central highlands particularly suitable for softer fruits such as grapes, peaches and plums.

That is where the normality ends, however. If you were to climb one of the nearby hills you would notice that Beit Ommar is encircled by no less than five illegal settlements: Karmei Tsur, Kfar Etzion, Migdal Oz, Bat Ayin and Allon Shevut. In Beit Ommar, water is regularly cut off and private wells are illegal. In the settlements, swimming pools and fountains are de rigeur.

Taking a stroll down to the entrance to the village, you could not fail to notice the tallest watchtower in the West Bank looming above you — a modern-day Panopticon from Foucault’s worst nightmares — cataloguing those who come and go. The sound of low-flying jets, helicopters and even drones is an ever-constant reminder of the destructive potential of the Israeli military, a continual source of fear. That’s the point.

This is the context in which Mohammed Shtayyeh, a senior member of Fatah’s central committee admits that, even if the United Nations approves the Palestinian Authority’s bid for statehood, it will not change daily life for Palestinians. “Things on the ground are not going to be different,” he said at a recent news conference (“PLO to seek full UN recognition,” Al Jazeera English, 14 September 2011).

Week of brutality

Bearing this in mind one should consider what has happened on the ground in Beit Ommar over one September week.

On 6 September, a group of 15 farmers selling fruit beside the main highway were attacked by Israeli soldiers, who proceeded to confiscate and destroy thousands of dollars worth of grapes, peaches and plums (“Israeli soldiers, police attack Beit Ommar fruit vendors,” Palestine Solidarity Project, 7 September).

Given its strategic location beside Route 60, Beit Ommar used to have the largest fruit market in the southern West Bank. Now however, the Israeli army has blocked the entrance to the market with boulders, dissuading shoppers. This is part of the ongoing campaign to destroy Beit Ommar’s economy, as local farmers are now reduced to attempting to sell what they can to passing traffic.

A few days later, on 10 September, a small sit-in protest of little more than ten persons beside the highway was savagely repressed. The group was sprayed with military-grade mace and two international activists were dragged away to be detained without charge (“Two arrested, pepper spray used as activists try to tear down fence in Beit Ommar,” Palestine Solidarity Project, 10 September) .

The next night at around 2am, the Israeli army invaded the village, abducting three young Palestinians while firing tear gas and concussion grenades into the streets and nearby houses before vanishing into the gloom (“Israeli army raid Beit Ommar, arrest three,” Palestine Solidarity Project, 12 September).

The arrest of young people towards the end of the school year is a common, vindictive practice in the West Bank, meaning that those detained will miss their final exams and therefore have to re-sit the year at great personal expense.

Early Monday morning on 12 September, settlers hacked down grape vines that were almost ready for harvesting on an area of almost 2,000 square meters. The owner of the land had a heart attack when he saw the destruction, according to the Palestine Solidarity Project (“Settlers destroy Beit Ommar farmer’s crops,” Palestine Solidarity Project, 12 September).

On Tuesday, at around 4am, soldiers came with bulldozers and destroyed two buildings in different parts of the town (“Israeli army demolish two buildings in Beit Ommar area,” Palestine Solidarity Project, 13 September).

Given that Beit Ommar found itself in Area C after the Oslo accords, it has remained under the total control of the Israeli military. Under the Oslo accords, which were signed by the Palestine Liberation Organization and Israel in the mid-1990s, the West Bank was carved up in to areas A, B and C, the latter of which covers 60 percent of the West Bank with a population of approximately 150,000. Large areas around the village have been arbitrarily closed to agriculture and building.

Waiting for Godot

Even these relatively minor events depict a scene of continual violence being perpetrated against the civilian population, a roll-call of yet another quiet horror repeated across the West Bank for decades. On occasions, there are discussions of the United Nations’ session on recognition of a Palestinian state and what might result from this.

Mousa Abu Maria, a leader of the Beit Ommar-based National Committee Against the Walls and Settlements and co-founder of the Palestine Solidarity Project, describes how in the past few years Beit Ommar has “returned to its roots,” a path of nonviolent resistance, reminiscent of the first Palestinian intifada.

Abu Maria has spent nearly seven of the past ten years in prison, most recently for 14 months under “administrative detention” without being charged with a crime or having evidence presented against him.

Now, each Saturday, Abu Maria, alongside other members of Beit Ommar’s popular committee, leads the demonstrations which place alongside the illegal settlement of Karmei Tsur. The number of protesters is currently in the dozens, but as they have grown, so too has the violence of the Israeli response.

After a recent demonstration had been dispersed, and soldiers were pursuing Abu Maria and two others, live ammunition was fired at them. The bullets sailed over their heads. At the same demonstration, Abu Maria’s brother, Yousef, was arrested and brutally beaten (“Yousef Abu Maria brutally beaten as live ammunition used at Beit Ommar demonstration,” Palestine Solidarity Project, 20 August 2011).

What happens on 21 September, and afterwards, is anyone’s guess. Whatever happens at the UN, recognition of a state or otherwise, it seems that the violence of Israel’s occupation will continue. But so too will the popular resistance.

David Warren is an activist currently working in Beit Ommar. He is writing his doctoral thesis on Yusuf al-Qaraāwī’s approach to the Islamic concept of Maqāid al-Sharīʿa (the true intentions and purposes of the Sharia).  He is newly on Twitter @Ya_Daoud.
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Eh bien, Mahmoud n’y étais pas mais le débat était vraiment intéressant et révélateur ! Tout comme sont de multiples émissions cette semaine, sur France Culture et France Inter.
No, Mahmouda ni bilo, debata je bila pa zelo zanimiva, a ne ! In zgovorna ! Tko kot je ta teden mnogo oddaj na France Culture in France Inter (vse se lahko posluša in gleda preko Interneta)
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Ce soir à 19h, sur France 24, un entretien avec Mahmoud ZWAHRE qui sera notre invité jeudi à La Roche. Cette même chaine a d’autres vidéos sur le sujet de la Palestine et ONU.

Danes zvečer, ob 19h bo imel Mahmoud ZWAHRE razgovor na France 24, v četrtek pa bo naš gost v La Roche. Na tem programu lahko vidite tudi druge posnetke o Palestini in OZN.

This evening, at 07PM, Mahmoud ZWAHRE will talk on France 24. And on Thursday he will be our guest in La Roche. On the same chain you can see other videos about Palestine and UNO.
http://www.france24.com/fr/
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Plus que jamais, les pressions sur les Palestiniens sont fortes. Grecs avec leurs interdictions de sorties vers Gaza, maintenant la justice britannique !

Les menaces sur la vie impossible après la demande à l’ONU, ce qui ressemble fort au chantage !!!

On nous parle des parlementaires français qui s’opposent à l’entrée de la Palestine à l’ONU ! Notez qu’il y a quelques socialistes parmi eux ! Et on nous tait quel est le nombre proportionnel de ces signataires.

Ceci en ce qui concerne les opposants à la justice.
Mais, heureusement, nous sommes très nombreux à être engagés pour la Paix, la Paix juste.

Voici une petite compilation multilingue.

Et n’oubliez pas de signer la pétition de l’excellent AVAAZ, vous serez peut-être le millionième signataire !!


 


Source : Al Oufoq


"Pourquoi disent-ils qu’ils sont 100 alors qu’ils ne sont que 87 à avoir écrit à Sarkozy ?"
"certainement pour arrondir et créer un effet de masse"
"de plus, cette liste comprend des députés et des sénateurs"
"ça change quoi ?"
"au lieu de rapporter sur 577 députés, il faut le faire sur 920 députés et sénateurs"
"que signifie -rapporter- ?"
"c’est quand tu mets en rapport un nombre avec un autre"
"et alors ?"
"dans le cas présent, ce serait 87 en rapport avec 920 plutôt qu’avec 577"
"tu sais... moi et le calcul..."
"cela donne 9,45 % des députés et sénateurs qui ont signé cette lettre au lieu de 15,07%"
"je vois... je vois... tu relativises, mais dis-moi..."
"quoi ?"
"quel intérêt ont-ils à vouloir absolument créer un effet de masse ?"
"... !?"


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7 septembre 2011 | Par Pierre Puchot

Elias Sanbar : pourquoi il est essentiel pour les Palestiniens d’aller à l’ONU


Le 20 septembre, les Palestiniens se présenteront devant l'ONU pour devenir le 194e Etat reconnu par les Nations unies. Quel est le détail de la procédure ? Quel intérêt pour les Palestiniens ? Pourquoi cette initiative rebute-t-elle une partie significative de la population palestinienne elle-même ? «Pendant vingt et un ans, ce ne sont pas simplement des négociations qui n'ont pas abouti, c'est le fait que le registre dans lequel se faisait la négociation, dans sa terminologie même, et le cadre, étaient ceux des territoires occupés. Et les territoires occupés sont en réalité, quand on négocie, des territoires disputés.» Entretien avec Elias Sanbar, ancien négociateur et ambassadeur de la Palestine à l'Unesco.

Elias Sanbar, pourquoi l'initiative de l'OLP à l'ONU est-elle, selon vous, la bonne chose à faire, au bon moment ?

L'OLP avance sur deux fronts. Le premier, c'est de rappeler et de confirmer la déclaration, que nous n'avons jamais démentie, selon laquelle les négociations avec Israël doivent être reprises dès que la colonisation de la Cisjordanie sera arrêtée, et que les conditions constitutives de la négociation seront bien précisées pour les deux parties, à savoir, fondamentalement, la question des deux Etats, l'Etat palestinien étant instauré dans les frontières des territoires occupés en 1967, ce qui inclut Jérusalem Est.

Parallèlement, au vu de l'impasse absolue dans laquelle nous nous trouvons, considérant le fait que les Etats-Unis, contrairement à toutes leurs déclarations, n'arrivent pas à débloquer ni à infléchir la position du gouvernement israélien actuel, et sachant que, depuis le discours d'Obama au Caire, la colonisation a pris une cadence jamais vue, il est essentiel pour les Palestiniens d'aller à l'ONU et d'avoir un cadre dans lequel commencer à exercer leur souveraineté.

Le discours d'Obama était un discours extrêmement positif. Le problème, c'est que, n'ayant pas été suivi d'un quelconque effet concret, les seuls qui y ont cru, ce sont les colons. Eux se sont dit : ce discours est dangereux, prenons donc l'annonce de vitesse. Et la colonisation est, d'un coup, partie en flèche, comme jamais auparavant, ce qui a encore compliqué la situation d'impuissance américaine vis-à-vis de l'actuel gouvernement israélien.

Il y a une autre raison pour laquelle il est fondamental d'aller à l'ONU, contrairement à tout ce qui se dit sur la valeur uniquement symbolique du processus. D'ailleurs, si ce n'était que symbolique, on ne comprendrait pas la bataille acharnée qui est menée, tant par la diplomatie américaine que par la diplomatie israélienne, pour bloquer la demande palestinienne.

Pourquoi est-ce si important ? Parce que, pendant vingt et un ans, ce ne sont pas simplement des négociations qui n'ont pas abouti, c'est le fait que le registre dans lequel se faisait la négociation, dans sa terminologie même, et le cadre, étaient ceux des territoires occupés. Et les territoires occupés sont en réalité, quand on négocie, des territoires disputés. C'est-à-dire qu'il faut à l'occupé, et non à l'occupant, prouver à chaque fois que ses droits sont légitimes. Territoires occupés, ce n'est pas la même chose que «pays occupé». Dans le cadre d'un «pays occupé», les occupés n'ont plus à prouver leur bon droit. Car un pays occupé, on sait où il est, on sait où est sa capitale, ses frontières, même s'il négocie des modifications de tracé. De ce fait, toute action de l'occupant devient illégitime.

Les deux arguments principaux des Palestiniens qui redoutent cette initiative à l'ONU sont les suivants : elle focalise le conflit israélo-palestinien sur les frontières de l'Etat, quand le problème de l'occupation israélienne est infiniment plus vaste et complexe (eau, blocus de Gaza, réfugiés, etc.). L'autre question soulevée est de demander : «Comment pouvons-nous aller à l'ONU, alors que la réconciliation interpalestinienne n'est pas encore effective ? Et de quel droit, puisque nous ne représentons pas les gens de Gaza ?» Que répondez-vous à ces interrogations ? 

Tout d'abord, je ne comprends pas par quelle logique, lorsqu'un Etat est au sein de ses frontières, il ne pourrait pas réclamer ses sources hydrauliques. Un Etat qui est souverain, il l'est aussi sur son sous-sol. Sur la rengaine de l'abandon du droit au retour, il faudrait que l'on m'explique pourquoi un Etat palestinien ne revendiquerait pas les droits de ses citoyens, dont les six millions qui sont en exil.

La crainte est que l'initiative de l'OLP fasse tenir le raisonnement suivant à la communauté internationale : «Maintenant que la question de l'Etat est réglée, tout est réglé.» Et qu'ainsi le monde se désintéresse des Palestiniens, laissés une fois de plus face à leur sort, sans retour des réfugiés, sans contrôle de l'eau, sans souveraineté réelle puisque les colonies israéliennes sont toujours là, qu'Israël contrôle qui entre et sort de Cisjordanie et de Gaza, et délivre les autorisations pour y entrer.

Ce que les tenants de ce genre d'argument oublient, c'est que c'est ce même argument que l'on nous opposait, au terme près, lorsque nous sommes allés négocier pour la paix en 1991. «Vous verrez, le monde va se dire que vous avez signé les accords d'Oslo, ça y est, c'est terminé, il n'y a plus rien à discuter.» Quoi qu'on pense des accords, y a-t-il quoi que ce soit qui est aujourd'hui considéré comme réglé ? Quel dossier a été abandonné ? Le problème avec cet argument, c'est qu'il est repris par beaucoup de citoyens palestiniens de bonne foi. Cela n'est pas uniquement la trouvaille d'une quelconque opposition décidée à faire capoter les choses dans une vision un peu jusqu'au-boutiste.

Je comprends que cela fasse peur, qu'il y ait une appréhension, que dans le fouillis de tout ce que l'on entend sur la procédure, le citoyen palestinien soit perdu. Nous avons près de 900 arguments juridiques de procédure, c'est normal. Mais je peux vous dire une chose : si les Palestiniens avaient abandonné le droit au retour, le premier Etat qui nous aurait reconnu, ç'aurait été Israël. Qu'on ne vienne pas me dire qu'il y a eu lâchage sur le moindre dossier.

Pour la question de la réconciliation, c'est vrai qu'il aurait été idéal d'aller à l'ONU réconcilié. Cette réconciliation est fondamentale et nous devons y travailler. Malheureusement, ne pas y aller maintenant, cela aurait été laisser passer une occasion unique. Car il y a aujourd'hui une véritable possibilité d'acquérir cette reconnaissance. Rien n'empêche par la suite que l'Etat continue à mener cette réconciliation, qui relève de la politique intérieure palestinienne.

Dans le détail, comment cette procédure va-t-elle se dérouler ?

Je voudrais clarifier quelques points. En premier lieu, savoir s'il y aura ou non veto américain au conseil de sécurité. Dans le cas d'espèce, le conseil de sécurité n'a pas de droit de veto. Il émet un avis favorable, ou défavorable. La candidature est posée au conseil de sécurité, le conseil doit réagir par le biais d'un ou plusieurs de ses membres. Si l'avis défavorable est donné, et, dans le cas des Etats-Unis, il y a quasiment une certitude que ce soit le cas, l'assemblée générale peut demander au conseil de sécurité de revoir son avis.

En cas d'avis défavorable persistant, quel est l'enjeu ? La partie palestinienne peut rester soit braquée sur le conseil de sécurité, et faire des allers-retours, soit aller vers l'assemblée elle-même, et demander le vote à la majorité simple, comme le veut la procédure. C'est l'assemblée qui statue là-dessus.

Quelle est la différence entre les deux statuts, l'un qui émanerait d'un avis favorable du conseil de sécurité, l'autre d'une décision de l'assemblée générale ?

Dans le premier cas, l'assemblée générale doit voter à une majorité des deux tiers plus un. A partir de là, si l'Etat candidat est reçu, il a un statut d'Etat membre.

Dans le cas où la première procédure reste ouverte, mais où l'Etat s'adresse à l'assemblée générale, la majorité simple s'exerce, la moitié plus un. Si l'Etat est reçu, il a le statut d'Etat non-membre. L'Etat non-membre est habilité à devenir membre de toutes les agences de l'ONU : l'Unicef, l'Unesco, etc. Il est habilité à signer toutes les conventions de l'ONU, comme celle, fondamentale pour les Palestiniens, du patrimoine, qui permettrait à la Palestine d'enregistrer ses sites historiques et culturels, et ainsi de les protéger. Troisième possibilité donnée à une Etat non-membre : il peut saisir le tribunal pénal international, et la cour internationale de justice à La Haye, pour traiter de tous les crimes commis par l'occupant. La seule chose que l'Etat non-membre n'obtient pas, c'est le vote au cours de débats à l'ONU.

Voilà donc quelles sont les données de la situation. Le premier cas, du fait de la position américaine (mais aussi de l'Allemagne et des Pays-Bas), est fortement compromis. Pour ce qui est du second cas, au vu du bras de fer ouvert en cours, les Palestiniens ont quand même de fortes chances de revenir avec le statut d'Etat non-membre.

Comment expliquez-vous la position des Etats-Unis, laquelle va jusqu'à adopter le vocabulaire israélien en condamnant l'«initiative unilatérale palestinienne» ?

L'opposition américaine est justifiée par l'alliance qu'entretiennent les Etats-Unis et Israël. Elle est indéfectible, on le sait, c'est le premier élément le plus évident.

Le deuxième, et qui n'est guère visible encore, c'est que les Etats-Unis, pendant ces deux ans de négociations, stériles, ont été les seuls maîtres du jeu, uniques, exclusifs. Toutes ces histoires de Quartette, de la présence du secrétaire général de l'ONU, des Russes, des Européens, n'étaient que de la figuration. C'est une chasse gardée. L'unilatéralité, en fait, c'est une façon de dire au sujet des Palestiniens : « Ils ne suivent pas les règles. » Et celui qui a quadruplé les colonies, il suit les règles ? Quand les Etats-Unis n'arrivent même pas à geler durant six semaines la colonisation, eux suivent les règles ? Ce qui est essentiel, c'est de comprendre qu'il y a une grande inquiétude américaine du multilatéral, comme ce sera le cas à l'ONU. Les Américains n'aiment pas qu'il y ait d'autres acteurs dans le jeu. Le fait d'aller à l'ONU va créer un registre où ils ne seront plus seuls.

Le troisième élément, c'est qu'il y a aujourd'hui une érosion de la puissance américaine. Ce n'est pas uniquement lié à la Palestine, ce sont l'Irak, l'Afghanistan... Or les Etats-Unis sont devant une impasse : depuis le début du printemps arabe, ils se présentent comme les grands champions de la liberté et de la démocratie. Lorsqu'ils émettront leur avis défavorable sur l'Etat palestinien, cela va être très difficile de conserver cette posture.
Aujourd'hui, toute la pression qui s'exerce sur les Palestiniens pour qu'ils renoncent, c'est précisément pour éviter que Washington se retrouve dans cette position difficilement tenable, qui les fera apparaître comme les partisans de la «liberté arabe» partout, sauf en Palestine.
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De notre ami de Gaza

Ziad Medoukh

Pour ces dix raisons, les Palestiniens veulent créer leur État



D’ici une semaine, la direction palestinienne va tenter de demander, soit à l'Assemblée générale de l'ONU, soit auprès du Conseil de sécurité l’adhésion à cette assemblée d’un État palestinien sur les frontières de 1967, l’objectif de cette action étant d’obtenir la reconnaissance d’un État libre et indépendant qui pourra vivre en paix, après bien des années de guerre et de souffrance.

Quelques Palestiniens refusent cette initiative, ils avancent plusieurs arguments, tels que le statut de cet État sur le terrain, avec l’occupation et la colonisation, ils ajoutent que rien n'est clair pour le droit au retour des réfugiés, les frontières de cet État, le statut de l’OLP et l’aspect juridique et institutionnel de ce 194ème État.

Les autres Palestiniens qui saluent et soutiennent cette requête, ont justifié leur choix par dix raisons :

1-    Ils demandent la reconnaissance internationale de cet État et un soutien politique important à un choix stratégique.

2-    Ils demandent que la communauté internationale soit mise devant ses responsabilités,  les Américains et les Européens ayant souvent déclaré vouloir  un État palestinien libre. Et avec cette initiative...

3-   Ils demandent la relance d'un processus de paix en plein échec et  la stabilité pour cette région en guerre.

4-  L'obligation aussi pour  Israël d'appliquer les résolutions internationales.

5-    En outre la réalisation des espérances et des revendications des Palestiniens qui sont de  vivre dans un État libre et indépendant, un État souverain.

6- La protection de la population civile palestinienne

7-  Ils demandent que les Palestiniens vivent dans un État réunifié, avec des institutions communes.

8-  La fin de toutes les mesures illégales pratiquées par Israël, comme la colonisation, le mur et le blocus inhumain de Gaza

9-  Qu' Israël soit jugé devant les organisations internationales pour ses crimes contre les civils, les prisonniers palestiniens en particulier.

10-Ils veulent enfin que soit  établi aux yeux de tous  que leur cause est une cause juste et que les Palestiniens veulent appliquer le droit international.

    Dans leur lutte pour la liberté et la paix, ce combat est un combat politique et symbolique

Le fait que Israël et ses alliés essayent de freiner cette initiative et de mettre la pression sous des prétextes fallacieux, et le fait que beaucoup de pays ont menacé d'exercer des pressions sécuritaires et financières sur l’Autorité palestinienne, prouvent que cette initiative gêne et que nous sommes sur la bonne voie dans notre lutte pour la création de ce 194ème État, alors que le monde rêve comme nous d'une Palestine  libre et indépendante.

L’entrée de la Palestine dans les Nations-Unies ne règle pas tous les problèmes, cela ne changera rien sur le terrain. Cette entrée ne mettra pas un terme à l’occupation, ni à la colonisation, néanmoins, elle donnera l’occasion aux Palestiniens de pratiquer leurs droits.

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Palestinian Centre for Human Rights
Press Release
Ref: 95/2011
Date: 19 September 2011
Time: 08:00 GMT
U.K. Changes Universal Jurisdiction Law to Provide Safe-Haven to Suspected Israeli War Criminals
On Thursday, 15 September 2011, the United Kingdom modified its universal jurisdiction legislation as a direct result of political pressure exerted by the Government of Israel, following the issue of arrest warrants for Doron Almog in 2005, and Tzipi Livni in 2009. The legislative change grants the Director of Public Prosecutions the power to veto the issue of arrest warrants for universal jurisdiction offences. This is a purely political move designed to block the arrest of war criminals from ‘friendly’ countries.
The Palestinian Centre for Human Rights (PCHR) affirms that this effort intends to grant impunity under the veil of law. Rather than fulfilling its obligation to pursue accountability, the United Kingdom has enacted legislation establishing an effective ‘safe-haven’ for war criminals.
States’ obligation to prosecute suspected perpetrators of international crimes – such as war crimes, crimes against humanity, torture, and genocide – is a norm of customary international law. It is also a direct obligation arising from Article 146 of the Fourth Geneva Convention, to which the United Kingdom is a High Contracting Party.
Universal jurisdiction exists to ensure that those suspected of committing international crimes do not escape accountability. It grants States the jurisdiction to prosecute such individuals, regardless of where the crime was committed. Universal jurisdiction aims precisely to ensure that there can be no safe havens for suspected international criminals.
In changing the law, the United Kingdom has chosen to pursue impunity and protectionism, not accountability. The U.K. is subject to a duty to apply the criminal law uniformly: the proposed amendment could breach both that obligation, and the UK’s legal obligations arising from the ratification of, inter alia, the Geneva Conventions of 1949, and the UN Convention against Torture.
PCHR notes that this move evidences a blatant double standard and hypocrisy on the part of the Government of the United Kingdom. The U.K. recently voted to refer the situation in Libya to the International Criminal Court, ensuring that Qadaffi and members of his regime are held to account. The Government has repeatedly issued public statements highlighting its commitment to justice, the rule of law, and the spirit of the Arab spring.
However, at the same time, they have chosen to disregard the rule of law with respect to ‘friendly’ States. The United Kingdom has chosen to place Israel, and individual Israelis suspected of committing international crimes, beyond the reach of the law. Such actions are an insult to innocent victims around the world who rely on international law for protection, and justice in the event of a violation.
In condemning the United Kingdom’s actions, PCHR Director Raji Sourani stated that “the U.K. has violated its obligation to uphold the rule of law and voted for the rule of the jungle. This hypocritical action shows a clear double standard. The UK has chosen to reward the criminal and ignore the victim.”
Public Document
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Source: Popular Struggle Coordination Committee
Le Comité populaire lance une campagne contre les attaques des colons
Le Comité populaire va commencer le projet les Yeux de la Résistance pour permettre des intervenions rapides dans les cas des attaques des colons sur les Palestiniens.
Quoi: Lancement de Les yeux de la Résistance
Où : Nabi Saleh, dans les environs de Ein al-Qaws qpring
Quand : Lundi 19 septembre à 11hoo
Contact médias : Jonathan Pollak +972-54-632-7736
Au vu de récentes aggravations des attaques des colons sur les personnes et les biens des Palestiniens, le comité populaire va commencer une campagne sur la base du volontariat, plusieurs voitures vont patrouiller dans la Cisjordanie pour répondre rapidement au cas des attaques des colons.
Les équipes au sol, composées des Palestiniens, Israéliens et les activistes internationaux, seront guidées dans une salle centrale à Ramallah, vers laquelle seront dirigés les appels gratuits. Les équipes vont recenser les attaques des colons mais vont aussi intervenir pour prévenir et les arrêter si possible.
Lundi, quatre équipes vont commencer leur première ronde, depuis le contesté Ein al-Qaws spring près du village Nabi Saleh. Le lieu a été choisi à cause des attaques incessantes des colons voisins de Halamish, qui veulent prendre possession de la source et déposséder les villageois de Nabi Saleh de leurs terres.
Mohammed Khatib du Comité de la Coordination de la Lutte populaire a dit : « Si l’on a besoin de preuves supplémentaires que les Palestiniens ne peuvent pas compter sur les autorités israéliennes pour les protéger des violences des colons, les événements récents montrent indubitablement pourquoi nous avons besoin d’organiser notre défense nous-mêmes.  C’est exactement ce que feront ces volontaires de manière civile et pacifique. »

Popular Committees to Launch a Documenting and Intervention Campaign Against Settler Attacks
The popular committees will inaugurate the Eyes of Resistance project to allow for quick intervention in cases of settler attacks on Palestinians.
What: Launching of the Eyes of Resistance campaign
Where: Nabi Saleh, at the contested Ein al-Qaws spring
When: Monday, September 19th, at 11:00 AM
Media contact: Jonathan Pollak +972-54-632-7736
In light of the recent augmentation in settler attacks on Palestinian body and property, the popular committees will initiate a volunteer-based campaign, in which several cars will patrol the West Bank to quickly respond to cases of settler attacks.
On-the-ground teams, composed of Palestinian, Israeli and international activists, will be directed from an operations-room in Ramallah, to which toll-free calls will be routed. The teams will document settler-attacks, but will also intervene to prevent and stop them when possible.
On Monday, four teams will set out on their first drive, from the contested Ein al-Qaws spring, near the village of Nabi Saleh. The location was chosen because of the continuous attempt by settlers from the adjacent settlement of Halamish to take over the spring and oust Nabi Saleh's residents from their lands.
Mohammed Khatib of the Popular Struggle Coordination Committee said, "If anyone needed further proof that Palestinians cannot count on Israeli authorities to prevent settler violence, recent events show beyond doubt why we need to organize to defend ourselves. This is exactly what these volunteers will do in a civic and peaceful manner".
Le même sujet de l’agence Maan News
Jewish settlers dressed as Palestinian protesters clash with a settler during a
drill, held by the settler's security response teams, simulating violence that could
erupt ahead of the upcoming Palestinian bid for statehood at the United Nations
September 14, 2011, in the West Bank settlement of Kiryat Arba.
[Reuters/Ronen Zvulun]

NABI SALEH (AFP) -- Palestinian and international activists on Monday launched a campaign to monitor what they said are growing attacks on Palestinians and their property by Israeli settlers.
The campaign, launched by activists from the grassroots Palestinian Popular Committees, would see a group of volunteers documenting attacks by Jewish settlers, spokesman Jonathan Pollak told AFP.
"The idea is that groups of volunteers -- initially four -- will be on call, ready to quickly respond," Pollak said.
They would record evidence of any attacks or vandalism and make their footage and reporting available to media and rights groups, he said.
The campaign was launched after a recent surge in attacks following the Israeli army's demolition of homes in illegal settlement outposts and rising tension over the Palestinian bid for full UN membership.
In the past 10 days, mosques, cars and agricultural land have been vandalised in at least nine separate incidents blamed on Jewish settlers.
In one attack, burning tyres were rolled into a mosque in an attempt to burn it down and Hebrew slogans were inscribed on the building's walls.
Two other mosques and a West Bank university were targeted, as was the Jerusalem home of an Israeli woman working for an anti-settlement group, and vandals also damaged vehicles on an Israeli army base near Ramallah.
The surge in attacks comes as the Palestinians prepare to seek full UN membership for their state later this week in a move fiercely opposed by Israel.
The West Bank's most radical settlers have for some time adopted what they call a "price tag" policy, under which they attack Palestinians and their property in response to Israeli government measures against settlements.
Mohamed Khatib, coordinator of the Popular Committees, said there was a growing need for monitoring of settler activity in the West Bank, pointing to settler interference with the campaign's launch on Monday.
Organisers had planned a news conference at a spring they say is on private Palestinian land, but were prevented from accessing the location when settlers arrived at the scene, Khatib said.
"The recent increase in settler attacks and the army's unwillingness to prevent them has forced us to organise to try to prevent and deal with them ourselves," he said, stressing all action would be "peaceful and unarmed."
"What happened today is a clearest example of that need... when the settlers arrived it was us that the army prevented from staying there, while ignoring the settlers."


 12 septembre

La voix du peuple dans notre pays démocratique où nos élus nous représentent dans les instances internationales.

Bravo à AVAAZ  à cette massive mobilisation, dans le monde entier !!!

Glas naroda v demokratični državi, kjer nas  naši izvoljeni predstavniki zastopajo v mednarodnih organizacijah.


In čestitamo AVAZZu za to masivno moilizacijo po celem svetu !

Voice of people in the democratic country where our elected members represent us in the international institutions.


And congratulations to AVAAZ for this worldwide mobilisation!

Source Al-Oufoq

Les Français appellent Nicolas Sarkozy à reconnaître la Palestine 

lundi 12 septembre 2011, par La Rédaction

D’après un nouveau sondage IFOP réalisé avec le mouvement citoyen mondial Avaaz, 82% des Français estiment que les Palestiniens ont droit à leur propre État. 69% pensent que le moment venu et que la France doit voter en faveur d’une résolution de l’ONU soutenant la reconnaissance de l’État de Palestine, résolution qui sera discutée à l’ONU à New York la semaine prochaine.
Ce sondage, qui révèle un extraordinaire appel à un changement de donne au Moyen-Orient, est rendu public alors que le Ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé doit rencontrer ses homologues européens à Bruxelles ce lundi pour débattre d’une position commune européenne. Avaaz etYouGov ont également réalisé des sondages en Allemagne, où 86% des sondés soutiennent la reconnaissance d’un État palestinien, et où 71% estiment que l’Allemagne devrait reconnaître cet État maintenant, ainsi qu’au Royaume-Uni où les chiffres s’élèvent respectivement à 71% et 59%.
Ricken Patel, Directeur Exécutif de l’organisation citoyenne mondiale Avaaz, a déclaré :
“L’écrasante majorité de l’opinion publique française s’est exprimée - Nicolas Sarkozy doit à présent l’écouter. Le Président se trouve face à un choix clair : se placer du côté des citoyens français et de 120 autres nations pour soutenir la reconnaissance de l’État de Palestine et une nouvelle voie vers la paix, ou se ranger du côté du gouvernement américain qui continue à défendre un status quo sans lendemain.
Sarkozy a joué un rôle central dans le soutien aux mouvements du Printemps Arabe pour la démocratie et la liberté, de la Libye à l’Égypte. A présent, c’est à lui de conduire l’Europe à soutenir pleinement le peuple palestinien pour être du bon côté de l’histoire.”
Dans le cadre de sa campagne, Avaaz installera aujourd’hui (lundi), un drapeau palestinien géant de 20 mètres de long et 14 mètres sur le rond-point Schuman face à la Commission et au Conseil de l’UE , afin de présenter sa pétition forte de 913 171 signatures. Avaaz publiera également un encart pleine page dans le Financial Times appelant l’Europe à agir.
Aujourd’hui Avaaz a publié les résultats d’un sondage IFOP qui montre l’ampleur du soutien des Français à la reconnaissance d’un État de Palestine par l’ONU :
82% des Français estiment que le peuple palestinien a droit à l’autodétermination
82% estiment que le peuple palestinien a droit à son propre État
69% estiment que la France devrait voter en faveur d’une résolution de l’ONU soutenant la reconnaissance d’un État de Palestine au côté d’Israël
Ces deux dernières semaines, plus de 900 000 citoyens du monde entier, dont 135 000 en France, ont signé la pétition d’Avaaz pour la Palestine. Pour que la Palestine soit reconnue, l’Assemblée Générale de l’ONU aura besoin d’une majorité des deux tiers de ses membres votant ‘oui’ pour élargir le statut de la Palestine à l’ONU. On estime aujourd’hui que 120 gouvernements vont voter favorablement, alors que Israël et les États-Unis s’y opposent. L’Europe est encore indécise alors que l’Espagne a publiquement exprimé son soutien à cette initiative. La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne hésitent encore.
 
Un sondage de l’IFOP pour Avaaz 
Communiqué de presse Avaaz, Lundi 12 septembre, 2011 
Notes 
Ce communiqué présente les résultats d’une étude réalisée par l’Ifop auprès d’un échantillon de 1011 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Les interviews ont eu lieu du 6 au 8 septembre 2011 par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing).




11 septembre

LE THÉÂTRE DE LA LIBERTÉ DE JENINE DOIT VIVRE !

GLEDALIŠČE SVOBODE IZ JENINA MORA ŽIVETI !

THE FREEDOM THEATRE IN JENINE MUST LIVE !

 Avec toute l’actualité dans la région, concernée par ce blog, nous ne devons pas oublierce qui se passe au quotidien. L’oppression, les emprisonnements arbitraires, nocturnes, avec toute la brutalité, si bien maitrisée par l’armée israélienne.

Le Théâtre de la liberté présente un danger ! Pour la liberté, si chère à Juliana Mer Khamis.

La pétition pour soutenir le théâtre est toujours en cours.  Sur les liens ci-joints vous verrez quels autres obstacles aux créations artistiques rencontrent ces résistants à l’occupation israélienne.
Signez la pétition, aidez, si vous le pouvez.  
http://www.solidaritefreedomtheatrejenine.com/spip.php?article1

Le nekaj ur po umoru Juliana Mer Khamisa ste lahko prebrali to tragično vest na naših straneh. Od tedaj dalje se nasilje in pritiski izraelske vojske na to palestinsko ustanovo ne preneha.
Juliano je bil sin židovske matere in palestinskega očeta. Njegova mati je bila prava “pasijonarija”, ko je branila svobodo Palestincev. Dolgo se je borila proti okupaciji in lastni bolezni. ( http://www.thefreedomtheatre.org/projects-trailor.php )Ta boj je nadaljeval Juliano, ki je ustanovil Gledališče svobode v bližini begunskega kampa v Jeninu. Vanj je vložil vse svoje prepričanje, vse svoje upe, da je umetnost miroljuben, nenasilen način upora in vzgoje. S tem je preveč motil okupatorja in njegove silne vojaške opreme. Ali pa koga drugega. Krivec še ni znan. A vsekakor, kdorkoli že to je, do tega ne bi prišlo, če ne bi bilo izraelske okupacije, ki ne spoštuje nobenih mednarodnih sporazumov, nobenih Človekovih pravic, nobenega človekovega dostojanstva. Ne svojega ne drugega.
Gledališče svobode živi le od podpore, zlasti tuje. Njegovo finančno stanje se je še poslabšalo od Julianove smrti dalje. Kajti za vse procese, v katerih so se znašli sodelavci gledališča, morajo plačati še visoke odvetniške honorarje. Več sodelavcev je zaprtih, grozi jim podaljšanje zapora. V izraelskem sistemu (pravnem???!!!) nimajo Palestinci nobene možnosti, da bi bili «oproščeni» (česa vendar – boja za osvoboditev lastne zemlje?), če nimajo odvetnika.
Zaenkrat ti stroški dosegajo ogromno vsoto, 5.000€ in gledališče te vsote nima. Mogoče bo tale slovenska beseda našla odmev in sprožila pomoč gledališču. Saj smo narod, ki mu je prav kultura pomagala skozi stoletja. Peticije, ki jih je sprožil AVAAZ, je imela precej slovenskih podpisnikov. Mogoče se bomo lahko mobilizirali tudi za gledališče, ki ga je marca obiskal tudi Slavoj Žižek.
Tole besedilo je kratek povzetek tega, kar lahko preberete v francoščini in angleščini na spodnjih spletnih straneh. Tam boste videli tudi gledališki program, gledališča, s katerimi Gledališče svobode sodeluje. Nikakor pa ne pozabite, da gre za enkratno kulturno ustanovo, saj je luč upanja beguncem, ki so «begunci» v lastni zemlji, ki jo že desetletja okupira izraelska država. Kajti izgnani so bili iz lastnih palestinskih vasi in pravico imajo le, da živijo na zelo omejenem območju taborišča, v skrajno omejenih ekonomskih pogojih.
Na the spletih lahko najdete peticijo, prosimo, podpišite jo ! 
http://www.solidaritefreedomtheatrejenine.com/spip.php?article1
Na spodnjih spletih pa je predstavitev gledališča, njegovega programa, sodelavcev… pa tudi, kako finančno podpreti ustanovo, ki jo bomo zelo verjetno obiskali novembra.

Angleščina:

All texts concerning the Theatre of Liberty in Jenin, funded by Juliana Mer Khamis, are on links below.
Please, sign the petition and help if you can.
  http://www.thefreedomtheatre.org/support-donate.php




10 septembre
Message de notre ami Iyad Burnat :

Maison Blanche – New York

Chers amis,

Nous voudrions vous inviter à vous joindre à notre manifestation devant la Maison Blanche, le 15 septembre, et devant le bâtiment des Nations Unies à New York, le 15 septembre. Par cette manifestation nous voulons affirmer l’opposition à l’aide des États-Unis à l’occupation Israélienne de Palestine.

Les dollars des impôts américains sont utilisés pour soutenir l’occupation illégale et humiliante des terres palestiniennes ; pour la construction des colonies illégales ; pour l’annexion des terres cultivables palestiniennes ; pour l’achat des armes et des munitions utilisées lors des attaques nocturnes et des frappes militaires. En ce moment même votre argent va vers cette partie du monde, où les enfants et les civils innocents sont tués, blessés et poussés dans la souffrance. De même, il conforte le gouvernement d’Israël dans le déni de la loi internationale et de la poursuite de ses exigences.  Cette manifestation de septembre va interpeller le gouvernement américain pour qu’il cesse de soutenir cette occupation et défende la justice et la liberté en Palestine.

Dragi prijatelji,

Povabiti vas želimo na demonstracijo pred Belo hišo, 15. septembra, in pred zgradbo Združenih narodov v New Yorku, 15. septembra. S to manifestacijo želimo jasno poudariti naše nasprotovanje ameriški pomoči izraelski okupaciji.

Ameriški davčni dolarji  so uporabljeni za nezakonito in ponižujoče okupacijo palestinske zemlje; za gradnjo nelegalnih kolonij, za zaplembo palestinske rodne zemlje; za nabavo orožja in nabojev, ki so uporabljeni med nočnimi napadi in vojaškimi udari.  Prav v tem trenutku gre vaš denar na tisti konec sveta, kjer se ubija in rani otroke in nedolžne civiliste, kjer se ustvarja trpljenje. Ta denar tudi vzpodbuja izraelsko vlado, da še naprej prezira mednarodni zakon in da nadaljuje s svojimi zahtevami?

Ta septembrska manifestacija bo pozvala ameriško vlado, da preneha podpirati to okupacijo in da se postavi na stran pravice in svobode v Palestini.

White House - New York -
Dear Friends,
We would like to invite you to join our demonstrations in front of the White House on September 15th and in front of the United Nations building in New York on September 15th. The purpose of these demonstrations is to declare opposition to US aid to the Israeli occupation of Palestine.
American tax dollars go toward supporting an illegal and humiliating occupation of Palestinian land; the construction of illegal settlements; the annexation of Palestinian farmland; the purchase of weapons and arms used in night raids and military strikes. Right now your money finds its way to this part of the world where children and innocent civilians are killed, injured, and made to suffer. It also empowers the Israeli government to further ignore international law and perpetuate its intransigence.
These demonstrations in September will tell the US government to stop supporting this occupation and stand up for justice and freedom in Palestine.
http://www.facebook.com/pages/September15/216475758396747
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Le groupe AVAAZ a sérieusement et beaucoup contribué à la campagne pour l’acceptation de la Palestine au sein de l’ONU.
Ce dernier projet aussi mérite d’être aidé !
Skupina AVAAZ  resno in močno pomagala v kampanji za sprejem Palestine v OZN.
Tudi ta njihova iniciativa je vredna podpore!
The group AVAAZ has seriously and efficiently contributed to the campaign of Palestine in the UN.
This initiative too needs to be supported!

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Combien de temps faudra-t-il pour que cela cesse ? Cette semaine à Bil’in !
Kako dolgo bo trajalo, da se bo tole nehalo ? Ta teden v Bil’inu.
How long will it take to stop those things? This week in Bil’in.
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J’ai reçu ce courriel de notre ami Hassan Balawi. Il nous parle de l’espoir de son peuple et me fait penser à ce que j’entends si souvent, quand je suis Là-bas : « Ne nous oubliez pas ! » Voilà l’occasion de leur montrer que nous ne les oublions pas ! Que ce message parte à travers le monde !
Alors, faites circuler cet appel à travers le monde ! Il est encore temps de faire partie des acteurs qui, par les moyens démocratiques, agissent sur le cour de l’histoire.
Tole elektronsko sporočilo sem dobila od našega prijatelja Hassana Balawija. Govori nam o upanju svojega naroda in mespominja na to, kar tolikoktat slišim Tam : « Ne pozabite nas ! » Tu je priložnost, da jim pokažemo, kako jih nismo pozabili! Naj gre tole sporočilo širom po svetu !
Razširite tale poziv po celem svetu ! Še je čas, da postanemo del akterjev, ki na demokratičen način delujejo na tok zgodovine.


Chers amis,
Comme vous le savez le peuple palestinien a rendez-vous important avec la communauté internationale.
L'OLP se dirige vers l'ONU pour réclamer l'adhésion de la Palestine en tant qu'État.
A cet égard, une campagne nationale a été lancée en vue de coordonner toutes les manifestations  et activités populaires, aussi bien en Palestine, que dans les différentes capitales arabes et internationales.
Vous trouvez en pièces jointes la présentation de la campagne nationale: la Palestine,  194e  État, un appel à l'action et le logo de la campagne.
Je compte sur vous pour diffuser aussi largement ce message, en espérant voir un jour, pas loin, la fin de l'occupation israélienne et la création d'un État Palestinien indépendant.
Bien à vous
Hassan Balawi
Coordinateur Comité médias
Campagne nationale : Palestine, 194e État 

Dragi prijatelji,
Kot veste, ima palestinski narod pomemben sestanek z mednarodno skupnostjo. PLO se usmerja proti OZN, da zaprosi za sprejem Palestine kot države (članice).
S tem namenom se je začela nacionalna kampanja, ki naj bi koordinirala vse ljudske manifestacije in dejavnosti, tako v Palestini kot v različnih arabskih in mednarodnih glavnih mestih.
V prilogi boste našli predstavitev kampanje: Palestina, 194. država, klic k akciji in logo kampanje.
Zanašam se na vas, da boste razširili to sporočilo okoli vas, v upanju, da bo kmalu prišel dan, ko bo konec izraelske okupacije in ko bo ustanovljena samostojna palestinska država.

Campagne Nationale : Palestine, 194e État
La décision de l’OLP, représentant unique et légitime du peuple palestinien, de s’adresser à l’ONU en vue d’obtenir l’adhésion de  l’État de Palestine au sein de cette organisation internationale, constitue une étape importante dans la lutte contemporaine du peuple palestinien vers la liberté, pour mettre fin à l’occupation et à réaliser l’indépendance nationale, avec la création d’un État démocratique, indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien occupé depuis juin 1967 et le retour de refugiés palestiniens dans leur foyers conformément à la Résolution 194 de l’ONU.
Cette décision rend nécessaire la mobilisation des capacités de l’ensemble du peuple palestinien ainsi que l’aide et le soutien de l’opinion publique arabe et internationale.
 Le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris son droit à créer son État  indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale, est un droit naturel, historique et juridique pour lequel il a consenti d’énormes sacrifices.
Ce  droit est aussi garanti par l’ensemble des chartes et des conventions internationales, y compris  la Charte et les résolutions  des Nations unies, notamment la résolution n°181 de l’Assemblée générale de l’ONU.
 L’adhésion de l’État de Palestine à l’ONU s’inscrit parfaitement dans les  fondements objectifs du processus de paix au Proche-Orient.
 C’est ainsi que l’initiative de la campagne nationale de soutien à l’initiative palestinienne vers l’ONU a été lancée sous le nom   « Palestine, 194e État».
Cette campagne est le résultat de rencontres populaires avec des représentant d’ une large partie de la société civile palestinienne, des formations politiques et syndicales et de personnalités indépendantes qui ont abouti à la mise en place d’un bureau de coordination de la campagne chargé de coordonner les divers manifestations populaires dans l’ensemble des localités palestiniennes et les actions de solidarité dans des capitales arabes et internationales.

 « Palestine, 194e État»  est donc une initiative nationale et pacifique visant à mobiliser, dans une diversité d’activités, la plus grande partie du peuple palestinien, qu’ils vivent en territoire palestinien occupé ou à l’extérieur, ainsi que les amis de la Palestine dans le monde.
 Ces activités lancées au début du mois de septembre et atteindront leur apogée le 21 septembre avec le début de discussion générale de l’Assemblée générale à l’ONU, ainsi que le  23 septembre – le jour où le Président Mahmoud Abbas prononcera un discours au nom de la Palestine à l’ONU.  Elles se poursuivront jusqu’à la réalisation de l’objectif : l’adhésion de l’État de  la Palestine à l’ONU pour qu’elle devienne le 194e  État membre.
Nacionalna kampanija: Palestina, 194. država
 Odločitev Palestinske osvobodilne organizacije (PLO), izključnega in legitimnega predstavnika palestinskega naroda, da se obrača k Združenim narodom, da bi dobila priznanje palestinske države v tej mednarodni organizaciji, predstavlja pomembno etapo v sodobnem boju palestinskega naroda za svobodo, za konec okupacije ter za uresničitev samostojnosti z ustanovitvijo demokratične in neodvisne države na celotnem palestinskem ozemlju, ki je okupirano od junija 1967, ter za povratek palestinskih beguncev na svoje domove, v skladu z 194. resolucijo OZN.
Ta odločitev potrebuje mobilizacijo vseh kapacitet palestinskega naroda in tudi pomoč in podporo arabskih in mednarodnih javnih mnenj.
Pravica palestinskega naroda do samoodločbe, vključno s pravico o ustanovitvi lastne samostojne države z glavnim mestom Vzhodni Jeruzalem, je naravna, zgodovinska in zakonita pravica, zaradi katere je pristal na ogromne žrtve.
Priznanje Palestinske države v OZN se popolnoma vključuje v objektivne temelje mirovnega procesa na Bližnjem vzhodu.
Zato je v podporo palestinski iniciativi v OZN organizirana ljudska kampanja pod imenom «Palestina, 194. država».
V sklopu kampanje, ki je rezultat ljudskih srečanj s predstavniki velikega dela palestinske civilne družbe, političnih in sindikalnih organizacij ter samostojnih osebnosti, je bil ustanovljen koordinacijski biro, ki je odgovoren za koordinacijo med različnimi ljudskimi manifestacijami na celotnem palestinskem ozemlju in za solidarnostne akcije v arabskih in mednarodnih glavnih mestih.
«Palestina, 194. država» je torej ljudska in mirovna iniciativa, ki ima namen mobilizirati z različnimi dejavnostmi čim večji del palestinskega naroda, bodisi z okupiranih palestinskih ozemelj ali izven njih, pa tudi prijatelje Palestine v svetu.
Te dejavnosti so se začele v začetku septembra in bodo dosegle svoj višek 21. septembra, ko se bo začela glavna diskusija v Generalni skupščini v OZN, pa tudi 23. septembra – na ta dan bo Predsednik Mahmoud Abbas izrekel govor v imenu Palestine v OZN. Nadaljevale se bodo do izvršitve cilja: sprejem palestinske države v OZN, da tako postane 194. država članica.
            
Un Appel à l'Action
Depuis ses débuts, la lutte palestinienne pour la liberté et l'indépendance a été adoptée par les peuples du monde entier, transcendant ainsi les définitions géographiques et nationales. Imprégnés des valeurs universelles de liberté et de droits humains, des militants pacifistes internationaux, défenseurs des droits humains, et les peuples de tous horizons et de tous les milieux ont fait de la cause palestinienne leur propre combat pour la liberté. Ainsi, leur dévouement, leur énergie et leurs sacrifices l’ont considérablement fait progresser.
À ce moment critique de l'histoire palestinienne, la solidarité internationale est d'une importance cruciale. Pour nous Palestiniens, et au moment où nous nous approchons de notre liberté, elle représente une bouée de sauvetage de l'espoir qui est le nôtre. Cette solidarité montre avec certitude que le monde est uni avec les Palestiniens pour la défense de la paix et la justice.
C'est pourquoi la campagne nationale, «Palestine: 194e État "vous invite à soutenir, comme vous l’avez fait dans le passé, le peuple palestinien. Nous vous demandons de prêter votre voix à la Palestine en faisant campagne pour la reconnaissance, depuis trop longtemps attendue, de l'État de Palestine, en soutenant sa demande d'adhésion à l'Organisation des Nations Unies. Aidez-nous à garantir une action collective efficace, et positive de la communauté internationale qui conduirait ainsi le Moyen-Orient plus près d'une paix juste et durable.
Nous appelons les syndicats, les organisations de la société civile, les fondations, les universités, et les citoyens du monde entier à soutenir la campagne du peuple palestinien pour la reconnaissance internationale et l'admission à l'ONU.
En tant que citoyens et représentants de la société civile, vous avez le pouvoir de lobbying auprès de vos représentants élus, des parlements et des gouvernements pour adopter la juste cause de la Palestine. La Campagne nationale compte sur votre soutien, votre coopération et votre coordination. Nous vous invitons à vous joindre à nous en faisant campagne, en manifestant, et en marchant pour la liberté de la Palestine. Aidez-nous en soutenant cette cause dans vos communautés et à travers les réseaux sociaux et comptez sur nous pour tout le soutien dont vous auriez besoin.
Les Palestiniens ont été et encouragés par des actions et initiatives déjà lancées dans le monde. Le soutien de principe par des parlements et des personnalités internationales, des pétitions, ainsi que des médias et des efforts de sensibilisation sont une contribution inestimable à la campagne pour la reconnaissance de la Palestine et son admission aux Nations Unies.
Notre campagne va lancer une série d'activités, qui culmineront le 21 Septembre, date d'ouverture du débat général à l'Assemblée Générale des Nations Unies.
Nous demandons votre aide pour faire de cette date une journée internationale d'action pour la reconnaissance tant attendue de l’État de Palestine.
La Palestine sera éternellement reconnaissante pour votre soutien de principe acquis de longue date.
Nous sommes fiers de faire partie d'une telle coalition impressionnante de défenseurs des droits humains de la liberté.
Poziv k akciji

Od vsega začetka so borbo za svobodo in neodvisnost palestinskega naroda podpirali vsi narodi sveta in tako prekoračili geografske in nacionalne definicije. Prepojeni z univerzalnimi vrednotami svobode in Človekovih pravic, internacionalni pacifistični borci, zagovorniki Človekovih pravic, narodi z vseh horizontov in vseh sredin, so prevzeli palestinsko stvar za svojo lastno borbo za svobodo. S svojo vdanostjo, s svojo energijo in s svojim požrtvvovalnostjo so močno pomagali, da je napredovala.
V tem kritičnem trenutku palestinske zgodovine je mednarodna solidarnost odločilna. Za nas Palestince, in v trenutku, ko se približujemo svoji svobodi, nam je rešilni obroč za naše upanje. Ta solidarnost nedvomno kaže, da je svet enoten s Palestinci za zaščito miru in pravice.
Zato vas nacionalna kampanja «Palestina, 194. država» poziva, da jo podpirate, kot ste to delali do sedaj. Prosimo vas, da daste svoj glas Palestini, da se pridružite kampanji za tako dolgo pričakovano priznanje palestinski državi ter da podpirate njeno prošnjo za sprejem v Organizacijo združenih narodov. Pomagajte nam zagotoviti kolektivno učinkovito in pozitivno akcijo mednarodne skupnosti, ki bo tako vodila Srednji vzhod bližje pravičnemu in trajnemu miru.
Pozivamo sindikate, organizacije civilne družbe in ustanove, univerze, državljane celega sveta, da podprejo kampanjo palestinskega naroda pri mednarodnem priznanju ter sprejemu v OZN.
Kot državljani in predstavniki civilne družbe imate moč lobiranja pri vaših predstavnikih, poslancih in vladah, da sprejmejo pravično stvar Palestine. Nacionalna kampanja se zanaša na vašo podporo, na vaše sodelovanje in na vašo koordinacijo. Pozivamo vas, da se nam pridružite in da organizirate dejavnosti, manifestacije ter da greste tako nasproti svobodi za Palestino. Pomagajte nam in podpirajte to stvar v svojih skupnostih, preko socialnih mrež in računajte na nas, če bi potrebovali našo podporo.
Palestince so opogumile akcije in iniciative po celem svetu. Načelna podpora poslancev in mednarodnih osebnosti, peticije, pa tudi mediji ter napori za osveščanje so neprecenlji prispevek h kampanji za priznanje Palestine in njen sprejem v OZN.
Naša kampanja začenja vrsto akcij, ki bodo dosegle višek 21. septembra, datum, ko se bodo začela razpravljanja v Generalni skupščini OZN.
Prosimo za vašo pomoč, da bo ta datum postal mednarodni dan akcij za tako pričakovano priznanje Države Palestine.
Palestina vam bo večno hvaležna za vašo že dolgo doseženo načelno podporo.
Ponosni smo, da smo del tako prepričljive koalicije zagovornikov Človekovih pravic in svobode.
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Source : site AFPS
AFP
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a réitéré aujourd’hui son soutien à la création d’un État palestinien qui "devrait exister depuis longtemps", selon lui, et pour lequel les Palestiniens s’apprêtent à demander l’adhésion à l’ONU sur les frontières de 1967.
"La vision de deux États permettant à Israël et aux Palestiniens de vivre (...) côte à côte dans la paix et la sécurité, c’est une vision toujours valable et je la soutiens pleinement", a déclaré M. Ban à des journalistes au cours d’une visite en Australie.
"Je soutiens l’aspiration des Palestiniens à (se doter d’) un État de Palestine indépendant et souverain. Il devrait exister depuis longtemps", a estimé le diplomate. Ces propos interviennent alors que les Palestiniens s’apprêtent à demander, au cours de l’Assemblée générale de l’ONU dans moins de deux semaines, la reconnaissance de leur État, un projet auquel s’opposent Israël et les États-Unis et qui divise les pays européens.
Campagne nationale

Les Palestiniens ont lancé hier à Ramallah une campagne pour appuyer leur demande, baptisée "Campagne nationale pour la Palestine, 194e État (l’ONU compte 193 membres, NDLR)". Une délégation a défilé jusqu’au QG de l’ONU et remis une lettre sollicitant le soutien de Ban Ki-moon.
Les États-Unis ont immédiatement annoncé qu’ils "opposeraient leur veto" à toute démarche des Palestiniens auprès du Conseil de sécurité, en faisant valoir que la question de l’État palestinien ne saurait être traitée "que par la négociation".
Agencija France Press
Glavni sekretar Združenih narodov, Ban Ki-moon, je danes ponovil svojo podporo ustanovitvi palestinske države, ki «bi morala obstajati že davno», po njegovem, in za katero se Palestinci pripravljajo prositi sprejem v OZN, na mejah 1967.
«Vizija dveh držav, ki bi omogočala Izraelu in Palestini živeti (…) druga ob drugi v miru in varnosti, je še vedno veljavna vizija in jo popolnoma podpiram», je izjavil gospod Ban novinarjem, ko je bil na obisku v Avstraliji.
«Podpiram željo Palestincev, da bi (dobili) samostojno in neodvisno Palestinsko državo. Že pred davnim bi morala obstajati” je menil diplomat. Te izjave je dal, ko se Palestinci pripravljajo, da bi zaprosili Generalno skupščino OZN, čez manj kot dva tedna, za priznanje svoje države, plan, ki pa mu nasprotujeta Izrael in ZDA in ki razdvaja evropske države. 
Nacionalna kampanja
Palestinci so včeraj začeli v Ramalli kampanjo, v podporo svoji prošnji in jo imenovali «Nacionalna kampanja za Palestino, 194. država (OZN šteje 193 članic, op.r.). Delegacija je odšla do generalnega štaba OZN in predala pismo, v katerem prosi za podporo Ban Ki-moona.
ZDA so takoj napovedale, da bodo «vložile veto» na vsak postopek Palestincev pri Varnostnem svetu in dale vedeti, da se vprašanje palestinske države obravnava lahko le « z dogovarjanjem»



9 septembre 
Vision que deviendra réalité! Quand?
Vizija, ki bo postala resničnost ! Kdaj ?
Vision that will become truth! When?



28 juillet
Source:

Nous (5 Israéliens et deux Palestiniens) étions brutalisés par les soldats israéliens d’apartheid et ensuite kidnappés alors que nous filmions la destruction de la terre du (village) Al-Walaja. Pour ma part, l’officier m’a reconnu et est venu tout droit vers moi en me poussant au sol, me frappant et ensuite, il a demandé aux soldats de m’emmener. Shireen a été ensuite emmenée vers le village par les soldats fascistes occupants. Cela fait tellement mal en voyant comment, lentement, les vieux arbres sont déracinés pour qu’un mur sur les terres du village va séparer les villageois de leur terre de production agricole. Dans ce cas, les arbres et une route des champs (construite par les fonds européens) ont été détruits dans le village. Le plus vieil arbre dans le district de Bethléem, un olivier vieux peut-être de 3-4.000 ans, se trouve aussi sur le tracé du mur d’apartheid. Les soldats israéliens œuvrent comme sous-employés de voleurs de terre et les racistes ont aussi attaqué le Théâtre de la Liberté à Jénin (fondé par notre ami et martyre Juliano Mer-Khamis) en y brutalisant quelques employés. Nous demandons à chacun d’alerter les hommes politiques, les médias et autres, sur la violation persistante des droits d’Homme élémentaires. Nous devons intensifier la pression par le boycott, désinvestissement et sanctions (BDS).

(N.tr. : très souvent, ces arbres sont mis aux carrefours des colonies, pour décorer les alentours !)

Source : POHR

POHR (Organisation palestinienne des Droits de l’Homme) rend compte de nombreuses brutalités commises par IOF (Forces israéliennes de l’occupation) contre les manifestants pacifiques, contre les enfants, des incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie, destruction des terres agricoles autour de Bethléem,  IOF poursuit son soutien aux activités des colons en Cisjordanie et les colons israéliens poursuivent leurs attaques sur les civils palestiniens et leur propriétés.

Vir :

Izraelski vojaki apartheida so ravnali nasilno z nami (pet Izraelcev in dva Palestinca), nato pa so nas ugrabili, ko smo snemali uničevanje (vaškega) ozemlja v Al-Walaji. Mene je prepoznal nek oficir in prišel naravnost k meni, me vrgel na tla, nato pa tepel in ukazal vojakom, da me odpeljejo. Shireen nato so fašistični okupatorski vojaki odpeljali v vas. Kako boli, ko vidiš, kako počasi izkoreninjajo stara drevesa, da na vaškem ozemlju zgradijo zid, ki bo ločeval vaščane od njihove rodovitne zemlje. V tem primeru so unicili drevesa in cesto (zgrajena je bila s pomočjo evropskih fondov). Najstarejše drevo v betlehemskem distriktu, oljčno drevo, staro 3-4.000 let, tudi raste na načrtovani trasi zidu apartheida. Izraelski vojaki delujejo kot izvrševalci ukazov tatov zemlje in rasisti so napadli tudi Gledališče Svobode v Jeninu (ustanovil ga je naš prijatelj in mučenik Juliano Mer-Khamis) ter bili nasilni z njegovimi uslužbenci. Vsakogar prosimo, da obvesti svoje politike in medije o stalnih nasilnih kršitvah osnovnih Človekovih pravic. Pospešiti moramo pritisk z bojkotom, dez-investicijo in sankcijami (BDS)

(Op.p.: zelo pogosto se taka drevesa uporabi na križiščih kolonij, da tako krasijo okolje!)

Vir: POHR

POHR (palestinska organizacija Človekovih pravic) poroča o številnih nasiljih, ki jih izvaja IOF (izraelske okupatorske sile) nad pacifističnimi demonstranti, nad otroki, o vpadih v palestinske skupnosti na Zahodnem bregu, o uničevanju poljedeljskih ozemelj v okolici Betlehema, IOF nadaljuje s podporo dejavnosti kolonov na Zahodnem bregu in izraelski koloni nadaljujejo z napadi na palestinske civiliste in njihova posestva.


Source:

We (5 Israelis and two Palestinians) were roughed up by Israeli apartheid
soldiers then abducted while filming the destruction of the land of
Al-Walaja. In my case, the officer recognized me and came straight at me
pushing me to the ground, kicking me then asking his soldiers to take me
away.  Shireen was taken later by the invading fascist soldiers in the
village. It hurts so much to see how slowly the old trees are being uprooted
to build a wall on village land that will separate the villagers from their
agricultural fields. In this case, trees and An agricultural road (built
with European funding) were being destroyed in the village.  The oldest tree
in the Bethlehem district, an olive tree that is perhaps 3-4,000 year old is
also in the path of the apartheid wall.  The Israeli soldiers working as
subcontractors for land thieves and racists also raided the freedom theatre
in Jenin (founded by our friend and martyr Juliano Mer-Khamis) and abducted
some of the workers there.  We ask everyone to write to politicians, media,
and others to alert them of these persistent violations of basic human
rights. We must intensify pressure via boycotts, desinvestments, and sanctions.

(N.tr. : very often such trees are put on crossroads of settlements to decorate their environment!)

Source: POHR

POHR reports many brutalities committed by IOF against peaceful demonstrators, against children, incursions into Palestinian communities in the West Bank, razing of agricultural lands in Bethlehem area, IOF continue to support the settlement activities in the West Bank and Israeli settlers have continued to attack Palestinian civilians and property.



27 juillet
Cette information va certainement intéresser le philosophe slovène Slavoj Žižek, très proche du théâtre et qui est venu soutenir la Fondation, il y a seulement quelques semaines, à Ramallah.

Par ailleurs, le Théâtre de la Liberté a été fondé par Juliano Mer-Khamis, sauvagement abattu, il y a quelques mois. Le bateau gréco-suédo-norvégien de la Flottille de la Liberté portait son nom.

D’autres arrestations et attaques et destructions des propriétés palestiniennes sont signalées dans différents lieux de la Palestine occupée.

Et les deux pétitions sont toujours en cour, faites-les circuler autour de vous pour faire grandir encore davantage le nombre des signataires déjà impressionnant.

Lisez la suite à la fin de l’article.
Tale informacija bo gotovo zanimala slovenskega filozofa Slavoja Žižka, ki je zelo blizu Gledališču Svoboda in ki je prišel podprt Fondacijo le pred nekaj tedni v Ramalo.

Gledališče Svoboda je ustanovil Juliano Mer-Khamis, ki je bil surovo ubit pred nekaj meseci. Grško-švedsko-norveška ladja Druge Flotilje Svobode je nosila njegovo ime.

Še o drugih aretacijah in napadih in uničevanju palestinskih domov poročajo iz okupirane Palestine.

In še vedno lahko podpišete obe peticiji, razpošljite jih okoli vas, da se bo še povečalo že tako veliko število podpisnikov.

Preberite nadaljevanje na koncu članka.
The Slovene philosopher Slavoj Žižek will certainly beinterested inthis information, very close to this theatre and came to support it’s Fundation only few weeks ago, in Ramallah.

The Freedom Theatre was funded by Juliano mer-Khamis, savagely murdered few months ago. The Greco-Swedish-Norwegian boat of Flotilla II of Liberty bore his name.

Other arrests and raids and destructions of Palestinian homeland are reported from the occupied Palestine.

And both petitions are still available; make them known around you to make even bigger the number of signatures.

See the end of the article.
Communiqué de presse

De Fondation pour le Théâtre de la Liberté

27 juin 2011-07-27

Les soldats israéliens arrêtent deux personnes lors d’une attaque sur le Théâtre de la Liberté à Jénine

Les forces spéciales de l’armée israélienne ont attaqué le Théâtre de la Liberté dans le camp de réfugiés de Jénine vers 03h30 ce matin. Ahmad Nasser Matahen, gardien de nuit et étudiant-technicien du théâtre ont été réveillés par des lourds blocs de pierres lancés à l’entré du théâtre.

En ouvrant la porte il s’est trouvé face à des Israéliens cagoules et lourdement armés des Forces spécialisées qui entouraient le théâtre.  Ahmed dit que l’armée jetait de lourds blocs de pierre sur le théâtre, « ils m’ont dit d’ouvrir la porte du théâtre. Ils m’ont dit de lever les bras et m’ont obligé de baisser le pantalon. Je pensais que ma dernière heure était venue, qu’ils allaient me tuer. Mon frère était avec moi et a été menotté. »

Le directeur du Théâtre de la Liberté, Adnan Naghanaghiye, et Bilal Saadi du conseil d’administration du Théâtre de la Liberté ont été arrêtés et emmenés vers un lieu inconnu. Quand Jacob Gough de Grande Bretagne, directeur général du théâtre, et Jonatan Stanczak, co-fondateur suédois et co-fondateur du théâtre, sont arrivés sur les lieux, se sont abrités auprès d’une famille avec quatre petits enfants, entourés d’une cinquantaine de soldats israéliens lourdement armés.

Jonatan a dit: “chaque fois que nous leur disions qu’ils étaient en train d’attaquer un lieu culturel et d’arrêter les membres du théâtre on nous répliquait de nous taire en nous menaçant avec des coups, j’ai essayé de joindre l’administration civile de l’armée pour éclaircir la situation mais la personne responsable m’a raccroché au nez. »

Pour plus d’informations, prenez s’il vous plait contact avec

Jacob Gough: +972-59-534-8391 jacobllyr@hotmail.co.uk
ou
Jonatan Stanczak +972-54-391-5708 jonatan.stanczak@gmail.com
Sporočilo za javnost

Od Fondacije Gledališče Svoboda

Jenin, Palestina

27. julij 2011

Izraelski vojaki aretirajo dve osebi in napadejo Gledališče Svoboda v Jeninu

Špecialne sile izraelske vojske so napadle Gledališče Svobode v begunskem taborišču v Jeninu, on približno 03h30 danes zjutraj. Ahmed Nasser Matahena, nočnega čuvaja in študenta-tehnika v gledališču so prebudili lučaji težkih blokov kamenja, ki so jih metali proti vhodu v gledališče.

Ko je odprl vrata, se je znašel pred zakrinkanimi in težko oboroženimi špecialnimi silami Izraelcev, k iso obkoljevali gledališče. Ahmed pravi, da je vojska metala težke bloke kamenja v gledališče, “rekli so mi, naj odprem vrata gledališča. Ukazali so mi, naj dvignem roke in prisilili, da spustim hlače. Mislil sem, da je to moja zadnja ura, da me bodo ubili. Moj brat je bil z mano in uklenjen.”

Upravitelja Gledališča Svoboda, Adnana Naghnaghiye so aretirali in ga odpeljali v neznano smer,skupaj z Bilalom Saadijem, članom upravnega odbora Gledališča Svoboda. Ko sta prišla Anglež Jacob Gough, glavni direktor gledališča, ter njegov soustanovitelj, Šved Jonatan Stanczak, sta morala najti zatočišče pri družini s štirimi majhnimi otroki, obkrožalo pa jih je približno petdeset težko oboroženih izraelskih vojakov.

Jonatan pravi: “Kadarkoli smo jim skušali dopovedati, da napadajo kulturno ustanovo ter da aretirajo člane gledališča, so nam ukazali, naj utihnemo in grozili so nam z udarci, skušal sem stopiti v stik s civilno administracijo vojske, da bi pojasnil zadevo, a odgovorna oseba mi je pred nosom odložila slušalko.

Za večinformacij kontaktirajte prosim
Jacob Gough: +972-59-534-8391 jacobllyr@hotmail.co.uk
ali
Jonatan Stanczak +972-54-391-5708 jonatan.stanczak@gmail.com
Press release
From The Freedom Theatre Foundation,
Jenin, Palestine.
27 July 2011

Israeli Soldiers Arrest Two in Raid on Jenin Freedom Theater

Special Forces of the Israeli Army attacked the Freedom Theatre in Jenin Refugee Camp at approximately 03:30 this morning. Ahmad Nasser Matahen, a night guard and technician student at the theatre woke up by heavy blocks of stone being hurled at the entrance of the theatre.

As he opened the door he found masked and heavily armed Israeli Special Forces around the theatre. Ahmed says that the army threw heavy blocks of stone at the theatre, “they told me to open the door to the theatre.  They told me to raise my hands and forced me to take my pants down. I thought my time had come, that they would kill me. My brother that was with me was handcuffed.“

The location manager of The Freedom Theatre, Adnan Naghnaghiye was arrested and taken away to an unknown location together with Bilal Saadi, a member of the board of The Freedom Theatre. When the general manager of the theatre Jacob Gough from UK and the co-founder of the theatre Jonatan Stanczak from Sweden arrived to the scene they were forced to squat next to a family with four small children surrounded by about 50 heavily armed Israeli soldiers.

Jonatan says: “Whenever we tried to tell them that they are attacking a cultural venue and arresting members of the theatre we were told to shut up and they threatened to kick us, I tried to contact the civil administration of the army to clarify the matter but the person in charge hung up on me.“

For more information please contact:

Jacob Gough: +972-59-534-8391 jacobllyr@hotmail.co.uk
Or
Jonatan Stanczak +972-54-391-5708 jonatan.stanczak@gmail.com




25 juillet
2 APPELS - 2 POZIVA - 2 CALLS
1 français
http://www.palfreedom.ps/?page=sign&cat=11&lang=French
2 Avaaz
http://www.avaaz.org/fr/independence_for_palestine_fr/?cl=1180571297&v=9695





22 juillet
2 APPELS - 2 POZIVA - 2 CALLS

Source : Avaaz.org auquel vous pouvez vous abonner en plusieurs langues
Avaaz.org, na katerega se lahko naročite v več jezikih
Avaaz.org – you can ask to be on their mailing list in several languages


A écouter l’émission-analyse de  la Radio Suisse Romande:

Israël face aux révolutions arabes
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Source: Popular Struggle Coordination Committee

Les soldats mènent de violentes opérations d’arrestations sous menaces d’armes à Nabi Saleh
Cinq Palestiniens ont été arrêtés aujourd’hui, à Nabi Saleh (d’où est originaire la famille Tamimi, ntr) alors que les soldats ont, sans raison, pris d’assaut les maisons.
Les soldats israéliens et les officiers de la police des frontières ont utilisé des mesures extrêmement violentes pour disperser les manifestations hebdomadaires à Nabi Saleh. Dans leurs tentatives d’empêcher l’armée de s’emparer du village, les habitants ont dressé une barricade à l’entrée du village avant le début de la manifestation à laquelle l’armée a répondu rapidement par un vol massif des projectiles des gaz lacrymogènes.
Après la prière de la mi-journée, alors que les habitants et leurs supporteurs ont essayé encore une fois de marcher vers leurs terres, la police des frontières a tiré une immense quantité de gaz lacrymogène sur le village. Peu de temps après et sans raison apparente, les soldats ont lancé un énorme raid sur le village, menant une perquisition de maison à maison, sans aucune justification. L’un des soldats a été vu en patrouille dans le village, avec une mitrailleuse MAG .
Pendant le raid sur les maisons il y avait cinq arrestations à l’intérieur des maisons, y compris celle d’un aide médical palestinien qui a été relâché quelques heures plus tard. Lors d’un autre incident quinze soldats ont pris d’assaut une maison en ayant leurs fusils dégainés. L’un des soldats, a pointé son pistolet sur les gens dans la pièce – y compris un aide médical israélien – en les menaçant de tirer sur eux. Le soldat a ensuite quitté la maison en emmenant avec lui un jeune homme qui assistait à l’assaut.
Soldiers Carry out Violent Arrests at Gunpoint in Nabi Saleh 
Five Palestinians were arrested in Nabi Saleh today, as soldiers stormed village houses without warrants.

Israeli soldiers and Border Police officers implemented extremely violent measures in the dispersal of the weekly demonstration in Nabi Saleh. In an attempt to prevent the army from taking over the village, residents set up a barricade at the entrance to the village before the beginning  of the demonstration, to which the army quickly responded with a massive volley of tear-gas projectiles.
After the midday prayers, as residents and their supporters attempted once again to march down to their lands, Border Police officers fired immense amounts of tear-gas into the village. Shortly after, and for no apparent reason, soldiers launched a full-scale raid on the village, conducting a  house-to-house search without presenting any warrants. Soldiers also took over one house without a seizure warrant. One of the soldiers was seen patrolling the village with a MAG machinegun.

During the house raids, five arrests took place inside houses, including that of a Palestinian paramedic, released a few hours later. In another incident fifteen soldiers stormed a house with their weapons drawn. One of the soldiers, holding a handgun, pointed it at the people in the room - including an Israeli paramedic - threatening to shoot them. The soldiers then left the house taking with them one of the young man present at gun point.


Source : Al-Oufoq


Marouan Barghouti appelle à descendre dans les rues pour soutenir la reconnaissance d’un Etat palestinien


mercredi 20 juillet 2011, par La Rédaction

Marouan Barghouti, l’un des plus influents prisonniers palestiniens détenu en Israël, a appelé mercredi les Palestiniens à descendre dans les rues par "millions" à l’automne prochain pour soutenir la demande de reconnaissance d’un Etat palestinien par l’ONU.
Devant l’impasse des pourparlers de paix, au point mort depuis 2008, l’Autorité palestinienne a fait part de son intention de demander un vote sur la reconnaissance officielle d’un Etat palestinien au Conseil de sécurité des Nations unies, ou à défaut, lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre prochain.
Ancien grand patron du Fatah en Cisjordanie pendant la deuxième Intifada, Marouan Barghouti, 51 ans, candidat potentiel à la succession du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a dicté un message à ces avocats venus récemment lui rendre visite en prison, selon épouse Fadwa. Son appel a été publié dans les journaux palestiniens et un exemplaire transmis à l’agence Associated Press.
Dans ce message, il appelle les Palestiniens dans les territoires de Cisjordanie et de la Bande de Gaza, mais aussi dans les autres pays à "défiler pacifiquement par millions lors de la semaine du vote à l’ONU". Il explique que la vue de manifestants brandissant les couleurs du drapeau palestinien dans le monde entier renforcera la cause palestinienne.
Marouan Barghouti, reconnu coupable de chefs de meurtre en 2002, purge cinq peines de prison à vie après avoir été condamné en Israël pour son implication dans des attentats meurtriers.
De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a fait sa première apparition sur un média arabe pour appeler à un retour à la table des négociations. Interrogé sur la chaîne d’information al-Arabiyah, il s’est dit prêt à se rendre à Ramallah en Cisjordanie pour des entretiens en face à face avec les dirigeants de l’Autorité palestinienne.

Source: Ma’an Agency:
Jailed Fatah leader Barghouti urges mass protests
Published yesterday (updated) 20/07/2011 19:38
RAMALLAH (AFP) -- Jailed Palestinian leader Marwan Barghouti has called for large-scale peaceful protests in support of a Palestinian bid for United Nations membership in September.
In a statement released from his cell in Israel's Hadarim prison, Barghouti, who is widely considered as the architect of the second Palestinian intifada, said winning the "battle of next September" would require mass mobilization in the territories and abroad.
"Winning the battle of next September, which is an important step in our struggle, requires the biggest peaceful popular protests here and in the diaspora, and in Arab and Muslim countries and international capitals," Barghouti said in the statement.
"This means the mobilization of all the energies of our people and the involvement of everyone in this battle."
With peace talks stalled, the Palestinian leadership in Ramallah is planning to request UN membership for a state of Palestine based on the lines that existed before the 1967 Six Day War.
The bid is fiercely opposed by Israel, which has already begun preparing for the possibility of large-scale demonstrations in the West Bank, Gaza and along its borders in September.
Later Wednesday, the PA ambassador to the United Nations said he was confident of success in September.
"We will not fail at this session of the General Assembly, but the extent of our success will depend on many factors that are evolving," said ambassador Riyad Mansur, citing what he described as "balance of power" diplomacy.
"The Israelis have acknowledged their defeat by saying they will count it a success if they manage to convince 30 countries not to vote for our resolution," he said, referring to Israel's desire to secure a "moral majority" of democratic countries voting against the bid.
"But they will still be defeated because they will not get the 30 countries to vote against us," he said.
The plan has also received a lukewarm reception from Gaza's Hamas leaders, but Barghouti called on all Palestinian factions to get behind the bid.
"It's not just the fight of President Mahmoud Abbas, the Palestine Liberation Organization, the Palestinian Authority, the factions or the embassies," he said.
"It's the fight of every citizen, every Palestinian and Arab, every free person in the world."
The Palestinian factions "should rise above their differences for the sake of this fight," he added.
The stocky 52-year-old is a long-time member of Abbas's Fatah party, but has worked to bridge the divide between the group and the Islamist Hamas movement.
The two movements, which have been at loggerheads for years, recently signed a surprise reconciliation deal which has yet to be implemented on the ground.
A lifelong activist who supported the Oslo peace process in the 1990s, Barghouti is widely believed to have masterminded the second intifada, or uprising, that erupted in 2000.
He was arrested in 2002 and two years later, was sentenced to five life terms for murder for his role in several deadly anti-Israeli attacks, although he has since said he never supported attacks on civilians inside Israel.
He remains hugely popular among the Palestinian public and has been touted as a possible successor to Abbas.
In 2008, he sent a letter to the Israeli NGO Peace Now calling for a "historic reconciliation" that would result in a two-state solution.

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Les pêcheurs de Gaza n’ont pas le droit d’aller chercher la nourriture dans la mer de leur pays!
Ribiči iz Gaze nimajo pravice iti po hrano v morje njihove lastne dežele !
Fischermen from Gaza have no right to go and find some food in the sea of their own country!

Source : PCHR – Palestinian Centre for Human rights

Ref: 69/2011

Date: 20 July  2011

Time: 12:30 GMT

 PCHR Condemns Israeli Navy’s Attack on Oliva Boat in Gaza Waters

 On Wednesday morning, 20 July 2011, the Israeli Navy attacked Palestinian fishing boats and the Oliva Boat, which monitors the situation at Gaza seashore.

According to investigations conducted by the Palestinian Center for Human Rights (PCHR) and testimony of Hussein al-'Amoudi, 20, who was accompanying the Oliva crew, Olivastarted sailing at 7:45 in the morning as part of its mission to monitor the situation at Gaza seashore. The international activists Joe Catron, Alexandra Robinson and captain Salah 'Ammar were on board. Around 9:30, while they were approximately two nautical miles off Gaza coast, two Israeli gunboats approached the boat from a distance of approximately five meters and attacked it using water hoses.  One of the gunboats hit Oliva, causing damages to it. Due to the massive use of water hoses from the Israeli gunboats, Olivia was filled with water and its propeller was damaged.  Al-'Amoudireported that the Israeli Navy was communicating with the Boat's crew through loudspeakers intimating them to stop and to obey to their orders. The damaged Oliva Boat was pulled by a number of Palestinian fishermen boats to the Gaza port, while the Boat's crew was taken to shore on board of another Palestinian boat.

It is worth noting that Oliva started its work on 20 April 2011 under the umbrella of the Spanish Civil Peace Service. It carried out the first monitoring mission in the Gaza Strip on 8 June 2011. This project is aimed at monitoring and documenting Israeli attacks against Palestinian fishermen while fishing, which constitute a violation of international law and amount to possible war crimes. PCHR, Fishing and Naval Sports Association, Union of Agricultural Work Committees and the Coordination Committee of Popular Resistance participate in the project, which is sponsored by dozens of local and international organizations. The monitoring team includes international solidarity activists from Italy, Sweden, USA and the UK.

Oliva was attacked twice last week in an attempt from IOF to terrorize the international observers and prevent them from monitoring human rights situation at Gaza seashore and from observing the Israeli violations perpetrated against the Palestinian fishermen in the Gaza's waters.[1]

PCHR condemns the continuous attacks by the Israeli Navy against Palestinian fishing boats, and the attack against Oliva, which monitors the human rights situation in Gaza’s seawater. PCHR calls upon the international community, and in particular the UN bodies:

1.     To intervene to stop Israeli violations of international humanitarian law, particularly the Fourth Geneva Convention of 1949, including measures aimed at preventing the work of Palestinian fishermen.

2.     To act to stop the Israeli Navy’s attacks against Oliva Boat, which carries out a peaceful civil mission and aims– with absolutely legal tools – to ensure the Palestinian fishermen the possibility of working safe conditions.

3.     To force Israel to immediately lift the illegal siege imposed on the Gaza Strip, including the marine blockade, and allow Palestinian fishermen to work freely.



18 juillet

Reconnaissance de Palestine par les membres de l'ONU

Source : Al-Oufoq


La Norvège juge la candidature palestinienne à l’Onu "légitime"


lundi 18 juillet 2011, par La Rédaction

Le ministre norvégien des Affaires étrangères a estimé lundi que la candidature de la Palestine aux Nations unies était "tout à fait légitime". Face au blocage des négociations de paix avec Israël, l’Autorité palestinienne cherche depuis plusieurs mois à "internationaliser" la recherche d’une issue au conflit proche-oriental.
Et son président Mahmoud Abbas, souhaite obtenir la reconnaissance d’un statut de membre à part entière des Nations Unies, lors de la prochaine Assemblée générale de l’Onu, prévue en septembre.
"Nous allons considérer avec beaucoup d’attention le texte qui sera proposé par les Palestiniens au cours des prochaines semaines", a déclaré le ministre norvégien, Jonas Gahr Stoere, à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec Mahmoud Abbas.
"La Norvège estime qu’il est parfaitement légitime que le président de l’Autorité palestinienne se présente devant l’Onu avec une telle requête", a-t-il ajouté, précisant que parallèlement, la poursuite des négociations avec Israël devait perdurer.
Le projet de l’Autorité palestinienne a très peu de chances d’aboutir puisque les Etats-Unis ont déjà fait savoir qu’ils utiliseraient leur veto au Conseil de sécurité.
La Norvège est très impliquée dans la tentative de résolution du conflit israélo-arabe, notamment depuis la signature des Accords d’Oslo, en 1993.

(Lundi, 18 juillet 2011 - Avec les agences de presse)

 


L’UE voudrait échapper au vote à l’ONU d’un État palestinien


lundi 18 juillet 2011, par La Rédaction

L’Europe a exhorté lundi le quartet à créer les conditions d’une relance des négociations de paix israélo-palestiniennes, un vote à l’ONU en septembre sur la reconnaissance d’un État palestinien risquant de révéler au grand jour ses divisions internes. Réunis à Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères ont appelé le Quartet pour le Proche-Orient (ONU, États-Unis, Russie, UE) "à créer une perspective crédible à la relance du processus de paix".
L’UE "continue de croire que des progrès urgents sont nécessaires en vue d’une solution à deux États", dit le texte, publié une semaine après l’échec d’une réunion à Washington entre la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton. Les travaux du Quartet en vue d’une déclaration commune se poursuivent, a assuré, lundi, Catherine Ashton. "Ce n’est pas facile, parce que le but est de faire reprendre les pourparlers" israélo-palestiniens "et elle doit donc être très représentative" des différents intérêts. "Il y a encore une marge de négociation possible. Je ne suis pas extrêmement optimiste sur les capacités d’arriver à un résultat, mais il faut saisir toutes les chances pour éviter (...) une impasse" en septembre à l’ONU, a admis le Français Alain Juppé en marge de la réunion de Bruxelles.
Les États-Unis ont menacé d’opposer un veto à une démarche palestinienne unilatérale. L’Allemagne et l’Italie y sont aussi opposées.
Mais d’autres pays européens, comme la France et l’Espagne, ont laissé entendre qu’ils pourraient reconnaître un État palestinien. Si les deux tiers de l’Assemblée générale peuvent soutenir une reconnaissance de l’État palestinien, le veto américain empêcherait ce dernier de devenir membre de l’ONU et tout le monde risquerait d’y perdre, relève un diplomate.
Les Palestiniens, parce que leur démarche ne changera rien sur le terrain et aussi parce que le Congrès américain, pro-israélien, pourrait voter la suspension de ses aides. Israël et les États-Unis parce qu’ils seraient isolés. L’UE, enfin, parce qu’elle serait obligée d’étaler ses divisions au grand jour. C’est pourquoi, sur ce point, "les pays de l’UE réservent leur position pour le moment", a souligné le chef de la diplomatie britannique, William Hague.
Le président américain Barack Obama s’est nettement rapproché des positions européennes en prenant position en mai pour la première fois en faveur d’une solution à deux États définis sur les frontières d’avant la guerre des Six Jours de 1967, avec d’éventuels échanges de territoires négociés. Mais à Washington la semaine dernière, la Russie, l’ONU et l’UE ont refusé une proposition américaine qui était "en train de déséquilibrer les paramètres de négociation que l’Europe avait proposés", a expliqué Alain Juppé.
Entre autres "problèmes", Alain Juppé a cité "en particulier la mention d’un État juif". Cette revendication israélienne de reconnaître l’État hébreu comme un État juif inquiète les Palestiniens. "Que je sache, aujourd’hui en Israël, il y a des Juifs, mais il y a aussi des Arabes", a relevé Alain Juppé. Selon des diplomates, un compromis pourrait se dessiner autour d’une référence à une résolution de l’ONU de 1947, qui mentionnait déjà à l’époque des "États indépendants arabe et juif", tout en assurant qu’ils doivent respecter les droits de tous leurs citoyens.
Mais la question de l’État juif n’est pas le seul problème, souligne un diplomate en citant notamment la question de la poursuite de la colonisation, une question-clé pour les Palestiniens.

(Lundi, 18 juillet 2011 - Avec les agences de presse)


Source : AFPS

L’historien, journaliste, rédacteur, auteur Dominique VIDAL a propos des manuels scolaires français dont nous avons déjà parlé :

Madame, Monsieur,

J'ai écrit, voici treize ans, une synthèse des travaux des historiens israéliens concernant la guerre judéo-palestinienne, puis israélo-arabe de 1947-1949. Réédité à plusieurs reprises, ce livre reste disponible aux éditions de l'Atelier sous le titre Comment Israël expulsa les Palestiniens 1947-1949, avec une préface de Yehuda Lancry, ancien ambassadeur de l'Etat d'Israël en France. 

Je doute qu'il ait pu vous échapper, puisqu'il a été très largement diffusé, que je lui ai consacré plusieurs dizaines de conférences en France et à l'étranger et qu'il a fait l'objet de multiples recensions dans les médias français et internationaux.

Vous comprendrez, dans ces conditions, combien les informations diffusées concernant la nouvelle édition de votre manuel de première S m'ont choqué.

J'entends bien que vous êtes l'objet de pressions de la part de sites d'extrême droite, dont la campagne est, hélas, relayée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), lequel a accepté de s'en faire le relais - je vous renvoie sur ce dernier point à la double page publiée par Le Monde diplomatique dans son numéro de juillet.

Mais depuis quand les manuels scolaires sont-ils écrits sous la dictée de groupes d'influence? Imaginez l'histoire du génocide arménien racontée par l'extrême droite turque. Ou la guerre civile algérienne revisitée par des groupes salafistes. Ou celle des massacres perpétrés durant les guerres de Yougoslavie narrée par les nostalgiques des nomenklaturas serbe, croate ou bosniaque. Ou la Shoah vu par ceux du nazisme? 

Toute proportion gardée, s'agissant d'une expulsion et non d'un génocide, votre nouvelle version du partage avorté de la Palestine relève du même phénomène: le négationnisme.

Il vous aurait pourtant suffi de vous informer des travaux des historiens israéliens pour vérifier que l'immense majorité d'entre eux confirment, pour l'essentiel, la vison développée depuis des décennies par les historiens palestiniens et arabes. Et sur trois points en particulier:

- loin d'être un frêle David menacé par le puissant Goliath arabe, les forces juives, puis israéliennes bénéficiaient d'emblée d'un rapport de forces militaire et plus encore stratégique favorable, qui est allé croissant tout au long de la guerre; 

- quelque 800 000 Palestiniens ont dû prendre le chemin de l'exode. Globalement, il s'est agi d'une expulsion, souvent manu militari, jalonnée de nombreux massacres. Seule la question de l'intentionnalité de cette expulsion - et non la réalité de celle-ci - fait encore débat parmi les historiens israéliens;

- à l'issue de ce premier conflit, Israël, en signant à Lausanne le protocole du 12 mai 1949 avec ses voisins arabes, a certes reconnu - comme eux - les résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies, notamment la résolution 181 du 29 novembre 1947 partageant la Palestine en deux Etats ainsi qu'une zone internationale pour Jérusalem et la résolution 194 du 11 décembre 1948 affirmant le droit au retour (ou à compensation) des réfugiés. Mais il remplissait, ce faisant, les conditions de son admission au sein de l'ONU. Il n'a appliqué, ensuite, ni l'une ni l'autre de ces résolutions.

Quel est, en effet, le bilan des événements de 1947-1949? Seul l'Etat juif prévu par le plan de partage a vu le jour, avec un territoire augmenté d'un tiers. Israël, la Transjordanie et l'Egypte se sont réparti les dépouilles de l'Etat arabe, mort-né. Et les quatre cinquièmes des Arabes de Palestine sont devenus des réfugiés. Voilà qui a entraîné les deux peuples, et avec eux tous ceux du Proche et Moyen-Orient, dans six décennies de guerres, de terrorisme de et de mal-développement. Ne s'agit-il pas là d'une catastrophe (Nakba, en arabe)?

Voilà ce que, grosso modo, vous pourriez écrire si vous vous souciez de la vérité historique. Mais telle n'est, semble-t-il, pas votre principale préoccupation. Croyez bien que je le regrette, tout en souhaitant que le ministère de l'Education nationale, responsable en dernier ressort de la formation des jeunes Français, vous rappelle à l'ordre (républicain).

L'histoire, Madame, Monsieur, doit être écrite par des historiens, non par des idéologues.

Bien à vous,

Dominique Vidal.   


16 juillet

Source : Al Oufoq

La Ligue arabe demande à l’ONU un État palestinien 

jeudi 14 juillet 2011, par La Rédaction

La demande d’adhésion des Palestiniens aux Nations unies sera soumise par la Ligue arabe, a annoncé, jeudi à Doha, le chef de l’organisation panarabe, Nabil al-Arabi. Celui-ci donnait lecture d’un communiqué sanctionnant une réunion du comité de suivi arabe qui s’est réuni en présence du président palestinien Mahmoud Abbas et sous la présidence du Qatar. Le comité a pris l’engagement de travailler pour "assurer un soutien international à une reconnaissance d’un État palestinien dans les limites des frontières de 1967 et ayant pour capitale Jérusalem-Est". Le négociateur palestinien Saëb Erakat a déclaré en marge de la réunion que 117 pays reconnaissaient déjà l’État palestinien et que la rencontre de Doha allait tenter d’élargir cette reconnaissance. Nabil Abou Roudeina, porte-parole de Mahmoud Abbas, a pour sa part affirmé que les Palestiniens étaient déterminés à obtenir une reconnaissance d’un État "avec ou sans veto américain". Mercredi, Saëb Erakat a appelé, au nom des Palestiniens, les États-Unis à revenir sur leur décision d’opposer un veto à l’adhésion d’un État de Palestine. Il a par ailleurs jugé vaine toute reprise des pourparlers sans acceptation par Israël des lignes de 1967 comme base de négociations, comme l’a énoncé en mai le président américain Barack Obama.
"À la suite de la réunion du Quartette (lundi à Washington), nous avons exhorté les États-Unis à revoir, réexaminer, reconsidérer leur position à l’égard de notre tentative d’obtenir l’adhésion de la Palestine à l’ONU", a-t-il indiqué lors d’un point de presse à Ramallah, en Cisjordanie. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et les chefs de la diplomatie américaine Hillary Clinton, russe Sergueï Lavrov et de l’Union européenne Catherine Ashton ont renoncé à publier une déclaration après la réunion de leurs conseillers en raison de l’écart entre les parties, selon Washington.
"Les Américains nous ont dit à maintes reprises qu’ils utiliseraient leur veto au Conseil de sécurité contre notre demande d’adhésion, et nous avons été prévenus que, si nous poursuivions dans cette voie à l’assemblée générale de l’ONU, il y aurait des conséquences", a ajouté Saëb Erakat. "Sans l’approbation du Conseil de sécurité, nous ne pouvons obtenir l’adhésion via l’assemblée générale, que nous recueillions deux tiers des voix ou même 100 %. Ce que l’on peut obtenir de l’assemblée générale, c’est une résolution qui élèvera notre statut à l’ONU d’observateur à État non membre", a-t-il reconnu.
"Nous voulons entendre de la bouche du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou j’accepte le principe de deux États sur les lignes de 1967", a dit Saëb Erakat, estimant toute reprise des pourparlers inutile sans cette référence, soutenue par la communauté internationale. 
(Jeudi, 14 juillet 2011 - Avec les agences de presse)

Source : agence Ma’an 
Arab League to submit UN Palestinian statehood bid
Published today (updated) 14/07/2011 16:22
Arab League secretary general Nabil al-Arabi has said the bloc will submit
to the United Nations a request for recognition of a Palestinian state.
[AFP/SANA]
DOHA (AFP) -- The Arab League will submit to the United Nations a request for recognition of a Palestinian state, Secretary General Nabil Al-Arabi said on Thursday in Doha.
The Arab peace initiative committee "has decided to submit a call to the member states of the United Nations to recognize a Palestinian state," Arabi told a news conference after a meeting of the committee in the Qatari capital.
It would "move to present a request for full membership of a Palestinian state in the General Assembly and the Security Council," Arabi added.
Palestinian negotiator Saeb Erekat said the aim of the Doha meeting, which was attended by Palestinian president Mahmoud Abbas and various Arab foreign ministers, was to "strengthen
Arab support for obtaining UN membership for a Palestinian state."
The plan for the Palestinians to seek recognition from the UN is opposed by Israel, the United States and some European governments.
But peace negotiations between Israel and the Palestinians are stalled, with the stalemate increasing Palestinian determination to seek statehood via the UN.
The Palestinians say they will not return to the negotiating table without a freeze on settlement construction and clear parameters for new talks, including 1967 borders with mutually agreed land swaps.
Israel has rejected any new settlement moratorium, and says setting preconditions for talks prejudges the substance of negotiations.
Prime Minister Benjamin Netanyahu has called the 1967 borders "indefensible," insisting there could not be a peace agreement unless the Palestinians first recognize Israel as the "Jewish state."
Israel also wants sovereignty over East Jerusalem, annexed after its occupation, as well as large swaths of settlements in the West Bank and a military presence in the Palestinian section of the Jordan Valley.
The Palestinians reject these conditions, and demand a freeze on settlement building in the West Bank and East Jerusalem.
Israel has occupied the West Bank, Gaza Strip and East Jerusalem since 1967.

15 juillet
Source: Friends of Freedom and justice Bil’in
Iyad Burnat, notre ami, blessé aujourd'hui, Photo Rani Burnat
  Vendredi 13 juillet Un citoyen a été blessé et des dizaines souffrent à cause de l’inhalation des gaz pendant les manifestations hebdomadaires à Bil’in. Iyad Burnat (38 ans) a été blessé dans la jambe droite par un tir de bombe lacrymogène et des dizaines de manifestants ont été victimes d’étouffement provoqués par les gaz lacrymogènes que les forces israéliennes lançaient sur eux alors qu’ils suivaient leur arrivée près de la barrière construite sur les terres de Bil’in. La marche a été organisée à l’appel du Comité populaire contre le mur et les colonies à Bil’in, elle a commencé après la prière de vendredi. Les participants ses sont réunis devant la mosquée et avançaient à travers le village vers le territoire libéré attenant la barrière où les villageois et leur supporteurs avaient déjà nettoyé et reconstruit. La population de Bil’in avec des dizaines d’internationaux et activistes israéliens brandissaient les drapeaux palestiniens et banderoles de différents factions nationales en clamant des slogans demandant la démolitions du mur et la fin de l’occupation. A l’arrivée des participants dans la zone proche de la barrière, les soldats israéliens tiraient sur eux avec les gaz lacrymogènes pour tenter de les empêcher de travailler sur la terre et avancer dans le processus de revendication. Un groupe de colons, vivant à Mitataaho Zrah, colonie illégale construite sur le territoire appartenant à Bil’in, s’est réuni en clamant des slogans racistes contre les Palestiniens. Pendant ce temps ils demeuraient sous la protection des soldats israéliens.

15-7-2011 Friday-One citizen was injured in addition to dozens of participant were suffered resulting of inhalation tear gas in the weekly demonstration in Bil'in. Iyad bornat(38)years was injuredin his right leg by tear gas canister, in addition to dozens of demonstrators were subject to suffocation do to Israeli forces launching tear gas canisters at them following their arrival in the area adjacent to the barrier build on Bil'in's land. The march called for by the Popular Committee Against the Wall and Settlements in Bil'in began after Friday prayer. Participants gathered in front of the mosque and moved through the village towards the liberated territory adjacent to the barrier where villagers and their supporters have been cleaning and rebuilding. The people of Bil'in, along with dozens of international and Israeli activists, raised Palestinian flags and banners of the various national factions while chanting slogans demanding the demolition of the wall and an end to the occupation. Upon the arrival of the participants to the area next to the barrier Israeli soldiers fired tear gas at them in an attempt to prevent them from working the land and moving forward with the process of reclamation. A group of settlers living in Mitataaho Zrah, an illegal settlement built on territory belonging to Bil'in, gathered and chanted racist slogans against Palestinians. They remained under the protection of the Israeli soldiers while doing this.

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Source : Plateforme Palestine
Flottilla Dignité-Al Karama
Dernières nouvelles : 
Le Dignité Al Karama se trouve dans le port de Kastellorizo, une île au sud de Rhodes. Cette ville, sous occupation italienne durant la seconde guerre mondiale, a subi les bombardements de l'aviation britannique. Beaucoup de ses habitants l'ont fui pour se réfugier à Gaza, certaines d’entre eux sont revenus et continuent aujourd'hui à vivre dans l’île.  Le Dignité Al Karama --attend l’autorisation de quitter le port. A suivre. 
Zadnje novice z Dignité-Al Karame
Dignité Al Karama se nahaja v pristanišču Kastellorizo, otoku na jugu Rodezije. To mesto je pod italijansko okupacijo, med drugo svetovno vojno, bombardirala britanska avijacija. Mnogo njegovih prebivalcev je bežalo in se zateklo v Gazo, nekateri med njimi so se vrnili in nadaljujejo svoje življenje na otoku. Dignité Al Karama čaka na dovoljenje, da zapusti pristanišče. Sledimo.

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Source: Ha’aretz
Published 16:30 15.07.11
Latest update 16:30 15.07.11 
Des miliers d’Israéliens et d’Arabes – Palestiniens marchaient à Jérusalem pour soutenir l’indépendance palestinienne  
Plusieurs membres de la Knesset ont participé à la « marche de l’Indépendance », premier événement pareil en 20 ans. 

La marche de Jérusalem East pour l’indépendance de Palestine

Par Nir Hasson 

Thousands of Israelis and Arabs march in Jerusalem to support Palestinian independence


Several MKs participate in the 'March for Independence,' the first such Jewish-Arab event in 20 years.


Approximately 2,000 Palestinians and Israelis took part in the "March for Independence" Friday, calling for the recognition of a Palestinian state.

Although the organizers of the march issued a statement saying the march was carried out peacefully, police had to intervene and separate right-wing and left-wing activists.

The event was coordinated with the police, and organizers had pledged to prevent any violence from breaking out, despite the expected right-wing counter-protests.

Participants in the march held signs quoting South African leader and anti-apartheid activist Nelson Mandela saying "only free men can negotiate", while others bore slogans calling for support of Palestinian independence.

Several MKs participated in the march, including Zehava Galon of Meretz and Dov Hanin of Hadash. Other prominent public figures took part as well, such as former Speaker of the Knesset Avraham Burg and former Attorney General Michael Ben Yair.

The march took a symbolic route, following the green line that used to divide East and West Jerusalem before the Six Day War in 1967. It began at Jaffa Gate and ended at the Sheikh Jarrah neighborhood, the opposite route taken by right-wing activists during Jerusalem Day last month.

Avner Inbar, Solidarity movement spokesman, said that the declaration of independence in September is "an act of people who crave freedom." He added that "Palestinian independence is not only the natural right of the Palestinian people. It is the only solution that can prevent another wave of violence between Israelis and Palestinians. This march proves that a joint, Jewish-Arab struggle is the way to end the occupation."
Source : +972

La marche de Jérusalem Est pour l’indépendance palestinienne


Friday, July 15 2011| 
Texte et photos : Dahlia Scheindlin

La marche de Jérusalem East en soutien de l’indépendance palestinienne ont rejoint entre 2.000 et 4.500 personnes, marchant depuis la porte de Jaffa dans la vieille ville vers Sheikh Jarrah. J’y étais et les organisateurs ont annoncé 3.000 participants à la fin mais les nouvelles de Channel 2 de ce soir en a annoncé plus que 1.000. Je suppose qu’ils ont assuré mais après avoir avancé sous le soleil brûlant dans une marche tortueuses à travers la fameuse foule de vendredi à Jérusalem, avec les gens qui chantaient, jouaient le tambour, acclamaient, dansaient et riaient, cette estimation prudente semble pour le moins cynique.

Le but de cette manifestation était clair : Création d’un état palestinien à l’intérieur des frontières 1967. Nombreux étaient ceux qui demandaient clairement au gouvernement israélien : réorganisez l’état.

Un grand nombre de manifestants appelaient  la communauté internationale de se joindre à la lutte.

 Personnellement, je pense qu’il est temps que tous les Israéliens réalisent que la création d’un état palestinien indépendant est dans le meilleur intérêt des Israéliens.

East Jerusalem march for Palestinian independence


The demonstration today in Jerusalem in support of Palestinian independence was attended by anywhere from 2000 to 4500 people (according to a Facebook post), who marched from the Old City’s Jaffa Gate to Sheikh Jarrah. I was there and organizers announced 3,000 attendees at the end, but Channel 2’s evening news reported “over 1000.”  I suppose they’re playing it safe, but after tramping through burning sun on a winding walk through Jerusalem’s famous Friday crush, with people singing, drumming, cheering, dancing and laughing, that conservative estimate has a cynical ring.

The goal of this demonstration was very clear: The creation of a Palestinian state within the 1967 borders. Many expressed a clear demand to the Israeli leadership: recognize that state.

A number of marchers called on the international community to join the struggle.

Personally, I think it’s time for all Israelis to realize that the creation of an independent Palestinian state is in Israel’s best interest. 
Manifestation en soutien de l’état palestinien indépendant, le 15 juillet 2011. Entre la Porte de Jaffa et la Porte de Damas, pour terminer à Sherkh Jarrah
Demonstracija v podporo neodvisni palestinski državi, 15. julij 2011. Med Vrati Jafe in Damaskusovimi vrati, končala se je v Sheikh Jarrah
Demonstration to support the independant state of Palestine, July 15 2011. Between the Jaffa gate and Damascus gate, to end in Sheikh Jarrah.
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Source : Agence Ma’an


 UN: Jerusalem is part of occupied Palestinian territories
Published yesterday (updated) 15/07/2011 21:18
RAMALLAH (Ma'an) -- The United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization released a statement Friday confirming the occupied status of East Jerusalem.
"UNESCO wishes to reiterate that, contrary to recent claims, there has been no change in UNESCO's position on Jerusalem," the statement said.
"In line with overall UN policy, East Jerusalem remains part of the occupied Palestinian territory, and the status of Jerusalem must be resolved in permanent status negotiations."
"The Old City of Jerusalem is inscribed on the World Heritage List and the List of World Heritage in Danger. UNESCO continues to work to ensure respect for the outstanding universal value of the cultural heritage of the Old City of Jerusalem."
UNESCO had been criticized recently after it emerged that the organizations' website listed Jerusalem as Israel's capital, despite the international, and UN, consensus that the Eastern part of the city is under military occupation.
Israel has occupied the West Bank, Gaza Strip and East Jerusalem since 1967 and the international community does not recognize Israeli sovereignty over any of the occupied territories.
Source : Free Gaza
Gaza rejette la charité du gouvernement grec
Written by Free Gaza Team | 15 July 2011
Cette lettre a été adressée au gouvernement grec le 12 juillet 2011 signifiant clairement que le peuple de Gaza recherche la liberté et le respect pour leurs Droits de l’Homme, y compris leur droit de mener leurs vies dignement et non dans la charité. Visiblement sourds pour leur appel, le porte-parole du Ministère des affaires étrangères grec, Monsieur Delavekouras a répété « l’offre généreuse » de remettre l’aide humanitaire limitée au peuple de Gaza – au lieu de les aider à acquérir la liberté qui et la leur de plein droit.
Gaza rejects Greek government charity
The following letter was delivered to the Greek Government on July 12, 2011 making it clear that the people of Gaza seek freedom and respect for their human rights, including their right to lead a dignified life, not charity. Seemingly deaf to their call, yesterday a spokesman for the Greek Ministry of Foreign Affairs, Mr. Delavekouras, repeated the Greek Government’s “generous offer” to deliver limited humanitarian aid to the people of Gaza – instead of helping them gain the freedom that is rightfully theirs.
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Les villageois de Nabi Salih réclament, les mains nues, la restitution de leurs terres
Vaščani Nabi Salih zahtevajo golih rok pred izraelskimi vojaki, da se jim vrnejo njihova ozemlja.
Villagers from Nabi Salih demand, naked hands in front of Israeli solders, the restitution of their land.



14 juillet
Nous avons déjà parlé de Nurit Pelet-Elhanan, cette mère juive ayant perdu son enfant lors d’un attentat des extrémistes désespérés palestiniens. Depuis, elle milite, aux côtés et avec des familles palestiniennes et israéliennes, tous ayant perdu leurs enfants à cause des oppressions de l’état juifs sur les Palestiniens, pour que la Justice et la Paix s’installent dans cette région du monde.

Soyez attentif aux notes !!

Abir Aramin a été assassinée en 2007 à Kfar Qasim, dans son village palestinien en Israël.

C’est une femme admirable ! Et le livre de son frère sortira bientôt, nous espérons qu’il sera vite traduit aussi en français !
Govorili smo že o Nurit Pelet-Elhanan, o tej židovski materi, ki je zgubila svojega otroka med napadom obupanih palestinskih ekstremistov.
Od takrat se bori ob strani in s palstinskimi in Zidovskimi družinami, da bi se Pravica in Mir nastanila na tem delu sveta.
Abir Aramin je bila umorjena leta 2007 v Kfar Qasim, v svoji palestinski vasi v Izraelu.
Bodite pozorni na opombe !!
Občudovanja vredna ženska ! In knjiga njenega brata bo kmalu izšla, upamo, da bo kmalu prevedena tudi v francoščino ! Zakaj pa ne tudi v slovenščino !


Abir Aramin a reçu une balle en pleine tête, mais personne n’a appuyé sur la gâchette.

Nurit Peled-Elhanan

12 juillet 2011

 Le dimanche 10 juillet 2011, 8 Tammuz, une approbation légale a été donné au livre «  La torah du roi » (1) par la Haute Cour de Justice d’Israël , qui a statué également que l’enfant Abir Aramin, âgée de 10 ans qui a été tuée d’une balle dans la tête il y a trois ans à Anata  a été touchée par une balle venant d’un fusil inconnu tirée par un policier ou un soldat inconnu.  Le projectile qu’on a retrouvé sous son petit corps, n’a pas pu dire d’où il venait et il serait avisé d’arrêter de chercher.

 En d’autres termes, le Haute Cour a donné l’autorisation de verser le sang de toutes les petites filles Palestiniennes et envoyé un message clair aux policiers ou soldats des forces Israéliennes d’Occupation – le meurtre des petites filles Palestiniennes, spécialement celles qui sont en train d’acheter des sucreries dans la boutique voisine de leur école à neuf heures du matin, n’est pas un crime.  Personne n’a été puni et personne ne sera puni. Les démonstrations de l’accusation, a savoir des parents, des témoins visuels, de l’organisation du Yesh Din, les preuves et les évidences, n’ont pas tracé leur chemin jusqu’aux oreilles des femmes-juges. Sont-elles aussi des mères ?

Ce jugement intervient au paroxysme d’une campagne magnifiquement planifiée et savamment orchestrée destinée à permettre le meurtre des Palestiniens. Elle est conduite de puis des décades maintenant dans les journaux, les discours politiques, la littérature, les chansons, dans les plans des militaires, dans la formulation du code éthique de  l’armée, et dans les livres d’école qui expliquent que chacun des massacres de Palestiniens depuis 1948 a été bon pour les Juifs, pour la démocratie juive  et pour la préservation de la majorité juive au sein de l’État  ou plutôt de la terre d’Israël dans le long, le moyen et le court terme. 

 Cette campagne s’est accélérée  depuis l’Opération Plomb Durci et le massacre aux bombes au phosphore dans Gaza il y a deux ans. Depuis, tout le monde a trouvé des justifications et des arguments rationnels pour le meurtre des Palestiniens.

Des officiers militaires retraités et des officiers pas retraités, s’exhibent devant des écoliers et des lycéens dans les programmes de préparation militaire, ou simplement devant les gens qui veulent dormir le soir sur leurs deux oreilles avec la conscience tranquille, et ils leur expliquent que l’armée la plus morale du monde ne saurait faire quoi que ce soit sans des justifications de la plus haute valeur éthique et que si des enfants Palestiniens en sont victimes, au cours d’opérations militaires, leur mort reçoit des  justifications morales et éthiques remplies de valeurs et pleines à craquer de moralité, car cette mort est toujours le moindre mal, une injustice nécessaire, des dommages imposés par les circonstances, une nécessité qui n’est pas à condamner et qui ne sera jamais condamnée.

 Parce que le meurtre des Palestiniens, est toujours exécuté au nom d’une loi, internationale ou nationale, ou au nom des lois de la Torah, au nom des valeurs sublimes qui exigent que l’on préserve les vies  humaines non-Palestiniennes, au nom de la guerre contre le terrorisme, exploits militaires et principe de dissuasion toujours expliqués avec des mots  qui ne tiennent jamais compte des facteurs humains . Les Palestiniens morts sont des cibles, des objectifs, un secteur, une opération, une action, une procédure.

Et bien sûr, les juges de  la Haute Cour, ces femmes, -  sont-elles aussi des mères ?- n’ont pas condamné le meurtre pas plus qu’elle n’ont réclamé de punition pour les soldats qui ont calé leur fusil hors d’une jeep blindée et l’ont pointé vers la nuque d’une petite fille qui achetait des sucreries à la boutique d’une main tandis que de l’autre main, elle tenait la main de sa sœur, et ils ont tiré avec précision , un tir qui a laissé une main dressée , tenant la main de Areen , tandis que le reste du petit corps d’Abir s’est affalé sur le sol dans la rue vide et poussiéreuse. Elles n’ont pas condamné les faits, ni demandé que les soldats ou policiers (depuis le massacre de Kfar Qasim l’armée d’Israël a toujours revendiqué que les gardes des frontières étaient des policiers et non des militaires) ( 2 ) soient mis en procès de quelque façon que ce soit.

Elles n’ont pas plus condamné les meurtriers qu’elles ont exprimé quelque sympathie que ce soit pour la famille d’Abir. Les familles palestiniennes n’ont pas l’expérience de la douleur,  jamais. Aussi quelle utilité y aurait-il à partager leur douleur ? Elles ont bien trop d’enfants pour ressentir de la douleur pour la perte d’un seul d’entre eux !

 C’est pourquoi nous pouvons demander la fin immédiate de l’acharnement à l’encontre de rabbi Elitzur et des autres rabbins qui ont contribué au livre  «  la Torah du roi » qui explique en utilisant les Saintes Ecritures  et la loi juive , que des enfants non-juifs peuvent être tués sans regrets ni remords , pour le bien de la nation juive et qui prêchent à tous vents aussi bien que dans des meetings organisés avec des soldats, dans des écoles et dans les journaux en appelant au meurtre d’enfants Palestiniens. L’acharnement contre les rabbins aurait pu, que Dieu pardonne, être interprété comme du racisme ou de la discrimination jusqu’à ce que la Haute Cour ait statué : leur prêches sont casher. Ce n’est pas qu’ils aient besoin d’une telle certification !

 Et la seule consolation qui reste pour ceux d’entre nous qui connaissaient Abir et qui sommes affectés par sa mort et par la douleur de ses frères, de ses sœurs et de ses parents est de prier Dieu Lui-même,  de venger son sang.



 Notes du traducteur :

1 -  En hébreu «  Torah hamelekh ». Un livre, controversé, des rabbins israéliens Yosef Elitzur et Yitzhak Shapira  dans lequel ils développent l’argument que de Juifs peuvent tuer des enfants non-juifs s’ils ont la conviction que ceux-ci vont grandir pour faire du mal aux Juifs.

 2 – Le 29 octobre 1956, des troupes de gardes des frontières (techniquement des officiers de police) ont tué 48 Palestiniens dans le village Arabe de Kfar Qasim, au moment d’appliquer un couvre-feu qui était imposé sur les villages arabes israéliens à cause de la guerre de Suez.



Traduction en français : Roseline Derrien

Prof. Nurit Peled-Elhanan

Source : Occupation Magazine

Abir Aramin was shot in the head, but nobody shot her
By: Nurit Peled-Elhanan
12 July 2011

On Sunday 10 July 2011, 8 Tammuz, the legal seal of approval was given to the book The King’s Torah [1] by Israel`s High Court of Justice, which ruled that the child Abir Aramin, age 10, who was shot in the head three years ago in Anata, was struck by a bullet that came from an unknown rifle fired by unknown soldiers or police. The projectile that was found under her small body has found no home, and it might as well stop searching.
In other words: the High Court has authorized the shedding of the blood of all little Palestinian girls and sent a clear message to the soldiers/police of the Israeli Occupation Forces – the murder of little Palestinian girls, especially those who are buying candy at a kiosk next to their school at nine in the morning, is not a crime. No one has been punished and no one will be punished. The allegations of the prosecution, that is, of the parents, the eyewitnesses, the Yesh Din organization, the proof and the evidence – did not make their way into the ears of the [female] judges. Are they mothers too?
This judgement is the climax of an evidently wonderfully planned and oiled campaign to render permissible the killing of Palestinians that has been conducted for decades now in newspapers, in political speeches, in literature and song, in military plans, in the formulation of the army’s ethical code and in the textbooks that explain that every massacre of Palestinians since 1948 was good for the Jews, for the Jewish democracy and for the conservation of the Jewish majority in the State of/Land of Israel in the long, short or middle run. This campaign has gained momentum since the cast lead and phosphorus massacre in Gaza two years ago. Since then everybody has found justification and rationalization for the killing of Palestinians. Retired military officers and officers who are not retired appear before schoolchildren and students in military preparatory programs, or just people who want to sleep with a clean conscience at night, and explain to them that the most moral army in the world does not do anything without moral-ethical-“value” justification, so if Palestinian children are harmed in the course of a moral-ethical-justified military operation, full of values and bursting with morality, then it was certainly the lesser evil, a necessary injustice, splinters, imposed by circumstances, a necessity that is not to be condemned – never to be condemned. Because the killing of Palestinians is always done in the name of the law – international or national, or in the name of the laws of the Torah, in the name of the sublime values of preserving non-Palestinian human life, in the name of the War on Terror, military accomplishments, the principle of deterrence, which is always justified and explained in words that do not include the human component. Dead Palestinians are a target, an objective, a “sector”, an operation, an action, a procedure.
And indeed the [female] judges of the High Court – are they mothers too? – did not condemn the murder, nor did they call for punishment for the soldiers who stuck a rifle out of an armoured jeep and aimed it at the nape of a little girl’s neck who was buying candy at a kiosk with one hand while holding her sister’s hand with her other hand, and fired with precision, a shot that left one hand raised, holding Arin’s hand, and the rest of Abir`s little body sprawled on the empty, dusty street. They did not condemn the deed or demand that the soldiers or police (since the Kfar Qasim massacre [2] the IDF has always emphasized that members of the Border Guard are police, not soldiers) be put on any trial of any kind.
They did not condemn the murderers, nor did they express sympathy for Abir`s family. Palestinian families do not experience grief – never, and so there is no need to share in their grief. They have too many children to feel grief at the loss of one of them.
And for this reason we should demand an immediate end to the harassment of Rabbi Elitzur and other rabbis who endorsed to the book The King’s Torah, which explains, using the holy scriptures and Jewish Halacha, why non-Jewish children should be killed without regret or remorse, for the good of the Jewish nation, and who preach at the gate as well as in organized meetings with soldiers, in schools and in the newspapers, for the killing of Palestinian children. The harassment of the rabbis could, God forbid, be interpreted as racism or discrimination, since the High Court has certified that their preaching is kosher. Not that they need any such certification.
And the only consolation that remains for those of us who knew her, and are pained at her death and the grief of her brothers, her sisters and her parents, is that God will avenge her blood.

*** *** ***
Prof. Nurit Peled-Elhanan is the daughter of the former MK Matti Peled, the wife of Rami, the mother of Smadar who was murdered on 4 September 1997 in an attack at a pedestrian mall in Jerusalem.

Translator’s notes

1. In Hebrew, Torat ha-Melech. A controversial book by two Israeli rabbis, Yosef Elitzur and Yitzhak Shapira, in which it is argued that Jews may kill Gentile children if they believe that they will grow up to harm Jews.
2. On 29 October 1956, Border Guard troops (technically police officers) killed 48 Palestinians in the Israeli Arab village of Kfar Qasim, while enforcing a curfew that had been imposed on Israeli Arab villages because of the Suez War.

Translated from Hebrew for Occupation Magazine by George Malent

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Résumé de l'article paru le mercredi 13 juillet 2011 à 17h51 sur le site « Freedom Flotilla » et intitulé : Le 'Gernika' est maintenant libre

Le « Gernika » peut maintenant naviguer librement dans les eaux
méditerranéennes. Ce matin, les autorités portuaires grecques ont validé toutes les licences du bateau, lui octroyant ainsi la liberté de mouvement.
En l'espace de quelques heures depuis qu'il a le droit de naviguer, le « Guernika » a commencé des manoeuvres dans le port de Kolymbari en Crète, où il avait été surveillé de manière permanente par les patrouilles du gouvernement grec.
« C'est une victoire de la société civile contre le silence et le manque de soutien par notre gouvernement » déclare Manuel Tapial un activiste de Rumbo a Gaza... « Au bout du compte, la pression a porté ses fruits et nous avons réussi, malgré Israël, la Grèce et le gouvernement espagnol à rendre la Méditerranée franchissable par tout le monde ».
Pour Tapial, le plus important est que, durant toute cette année, la Palestine et Gaza aient continuellement été un sujet de discussion en Espagne en faisant ainsi un débat publique.
L'activiste espagnol pense aussi que, ce qui s'est passé en Grèce a mis au grand jour la complicité des différents acteurs internationaux, allant du Quartet – Etats-Unis, Nations-Unies, Russie et UE- au gouvernement espagnol, avec la politique illégale d'Israël.


 13 juillet 
Source Plateforme Palestine et site des Nations unies

La situation humanitaire dans la bande de Gaza – du bureau des affaires humanitaires des Nations unies. A lire !

C’est le rapport tout récent, de mois de juillet, des Nations Unis sur la situation humanitaire à Gaza. Nous espérons qu’il entrera entre les mains de Monsieur Elie Barnavi qui affirme que « tout le monde sait qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza ».
Humanitarna situacije v Gazi – iz biroja humanitarnih zadev Združenih narodov. Berite !
To je najnovejše julijsko poročilo Združenih narodov o humanitarni situaciji v Gazi. Upamo, da bo prišlo vroke gospodu Eliju Barnaviju, ki zagotavlja, da « cel svet ve, da v Gazi ni humanitarne krize. »

Chiffres clés
§        1,6 millions de personnes vivent dans la bande de Gaza, 50% d’entre elles ont moins de 18 ans.
§        38 % des habitants de Gaza vivent dans la pauvreté
§        31% de la population active est au chômage
§        47% des jeunes sont au chômage
§        54% des habitants de Gaza vivent dans une situation d’insécurité alimentaire et plus de 75% dépendent de l’aide internationale
§        Le rendement économique set en baisse de 20%
§        35% des terres agricoles de Gaza, et 85% des zones de pêche sont totalement ou partiellement inaccessibles en raison des mesures militaires israéliennes. 
§        Entre 50 et 80 millions d’eaux usées (ou partiellement traitées) sont reversés dans la mer chaque jour.
§        Plus de 90% de l’eau provenant de l’aquifère de la bande de Gaza est non potable
§        85% des écoles de Gaza fonctionnent sur une base de deux à trois cycles par jour
§        Depuis début 2010, 59 Palestiniens ont été tués dans les tunnels, dont 5 enfants. 115 ont été blessés.
§        Le principal passage pour les Palestiniens dans et vers Gaza à Rafah reste limité à 500 personnes par jour.

1. Le blocus de Gaza est une négation des droits de l’Homme les plus élémentaires, en violation du droit international et constitue une punition collective. Le blocus limite grandement les importations et exportations ainsi que la circulation des personnes de et vers Gaza ainsi que l’accès aux terres agricoles et aux zones de pêche. Les habitants de Gaza ne sont pas capables de subvenir aux besoins de leurs familles, la qualité des infrastructures et des services essentiels s’est détérioré.

2. Les mesures prises en juin 2010 pour alléger le blocus ont eu peu d’effet sur la situation humanitaire. Si les importations ont augmenté, elles ne représentent que 45% de ce qui entrait en 2007. Les exportations sont fortement limitées et ne concerne que des produits agricoles pour l’Europe. Les hommes d’affaire de Gaza ne peuvent avoir accès à leurs marchés traditionnels de Cisjordanie et d’Israël. L’accès aux terres et à la mer reste grandement limité.

3. Si Israël a approuvé une série de projets d’infrastructure dont l’objectif était d’améliorer les services de santé, d’éducation ou d’assainissement, peu de ces projets ont été mis en place. Ceci est principalement dû au processus lourd et complexe et aux difficultés rencontrées dans l’importation de matériau. Cela veut dire que les habitants de Gaza n’ont pas vu de réelle amélioration de leurs services de base.

4. Des milliers de personnes, dont beaucoup d’enfants, risquent chaque jour leur vie, dans la contrebande par les tunnels sous la frontière égyptienne. L’industrie, prospère, des tunnels est une conséquence directe des restrictions actuelles sur les matériaux de construction, le manque de perspectives sur le marché du travail et les immenses besoins en reconstruction dans Gaza.

5. Les habitants de Gaza restent isolés et coupés du reste du territoire palestinien occupé. La circulation par le passage d’Erez est interdite pour la grande majorité des habitants, en dépit des promesses d’alléger les interdictions. Le passage de Rafah de et vers l’Egypte reste limité à 500 personnes par jour, des centaines de Palestiniens sont interdits de sortie chaque semaine.

UNITED NATIONS
Office for the Coordination of Humanitarian Affairs occupied Palestinian territory
Humanitarian Situation in the Gaza Strip
July 2011
Gaza Fast Facts
�� The population of Gaza is 1.6 million, with over 50% under 18.
�� 38% of Gazans live in poverty.
�� 31% of the Gazan workforce is unemployed and 47% of youths are unemployed.
�� 54% of Gazans are food insecure and over 75% are aid dependent.
�� Economic output in 2010 is 20% lower than in 2005.
�� 35% of Gaza’s farmland and 85% of its fishing waters are totally or partially inaccessible due to Israeli
military measures.
�� 50-80 million litres of raw and partially treated sewage are dumped in the sea each day.
�� Over 90% of the water from the Gaza aquifer is undrinkable.
�� 85% of schools in Gaza run on double or triple shifts.
�� Since the beginning of 2010, 59 people have been killed in tunnel accidents including 5 children and
115 have been injured.
�� The main crossing for movement of Palestinians in and out of Gaza (Rafah Crossing at the Egyptian
border) remains limited to the passage of 500 people per day.

1. The Gaza blockade is a denial of basic human rights in contravention
of international law and amounts to collective punishment. The blockade
severely restricts imports and exports, as well as the movement of people in and out of
Gaza, and access to agricultural land and fishing waters. Gazans are unable to provide for their
families and the quality of infrastructure and vital services has deteriorated.
2. 2. Measures taken to ease the blockade in June 2010 have had little effect on the humanitarian situation.
While imports have increased, they are still only at 45% of the pre-2007 levels. Exports remain
tightly restricted and are limited to agricultural produce to Europe, and Gazan businesses
cannot access their traditional markets of Israel and the West Bank. Access to land and
sea remains highly restricted.
3. While Israel has approved a range of infrastructure projects aimed to improve vital sanitation, education and health services in Gaza, few of these projects have been implemented. This is mainly due to the unwieldy, cumbersome approval process and difficulties in importing materials. This means Gazans have seen no real improvement in the quality of vital
services.
4. Thousands of people, many of them children, risk their lives smuggling goods through the tunnels under the border with Egypt every day.
The thriving tunnel industry is a direct result of ongoing restrictions on the import of construction materials, the lack of employment opportunities, and the huge reconstruction needs in Gaza.
5. Gazans remain isolated and cut off from the rest of the occupied Palestinian territory. Movement via the Israeli Erez crossing is prohibited for almost all Gazans, despite promises to ease restrictions.
The Egyptian Rafah Crossing remains limited to 500 people per day, with hundreds of Palestinians denied passage each week.

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Nous avons déjà parlé de cette possibilité qui devient maintenant réalité. Encore une expulsion, des tombes palestiniennes, cette fois-ci !! Pour construire sur le cimetière musulman de Jérusalem « la maison de la tolérance » !!! Financé par le centre Simon Wiesenthal, celui qui a souffert de persécutions nazies !!


Comment qualifier cet acte scandaleux ?? Le mot cynisme n’est absolument pas suffisant !

Govorili smo že o možnosti, kip a postaja sedaj resničnost. Še en izgon, palestinskih grobov tokrat !! Zato, da bo na jeruzalemskem muslimanskem pokopališču zgrajena « hiša tolerance » !!! Financira center Simon Wiesenthal, ta, ki je trpel zaradi nacističnega praganjanja !!

Kako označiti to škandalozno dejanje ?? Beseda cinizem nikakor ne zadostuje!

Source : Al-Oufoq

Jérusalem : feu vert pour un musée israélien situé sur des tombes musulmanes


mercredi 13 juillet 2011, par La Rédaction

Le ministère de l’Intérieur israélien a donné son feu vert pour le début des travaux de terrassement du musée de la Tolérance à Jérusalem, qui doit être construit sur un site de tombes musulmanes datant de plusieurs siècles, a indiqué mercredi une porte-parole.
"Le permis accordé mardi par la commission de district du ministère permet de commencer à creuser immédiatement pour ce projet", a affirmé à l’AFP la porte-parole Efrat Orbach sans préciser quand ces travaux allaient effectivement débuter.
Elle a par ailleurs souligné que de "nombreuses étapes" devront encore être franchies pour passer des fondations à la phase de construction du bâtiment lui-même.
Le musée doit être érigé à Jérusalem sur le terrain du vieux cimetière musulman Ma’man Allah où plusieurs saints soufis sont enterrés ce qui avait suscité l’indignation de la population musulmane et un malaise dans l’opinion publique en Israël.
Selon le département israélien des Antiquités, 200 squelettes ont dû être exhumés pour procéder à une translation des restes.
La Cour suprême israélienne, qui avait dans un premier temps ordonné de suspendre les travaux, a finalement donné son feu vert en janvier 2009 à la construction, les promoteurs faisant valoir que la plus grande partie du terrain servait jusqu’alors de parking.
Le projet, estimé à 250 millions de dollars, est financé par le centre Simon Wiesenthal qui a édifié un musée éponyme à Los Angeles, en Californie. Simon Wiesenthal est un chasseur de nazis d’origine autrichienne décédé en 2005.
Ce musée de la Tolérance "aura pour mission de promouvoir la tolérance et la compréhension entre les différentes religions, juive, chrétienne, musulmane et autres, mais aussi entre les juifs eux-mêmes", avait annoncé en 2002 le rabbin Marvin Hier, fondateur et doyen du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles.
En février 2010, des dizaines de familles palestiniennes avaient appelé l’ONU à intervenir auprès d’Israël pour obtenir l’arrêt définitif de la construction de ce musée en dénonçant "la profanation du cimetière" et "des violations des conventions internationales".
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Comment la communauté villageoise de Nabi Samuel essaie de célébrer le “Jour de la Terre”, les “rambos” s’ mêlent !
Kako skuša vaška skupnost iz Nabi Samuela praznovati « Dan Zemlje », a « ramboji » so se vmešali.
How the village community from Nabi Samuel tries to celebrate the « Land day » but the « rambos » interfere.

Ilan Pappe, un des nouveaux historiens juifs, expliquant l’histoire d’Israël, ce cours serait conseillé aussi aux maisons d’éditions qui se soumettent aux “oukases” de la communauté juive en France.
Ilan Pappe, eden od novih židovskih zgodovinarjev, razlaga zgodovino Izraela,  to predavanje se svetuje tudi založniškam hišam, ki so se podredile « ukazom » židovske skupnosti v Franciji.
Ilan Pappe, one of the renowned jewish historian, explains the history of Israel, this lesson is suggested also to publishers who are submitted to “ukases” of the jewish community in France.

12 juillet
Source AFPS:

Enfin une réponse. Et quelle réponse! C'est cette même Europe du quartet qui condamne la flottille de la Liberté II. A noter que le 1er Ministre se refuse de répondre. 


13ème législature 
Question N° : 73659
de M. Jean-Jacques Candelier ( Gauche démocrate et républicaine - Nord )
Question écrite

Ministère interrogé > Premier ministre
Ministère attributaire > Affaires étrangères et européennes

Rubrique > politique extérieure
Tête d'analyse > Israël et territoires palestiniens
Analyse > attitude de la France et de l'Union européenne

Question publiée au JO le : 09/03/2010 page : 2523 
Réponse publiée au JO le : 05/07/2011 page : 7109
Date de changement d'attribution : 27/02/2011

Texte de la question

M. Jean-Jacques Candelier interroge M. le Premier ministre sur la poursuite de l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël. Le non-respect de la législation concernant les importations en provenance des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, la multiplicité des atteintes aux droits de l'Homme du fait de la politique coloniale israélienne, les crimes de guerre commis sur la population de Gaza durant la dernière offensive militaire d'Israël (rapport Goldstone de l'ONU), comme la poursuite accélérée de la colonisation tant en Cisjordanie qu'à Jérusalem-est doivent conduire à la suspension immédiate de l'accord d'association, tel qu'expressément prévu à l'article 2 dudit accord. Au vu de ces éléments, il lui demande de bien vouloir suspendre la signature de la France à cet accord et de bien vouloir agir en ce sens avec les partenaires européens de la France.

Texte de la réponse

L'accord d'association entre l'Union européenne et Israël signé le 20 novembre 1995 ne s'applique qu'au territoire israélien (dans les lignes de 1967). Les produits des colonies israéliennes ne bénéficient pas du régime douanier préférentiel prévu par l'accord d'association UE-Israël, conformément à l'avis aux importateurs publié au Journal officiel de l'Union européenne C-20 du 25 janvier 2005, position confirmée par l'arrêt rendu par la CJUE le 25 février dernier (affaire Brita). L'avis aux importateurs de 2005 énonce des principes clairs d'indication du lieu de production le nom de la localité ou de la zone industrielle de production et son code postal doivent être indiqués sur tous les certificats israéliens de circulation des marchandises pour permettre de contrôler l'applicabilité du régime préférentiel issu de l'accord. La France, comme ses partenaires européens, se conforme à cet accord et les services douaniers français procèdent à des contrôles réguliers. Dans certains cas, ils sollicitent des précisions de la part des autorités israéliennes, notamment lorsque les certificats sont incomplets. Des certificats non-conformes ont pu être refusés par le passé. Pour autant, les autorités françaises refusent tout boycott des produits israéliens, quelle que soit leur provenance. Ce régime pour les produits des colonies est cohérent avec la position de l'Union européenne sur la colonisation, dont la France condamne régulièrement la poursuite. Au vu des efforts déployés pour faire appliquer l'accord, y compris sur la question des produits des colonies, il ne semble pas opportun de le remettre en cause. D'une manière générale, dans ses relations avec les pays tiers, y compris Israël, l'Union européenne accorde la plus haute importance au respect des droits de l'Homme, des principes démocratiques et du droit humanitaire international. Au cas d'espèce, l'Union européenne participe à un dialogue régulier avec Israël dans le cadre des travaux du groupe de travail informel sur les droits de l'Homme. Le dialogue mené avec Israël dans le cadre du dispositif politique prévu dans l'accord d'association et du plan d'action de la politique européenne de voisinage reste à ce jour le moyen le plus efficace pour faire part au gouvernement israélien des préoccupations de l'Union européenne en ce qui concerne le respect des droits de l'Homme et du droit international et encourager des avancées positives. Interrompre ce dialogue à ce stade ne contribuerait pas à faire progresser le respect par Israël des droits de l'Homme et du droit international.- Question ayant fait l'objet d'un changement d'attributaire.

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Ronnie Barkan, activiste israélien du Anarchistes contre le mur
Ronnie Barkan, izraelski aktivist, član Anarhisti porti zidu, pred nekaj meseci je bil v Ljubljani
Ronnie Barkan, Israeli acrtivist, member of Anarcistes aganist the wall


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Dominique Vidal dans Le Monde diplomatique sur les manuels scolaires français:

jeudi 7 juillet 2011


La Nakba effacée d’un manuel scolaire français

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-07-07-Nakba

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Source : site Gush Shalom
Manifestation organisée par la société civile israélienne à Jérusalem
Gush Shalom (Bloc de la Paix – association israélienne militant pour la paix avec les Palestiniens) se rallie à l'appel de Peace Now (La Paix maintenant) à manifester aujourd'hui, Dimanche 10 juillet 2011 à 17:00 – en face du Ministère de la Justice (29 Salah a-Din St. East Jérusalem).

Manifestation aujourd'hui – sauvons la Liberté d'Expression!
Demain, lundi 11 juillet, à la Knesset auront lieu  la seconde et troisième lecture du projet de la  Loi sur le Boycott.
La nouvelle loi prohiberait tous les boycotts (économique, culturel ou académique) contre la colonisation.

C'est incroyable alors qu’Israël est terrassé, pour des raisons économiques, par les boycotts des produits alimentaires, la Knesset est sur le point de bannir tout recours à des outils légaux pour manifester à des fins idéologiques.
La proposition de loi sur les boycotts viole sérieusement le droit basique de tout citoyen à s'exprimer librement; elle mène Israël sur le chemin de la destruction de sa propre démocratie.
La loi permettra à la police de s'immiscer dans les pensées de la société et d’affecter ainsi sérieusement le principe de la liberté d’expression.
Rejoignez-nous à manifester pour la liberté d’expression et pour sauver la démocratie d’Israël !
Les transports seront organisés…plus d’informations sur le lien…

Gush Shalom joins Peace Now's call to demonstrate today, Sunday July 10, 2011 at 17:00 – opposite the Ministry of Justice (29 Salah a-Din St. East Jerusalem).
Tomorrow, Monday July 11, the Knesset will hold the second and third readings for the Boycott Law.
The new law would bar all boycotts (economic, cultural or academic) against settlements.
It is ironic that while Israel is being swept up in boycotts of food products for economic reasons, the Knesset is about to outlaw the use of a legitimate tool of protest for ideological purposes.
The proposed Boycott Law severely violates a citizen's basic right to express opinion freely; the bill is leading Israel on a path of destruction of its own democracy.
The law will permit the entry of police into the thoughts of society and severely affect the principle of freedom of expression.
Join us to demonstrate for the freedom of expression and to save Israel’s democracy!
Transportation will be provided at 15.30 from near the Arlozorov Steet Railway Station in Tel Aviv, and at 16.30 from the Liberty Bell Park in Jerusalem. To travel you must register in advance via this link
For any question contact Danielle at 054-2151128 or danielle@peacenow.org.il


 9 juillet
Si vous arrivez à contacter M. E.B., celui qui a déclaré, et il n’est pas le seul, que « tout le monde sait qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza », transmettez-lui ce lien, qu’il regarde bien jusqu’à la fin comment les enfants y vivent : « Il n’y a pas d’enfance ! »
Če vam uspe najti stik z gospodom E.B., tisti, ki je izjavil, in on ni edini, da « cel svet ve, da v Gazi ni humanitrne krize », pošljite mu tale splet, dobro naj pogleda posnetek do konca, da bo videl, kako tam živijo otroci : « Tam ni otroštva ! »
If you find contact with Mr. E.B. , the one who declared, and he is not the only one, that “the whole world knows that there is no humanitarian crisis in Gaza, send him this link, let him watch till the end so he will see how children live there: “There is no childhood!”
http://www.guardian.co.uk/world/series/aweekingaza


8 juillet

Jugez vous-mêmes, approfondissez le sujet, faites le connaitre et réagissez selon votre conscience républicaine et indépendante, partout où vous le pouvez.
Source : Rue89
Enquête

Palestine : un manuel modifié sous la pression d'assos juives 

Par Marie Kostrz | Rue89 | 08/07/2011 | 12H31

Des associations ont obtenu d'Hachette la modification de deux pages concernant la question palestinienne de son manuel d'histoire.

A Hachette, Myriam Simonneaux, adjointe au directeur de la communication, cherche à désamorcer la polémique qui enfle depuis le 5 juillet. Oui, des associations se sont plaintes de la manière dont le chapitre consacré à la Palestine (« L'ONU et la question de la Palestine ») était traité et oui, Hachette en a tenu compte :
« L'éditeur et l'auteur l'ont examiné de près et ont décelé sur deux pages des mots et des imprécisions qui peuvent prêter à interprétation. »
Pour le reste, inutile d'insister, il n'est pas possible de parler à un responsable. Ni d'en savoir plus :
« Les modifications sont en train d'être effectuées en toute indépendance, il n'y a aucune raison de s'exprimer sur un processus en cours. »
Cette modification suite à la plainte d'associations est une première pour la maison d'édition.

« Israël n'a expulsé personne »

 


Les deux pages constituent un corpus de cinq photos, textes et cartes choisis pour que les élèves de première générale travaillent sur la question suivante : « Comment l'Organisation des Nations unies (ONU) a-t-elle tenté de régler la question palestinienne ? »
Cette présentation des faits déplaît fortement à l'association pro-israélienne (et hostile aux Etats arabes de la région) Europe-Israël. C'est l'été et les professeurs doivent choisir le manuel scolaire avec lequel ils travailleront à la rentrée.
Certains, proches de l'association, l'ont alertée après avoir lu la double page. Le président Jean-Marc Moskovicz n'est pas resté les bras croisés :
« J'ai tout de suite envoyé une lettre au président d'Hachette, au Premier ministre et au ministre de l'Education nationale. »
Jean-Marc Moskowicz est scandalisé : selon lui, le professeur qui a dirigé la rédaction de l'ouvrage « a pris des positions pro-palestiniennes ». Il déplore qu'Israël ne soit cité « qu'une fois en tout petit » et que le terme « nakba » (« catastrophe » en arabe) soit utilisé. La définition donnée, selon laquelle les populations palestiniennes ont été expulsées par l'armée israélienne pendant la guerre de 1948, est pour lui un pur mensonge :
« Ce sont les armées arabes qui ont appelé les Arabes de Palestine à s'enfuir. Tous ceux qui ont voulu revenir après la guerre ont pu le faire. C'est la Transjordanie, le Liban et la Syrie qui ont parqué les réfugiés dans des camps et les ont empêchés de revenir. Israël n'a expulsé personne. »

Un chapitre qui ne parle pas de la création d'Israël

D'autres associations se sont jointes à l'appel d'Europe-Israël. Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) et son président Sammy Ghozlan redoutent que « cet enseignement puisse amener les enfants à interpréter l'histoire, à haïr les juifs ». Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) conteste également le contenu des pages.

L'auteur, Pascal Zachary, professeur dans un lycée de Nancy, est lui très agacé par cette polémique. Contacté par Rue89, il rappelle que le dossier ne porte pas sur la création d'Israël, qui n'est pas au programme, mais qu'il fait partie du chapitre « Espoirs de paix au lendemain des conflits », qui aborde le rôle de l'ONU. Selon lui, la polémique est creuse et il refuse de s'exprimer davantage. Il assure n'avoir subi aucune pression de la part d'Hachette.

Sur les expulsions, un consensus chez les historiens

L'historien Henry Laurens, titulaire de la chair « Histoire contemporaine du monde arabe » au Collège de France et qui a rédigé de nombreux ouvrages sur le question de Palestine, regrette que l'éditeur soit influencé par les critiques qui ont été formulées par le président d'Europe-Israël, connu pour sa lecture extrêmement partiale de l'histoire du conflit israélo-palestinien. Pour l'historien, sollicité par Rue89, les arguments avancés ne tiennent pas la route :
« Cela fait longtemps qu'il existe un consensus chez les historiens sérieux, israéliens compris, pour dire que les expulsions ont bien eu lieu. Il y a aussi eu des départs volontaires, mais comme c'est le cas à chaque conflit.
Les populations veulent éviter les combats, comme en France en 1940 en France. Les Palestiniens ne sont pas gentiment partis de chez eux. »
Il admet néanmoins que les deux pages rédigées sont maladroites :
« Il est dur de résumer un problème aussi complexe en deux pages. Cela manque d'une mise en contexte. Il ne faut pas oublier qu'en 1947, l'ONU est encore une petite institution qui n'a pas de pratique pour régler ce genre se situation. »
Les modifications demandées par Europe-Israël sont cependant pires selon lui que la rédaction initiale de la double page. Pourtant, des changements vont bien être opérés. Selon Les Inrocks, la définition de la nakba sera étayée, pour préciser qu'il y a aussi eu des départs volontaires. L'expression « conflit entre deux nations » devrait être modifiée en remplaçant « nations » par « peuples ».

Un sujet trop lié à l'actualité évité par les profs

Outre la polémique, la plainte des associations montre à quel point il peut être difficile d'enseigner cette période. Pascal Zachary estime que ce genre de situation risque de s'aggraver, étant donné qu'à la rentrée 2012, les élèves de terminale auront un chapitre entier consacré au « siècle de conflit au Proche-Orient ».
Stéphanie Laithier, chercheur sur le conflit israélo-palestinien et membre de l'Institut européen des sciences des religions (IESR), a effectué un travail sur l'enseignement du conflit israélo-palestinien à l'école. Elle affirme que le sujet est problématique pour les professeurs :

« Je me suis rendu compte que beaucoup ne l'abordaient pas en classe car il est très lié à une question d'actualité. C'est le cas aussi bien dans les quartiers sensibles où l'intérêt pour le sujet est grand, que dans les milieux ruraux et les centres-ville. »
Sensible, la question a jusqu'à présent été facultative et n'est par conséquent jamais tombée au bac.

« Les enseignants ne se sentent pas assez calés pour en parler »

Selon Stéphanie Laithier, l'impasse sur le sujet est cependant plus due au manque de formation des enseignants qu'aux pressions des associations :
« A aucun moment dans le cursus universitaire cette période n'est traitée. Les enseignants ne se sentent pas assez calés pour en parler.
Dans ce cas, les dossiers des manuels scolaires peuvent avoir leur importance car les professeurs ont plus tendance à se retrancher derrière. Un réflexe qu'ils n'ont pas pour les autres questions. »
Elle tient à nuancer l'influence des associations sur l'enseignement. Si l'histoire est souvent réécrite à des fins nationalistes, ce n'est pas plus le cas pour Israël-Palestine que pour d'autres conflits. L'enseignement de la période est totalement possible, en changeant la manière de l'aborder :
« Dans les manuels, elle l'est souvent sous l'angle religieux, ce qui est une erreur. Il faut aussi arrêter de présenter le conflit à partir de 1947 et commencer dès le début du XIXe siècle, afin de montrer qu'il s'agit à l'origine de deux nationalismes, israéliens et palestiniens, qui se construisent. »
Stéphanie Laithier a une certitude : il faut « remettre de l'histoire dans cette question ». C'est de cette manière qu'on arrivera à désamorcer les tensions.
Illustrations : les pages du manuel d'Hachette consacrées à la question palestinienne qui sont en cours de modification.
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    Aux nouvelles de France Culture, un certain E.B., installé en Belgique, vient de dire : « Tout le monde sait qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza… » (Heureusement, France Inter donne un autre éclairage, moins complaisant.)

    Fichtre ! Sans doute « tout le monde », sauf ceux qui y vivent et ceux qui ont pu échapper aux contrôles, pour pouvoir témoigner ! Sans doute n’a-t-il pas, M.E.B., répondu à l’invitation des Palestiniens, de se rendre  chez eux cette semaine. Qui sait, ferait-il aussi partie de cette liste de 347 (342 selon d’autres sources) d’interdits de prendre l’avion à Tel Aviv ? A-t-il essayé, pour pouvoir se rendre compte sur place ? Alors, il aurait la possibilité de voir les eaux de mer de Gaza empoisonnées et qui empêche au moins le peu de pêche nourricière ? Oh ! Et bien d’autres horreurs encore !

    Ha ! Cette liste des passagers « potentiellement dangereux » ! Vous savez qui y figure aussi ? Une fille de 13 ans !

    Liste ! Qu’en dirait Umberto Ecco, le grand philosophe ?

    Mais c’est vrai ! Bon sang ! Al-Oufoq m’a mis la puce à l’oreille : mais qui a pu transmettre cette liste au ministère ? Les autorités israéliennes sont-elles si bien informées ? Par qui ? Quel en sont les critères ?

    Ah ! Allez, je n’y comprends rien !! Avec ma raison. Et j’en sais encore moins, par nos médias. Il s’agit sans doute d’une peur. Mais peur de quoi ? De qui ? Des témoins, des voyageurs lambda qui pourraient revenir avec des témoignages pour le moins troublants ?

    Ce que je sais, en revanche, c’est que les strates des inconnus s’effondrent : « les masques tombent », on a pu lire çà et là ! On savait qu’Israël agit de manière illégale (la liste, serait bien trop longue et argumentée, celle-ci). On savait aussi que les « remontrances verbales » de la part de la communauté internationale n’avaient aucune espèce d’effet ! Mais on ne savait pas combien de complices puissants elle a dans le monde.

    Maintenant, ON LE SAIT !! Il n’y a aucune excuse pour ne pas le savoir et surtout, pour ne pas le FAIRE SAVOIR !

    Nos enfants nous demanderont aussi, dans soixante ans : « Si vous le saviez, pourquoi vous avez laissé faire ? »

    Et nous, enfin vous qui vivrez encore, allez-vous fourrer votre regard sur les pointes de vos chaussures, de peur d’affronter le regard franc et accusateur ?

    V novicah na France Culture je neki E.B., živi v Belgiji, izjavil : « Vsi vemo, da v Gazi ni humanitarne krize. » (Na srečo daje France Inter drugačno osvetlitev, manj prizanesljivo)
    Daj no ! Prav gotovo « cel svet », razen tistih, ki tam živijo in tistih, ki jim uspe prebiti kontrole, da lahko pričajo ! Prav gotovo tegale gospoda E.B. Palestinci niso povabili ta teden. Kdo ve, mogoče bi bil pa tudi on na tejle listi 347 potnikov (342, po nekaterih virih) in ne bi mogel na letalo ? Sicer bi lahko videl zastrupljeno morje Gaze, kjer ribiči ne morejo loviti vsaj malo hranljivega ribolova ? Oh ! In še mnogo drugih grozot !
    Ha ! Ta lista « potencialno nevarnih » potnikov ! Veste, kdo je tudi na njej ? Dekle, staro 136 let !
    Lista ! Kaj bi o njej rekel Umberto Ecco, véliki filozof ?
    Ja pa saj res !! Za božjo voljo ! Al-Oufoq mi je prišepnil : pa kdo vendar je mogel predati to listo ministrstvu ? Ali so izraelske avtoritete tako dobro obveščene ? Kdo jih obvešča ? Po kakšnih kriterijih ?
    Ma jaz ne razumem ničesar več !! Z razumom. In še manj vem preko naših medijev. Gotovo gre za nek strah. A strah česa? Koga ? Prič, vsevrstnih potnikov, ki bi se lahko vrnili s pretresljivimi pričevanji ?
    Kar pa zagotovo vem, je to, da se rušijo plasti : « maske padajo », kot se pravi tu in tam. Vedeli smo že, da Izrael deluje nelegalno (ta lista bi bila predolga in bila bi argumentirana). Vedeli smo tudi, da « verbalne graje » mendarodne skupnosti nimajo nobenega posebnega učinka. A nismo vedeli, koliko mogočnih sokrivcev ima po celem svetu.
    Sedaj VEMO !! Nobenega izgovora nimamo, da ne vemo in zlasti, da NE NAREDIMO NIČESAR DA SE NE VE !
    Naši otroci nas bodo tudi vprašali, čez šestdeset let : « Č este vedeli, zakaj ste to dopustili ? »
    In mi, no, vi, ki boste še živeli, boste tudi vi zapičili pogled v špice svojih čevljev, iz strahu, da bi se soočili z odkritim in obtožujočim pogledom ?
    Vir : Al-Oufoq
    « A ima kdo listo ? »
    « O kateri listi govoriš ? »
    « zakaj, …a jih je več ? »
    « poznam listo Združenih, listo 14-18, Schindlerjevo, Chateaubriandovo, tisto z Mont-Valérien, listo 39-45, listo Charonne, tisto od cerkve St Jacques-St Christophe de la ilette,tisto…. »
    « Ma ne, govorim ti enostavno o tisti, ki jo je madzarska letalska kompanija malev dala francoskemu ministrstvu za zunanje zadeve. »


     Source : Al-Oufoq

    vendredi 8 juillet 2011, par Al Faraby

    "Quelqu’un a-t-il la liste ?"
    "de quelle liste parles-tu ?"
    "pourquoi... y en a plusieurs ?"
    "je connais celle du mur des Fédérés, celle de 14-18, celle de Schindler, celle de Chateaubriand, celle du Mont-Valérien, celle de 39-45, celle de Charonne, celle de l’église St Jacques-St Christophe de la Villette, celle de ..."
    "mais non, je te parle, tout simplement, de celle transmise à la compagnie hongroise Malev ainsi qu’au ministère des Affaires étrangères françaises"
    "... !?"

    Al Faraby
    Vendredi, 08 juillet 2011



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    Meeting d’hier à Paris, avec Claude Léostic, cheville ouvrière très engagée pour le soutien au peuple palestinien et depuis des mois, pour la Flottille II.
    Certes, l’incertitude de la Flottille II demeure mais notre détermination de poursuivre le combat pour la justice et la paix aussi !!!
    Včerajšnja demonstracija v Parizu, s Claude Léostic, zelo angažirana za podporo palestinskemu narodu in zadnje mesece za Flotiljo II.
    Res je, da smo še vedno v negotovosti, kaj bo s Flotiljo II, a nobene negotovosti ni v nadaljevanju našega boja za pravico in mir.
    Yesterday’s meeting in Paris with Claude Léostic, highly committed for Palestinian people and since months for Flotilla II.

    Sure, we have no certitude as far as Flotilla is concerned but for sure, remains the certitude of our determination to continue our struggle for justice and peace.



     6 juillet

    Source: International Middle-East Media Center


    Israeli Human Rights Org's Express Support For Flotilla


    Wednesday July 06, 2011 15:49 by Kevin Murphy - IMEMC

    A group of Israeli human rights organisations have signed a letter supporting the Freedom Flotilla 2 and calling on the Greek and Israeli governments to allow it safe passage to Gaza. The letter has been signed by prominent organisations such as Rabbis for Human Rights, Gush Shalom, the Israeli Committee Against Housing Demolitions and the Alternative Information Centre.

    A public appeal denouncing Israel's media campaign against the Freedom Flotilla 2, the Israeli siege on Gaza and the Greek refusal to let the flotilla sail while praising the courage of the flotilla participants, has been signed by several Israeli Jewish and Palestinian human rights organisations.
    The letter slams the Israeli media campaigns against the flotilla as lies and slander and expresses concerns that "such lies might be designed by the government as a pretext and justification in advance for further acts of violence against activists taking part in a legitimate political act of protest".
    Criticising the Israeli siege on Gaza, which the letter referred to as " a giant open air prison", the groups called on Israel to respect the rights of Palestinians to freedom of movement and called for the end of Israeli occupation of the Palestinian territories.
    "The state of Israel is obliged, under International Law, to put an end to its control over the Gaza Strip - indirect as well as direct - which is part of Israel's wider obligations to out an end to the occupation of Palestinian territory and facilitate the independence of Palestine," the letter states.
    Greece also came under criticism for caving in to Israeli pressure to prevent the ship's departure. The appeal states that the Greek government's blocking flotilla ships is denying participants rights to Freedom of the Seas as set out under International Law.
    The group praised the courgae of flotilla participants describing the convoy as "an expression of worldwide solidarity with the Palestinian people and rejection of Israeli practices of oppressive occupation".
    The Freedom Flotilla 2 aims to sail to Gaza despite delays caused by physical damage to ships and bureaucratic red tape in the coming days. The flotilla aims to break the Israeli siege on Gaza which has been condemned as illegal by the UN and the International Criminal Court.
    The signatories to the letter include; Alternative Information Center (AIC) * Coalition of Women for Peace * Combatants for Peace * Gush Shalom * Hithabrut-Tarabut * Israeli Committee against House Demolitions (ICAHD) * New Profile * Rabbis for Human Rights * Ta’ayush: Arab-Jewish Partnership * Yesh Gvul * Ma'avak Socialisti

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    Très bonne analyse du Politis :

    L’échec de la flottille pour Gaza, « une victoire politique » 

    mercredi 6 juillet 2011, par Erwan Manac’h

    Photo : AFP / Louisa Gouliamaki
    Les passagers du « Louise Michel », le bateau français de la flottille pour Gaza, ont dû rentrer en France. Un semi-échec seulement, puisque l’opération aura permis de relancer le débat autour du blocus décrété par Israël.
    Les embrassades sont contenues mais chargées d’émotion, au moment de se dire au revoir. Les passagers du « Louise Michel » sont rentrés en France, mardi midi, sans avoir pu quitter le port d’Athènes. Ils devaient appareiller mercredi 29 juin avec 500 représentants d’associations citoyennes et des partis politiques de 22 pays, à bord de dix bateaux, pour escorter deux cargos d’aide humanitaire vers Gaza.
    Un seul bateau, parti de Corse, a pu gagner les eaux internationales. Il se dirigeait mercredi 6 juillet au matin vers la bande de Gaza, dans une épopée plus qu’incertaine, alors que le bateau canadien a été violemment arraisonné par la marine grecque mardi 5 juillet. Les bateaux qui mouillent dans le port d’Athènes ont l’interdiction formelle de prendre la mer et une vedette de l’armée grecque est stationnée à quelques mètres de la sortie du port.
    Quelques heures avant le départ prévu le 29 juin, les bateaux français et irlandais avaient déjà subi des sabotages ; puis le bateau américain a été arraisonné par l’armée grecque à quelques mètres du port, vendredi 1er juillet. Le navire a été placé zone de détention, son commandant inculpé. Depuis, le gouvernement hellène multiplie les obstacles administratifs pour empêcher le départ des bateaux.
    Après dix jours d’attente dans une ambiance électrique aux côtés des « indignés » grecs, la délégation française est donc rentrée bredouille, mais pas abattue. « Nous avons choisi de garder nos forces et de rentrer, dans la perspective d’une campagne future », explique Chafik F., de « l’Alliance for freedom and dignité » (AFD), passager du « Louise Michel ». Un choix de raison aussi, pour ne pas faire courir de risques inutiles au commandant grec du bateau acheté avec les fonds récoltés par la campagne « Un bateau pour Gaza ». « Le cœur de notre démarche était d’envoyer un message de solidarité aux gazaouis. En ce sens, nous avons réussi », se félicite Claude Leostic, porte-parole du collectif et membre de l’Association France Palestine solidarité.
    Manifestation de soutien à la flottille pour Gaza, Mardi 5 juillet à Athènes.

    La bagarre juridique ne fait que commencer

    5000 tonnes de matériel sont toujours stockées sur les deux cargos et le collectif international demande qu’il soit distribué sans qu’Israël ne le contrôle. Les militants entendent aussi porter l’affaire devant les tribunaux : « Nous sommes déterminés à porter plainte contre le gouvernement grec qui a cédé aux pressions en nous interdisant de circuler, en violation de tous les traités européens, lance Alima Boumedienne-Thiery sénatrice EELV de Paris qui a pris place dans le « Louise Michel ». Nos droits de citoyen ont été piétinés. »

    Bataille politique

    Les yeux rutilant, au retour d’une expérience « riche humainement », avec « une force d’émotion très forte », les passagers du « Louise Michel » nourrissent encore des espoirs : que le dernier bateau arrive à destination… et que les liens tissés servent à relancer la mobilisation dans un avenir proche au service, par exemple, d’une troisième flottille pour Gaza. 
    « Nous allons mener la bataille sur le terrain politique, explique Laurence Pache, responsable des questions internationales au Parti de Gauche, passagère elle aussi. Nos pays, l’ONU, le quartet : tout le monde s’est élevé pour défendre un blocus illégal contre la flottille, en nous disant que ce n’était pas le moyen adéquat pour soutenir les gazaouis. Alors « soit », que la communauté internationale fasse ce qu’il faut pour que les droits humains soient respectés à Gaza ». 
    Les passagers de la flottille se félicitent d’avoir forcé la communauté internationale à révéler sa position au grand jour. « Les responsabilités politiques ont été démontrées face au blocus de Gaza », dit Antoine Chauvel, qui représentait la Coordination universitaire pour la Palestine sur le bateau français. Ban Ki Moon, le secrétaire général de l’ONU, est intervenu pour demander aux Grecs d’empêcher la flottille d’amarrer, comme Barack Obama. « Il existe un mur de silence que nous essayons de briser, raconte Chafik F. Et on s’aperçoit que la communauté internationale craint que le vrai visage d’Israël ressorte. »
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    Notre ami, Iyad Burnat, que nous avons eu plaisir de rencontrer à Annemasse, il y a peu, me transmet ce message.
    Je dois préciser qu’Annemasse était la première ville française où il est venu parler de la résistance palestinienne populaire non-violente. La soirée avec lui a marqué tout le monde et presque tous ont entendu parler de cette résistance pour la première fois.
    « Chère Duša, partage avec tes amis et invite-les de nous rejoindre. »
    “Dear Dusa
    please share and invite your friends to join.”

     http://www.facebook.com/pages/STOP-USAid-to-Israel/222256727814644?sk=wall

    Prijatelj Iyad Burnat, ki smog a z veseljem pred kratkim sprejeli v Annemassu, mi posreduje tole sporočilo.
    Povedati moram tudi, da je bil Anemasse prvo francosko mesto, kjer je Iyad govoril o palestinskem ljudskem nenasilnem uporu. Večer je zbudil veliko zanimanje pri vseh in skoraj vsi so prvič slišali govoriti o tem uporu.
    “Draga Duša, deli s svojimi prijatelji in povabi jih, da se nam pridružijo.” 
    http://www.facebook.com/pages/STOP-USAid-to-Israel/222256727814644?sk=wall

    Our friend, Iyad Burnat, whom we recently met in Annemasse, transmits me this message.

    I have to stress that Annemasse was the first French town where he was speaking about the popular Palestinian non-violent resistance. The evening impressed everybody and almost all of them had heard about this resistance for the first time. 
    “Dear Dusa please share and invite your friends to join."
     http://www.facebook.com/pages/STOP-USAid-to-Israel/222256727814644?sk=wall



    Some beautiful poetry confirming the determination of our sailors on “Dignité Al-Karama”. Palestinian-Americain poetess Suheir Hammad. 

    http://www.ted.com/talks/suheir_hammad_poems_of_war_peace_women_power.html

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    Eh bien, puisqu’il est vraiment difficile de trouver cela dans nos médias, voici de la  
    source Al-Oufoq

    Mardi 5 juillet 2011, par Pierre Galand
    EUROPEAN COORDINATION OF COMMITTEES AND ASSOCIATIONS FOR PALESTINE
    A l’attention de Madame Catherine ASHTON
    Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires européennes et la sécurité policière
    Vice-présidente de la Commission européenne
    Madame Catherine Ashton, Haute Représentante
    « Laissez-les partir »
    L’Union Européenne s’est associée, samedi 2 juillet 2011, à la déclaration du Quartet appelant tous les États à empêcher le départ des bateaux de la flottille pacifique et humanitaire pour Gaza.
    Cette flottille de bateaux américains, canadiens et européens constitue l’expression solidaire la plus noble de la société civile pour dénoncer le blocus illégal imposé par Israël à la population de Gaza.
    En invoquant « les préoccupations légitimes en matière de sécurité qui doivent être garanties à Israël » et s’agissant de Gaza, vous vous rendez complice du blocus contre Gaza et vous déniez aux peuples d’Europe le droit d’agir conformément aux conventions de Genève, au droit humanitaire et à la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
    En invoquant à propos de la flottille de paix contre le blocus de possibles « trafics illicites d’armes » de même qu’en acceptant que l’aide soit acheminée via « les canaux établis vers Gaza » sous contrôle israélien, vous vous alignez sur l’occupant et l’oppresseur des populations palestiniennes.
    Vous n’ignorez pas que tous les capitaines des bateaux de la flottille ont demandé officiellement le contrôle de leur cargaison et de leurs bateaux par des inspecteurs tant grecs que de l’Union européenne ou des Nations unies.
    Votre position est contraire à la vision que nous entendons défendre d’une Europe promotrice des droits de l’Homme, du droit humanitaire et du droit international.
    Nous vous appelons de toute urgence à dénoncer le blocus qu’Israël impose depuis 4 ans à la population de Gaza et à soutenir les justes revendications et les actes courageux posés par des citoyens européens pour y mettre fin.
    Madame, rejoignez le slogan de la société civile : « Laissez-les partir » et ce conformément à la convention sur le droit de la mer des Nations unies.
    Recevez, Madame la Haute représentante, mes salutations distinguées.
    Bruxelles, 04 juillet 2011,
    Pierre Galand
    Président de la coordination européenne des comités et associations pour la Palestine (ECCP)

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    Après les pressions sur nos gouvernements, voici celle sur les maisons d’éditions !

    Une importante bibliographie des « nouveaux historiens juif israéliens » est à disposition pour en savoir davantage et pour ne pas tomber dans une démagogie « unilatérale ».

    Sur la route de l'exil...

    Sous la haute surveillance des armes!

     Source : Al-Oufoq

    Des associations juives obligent des manuels d’histoire à modifier l’histoire du partage de la Palestine

    lundi 4 juillet 2011, par La Rédaction
    Des passages de nouveaux manuels d’histoire contemporaine à destination des classes de
    première générale, contestés par des associations juives, vont être "modifiés" à l’occasion de l’impression des versions définitives, a indiqué lundi l’éditeur Hachette Éducation. Ces passages étaient relatifs au "partage de la Palestine", a-t-on précisé de même source. Ils étaient inclus dans des manuels "spécimens" dont la version définitive reste à imprimer, avant distribution aux classes de première L, S et ES à la rentrée 2011, dans le cadre de nouveaux programmes. Or, "après relecture, il est apparu que certains passages contestables devaient être modifiés. À l’occasion de l’impression, ils seront changés", a-t-on ajouté, sans préciser le détail des passages mis en cause ni la teneur des modifications. Le ministère de l’Éducation nationale n’avait pas réagi lundi en fin de journée.
    Contacté, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Richard Prasquier a évoqué une "présentation du conflit israélo-palestinien tout à fait scandaleuse". Il a notamment dénoncé "une idéologisation", via par exemple l’emploi du mot "nakba" ("catastrophe", selon l’appellation dans le monde arabe de la création de l’État d’Israël en 1948 et de l’exode des Palestiniens qui a suivi), quand le terme Israël "n’apparaissait pas". Il a par ailleurs dénoncé "des erreurs factuelles", sans préciser lesquelles. Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a reproché aux auteurs du manuel d’"interpréter les faits historiques", de "tronquer la vérité", de "prendre parti".
    (Lundi, 04 juillet 2011 - Avec les agences de presse)


    Source : PNN

    Les organisations juives d’Israël qui soutiennent la Flottille qu’elles considèrent comme “act courageux du protest politique » : Centre alternatif d’information (AIC), Coalition Femmes pour la Paix, Militants pour la Paix, Gush Shalom, Hithabrut-Tarabut, Comité israélien contre les démolitions des maisons , New profile, Rabins pour les droits de l’Homme, Ta-ayush : partenariat arabo-juif et Yesh Gvul.

    Toutes unies elles appellent le gouvernement israélien de laisser la Flottille arriver à sa destination et  d’arrêter le siège de Gaza.


    Židovske organizacije iz Izraela, ki podpirajo Flotiljo, za katero pravijo, da je « pogumno dejanje političnega protesta », so : Informacijski alternativni center (AIC), Koalicija žensk za mir, Bojevniki za Mir, Gush Shalom, Hithabrut-Tarabut, Izraelski komite proti rušenju hiš, New profile, Rabini za Človekove parvice, Ta-ayush : arabo-židovsko partnerstvo ter Yash Gvul.
    Vse združeno pozivajo izraelsko vlado, naj pusti Flotilji do cilja in naj odneha z zasedbo Gaze.


    Jerusalem - PNN - A group of Israeli peace organizations have announced their support for the flotilla to Gaza in a statement issued today, in which they call the flotilla a "courageous act of political protest."

     The organizations, including Gush Shalom, Israeli Committee Against House Demolitions (ICAHD), and many others, said that "We, Israeli organizations, Jews and Arabs, full-heartedly support Freedom Flotilla's aim of sailing to the Port of Gaza with the proclaimed goals of breaking through the sea and land siege and blockade of Gaza."

     The Israeli organizations also condemn Israel's "campaign of slander" against the activists on board the participating boats, saying, "such lies might be designed by the government as a pretext and justification in advance for further acts of violence against activists taking part in a legitimate political act of protest."

     The Gaza Strip is referred to in the statement as "little more than a giant open air prison where a million and a half residents are held, deprived of their fundamental rights." The organizations maintain that the people of Gaza have the right to contact and trade with the outside world.

     The statement also reiterated the nonviolent stance of activists participating in the flotilla, saying that "if attacked by Israel's armed forces it is with nonviolence that activists on board intend to respond." The statement also quotes a member of the flotilla's International Coordinating Team, who said explicitly that "there are no weapons of any kind on board any of our boats."

     The group of organizations also comment on the Israeli government's efforts to cause the flotilla to be regarded with fear, saying, "So as to create a baseless atmosphere of fear, lies are knowingly spread regarding supposed preparations for violent resistance and alleged plans to kill soldiers, and peace activists taking part are accused of intending to run weapons into Gaza."
     The statement also condemns the Greek government for restricting the movement of flotilla ships, saying that "this decision in in violation of International Law concerning 

    2 juillet
    Mais aussi la joie des villageois de Bil’in, après le démantèlement d’une partie du Mur qui, en partie sépare toujours le village en deux parties ! Mais le résultat de leur lutte de plusieurs années est là et nous tous nous réjouissons avec eux !

    A tu je tudi veselje vaščanov iz Bil’ina, po porušenju dela Zidu, ki še vedno deli vas na dvoje. A rezultat njihovega boja je tu in mi vsi se veselimo z njimi !
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    ENCOURAGEANT !!

    Source Popular Struggle Coordinational Commeetee
    Le 30 juin
    Les habitants de “Bil’in Ouest” qui longe la Barrière de contournement commenceront, faisant partie de leurs manifestations hebdomadaires la construction d’un nouveau quartier du village, « Bil’in Ouest », sur les terres rendues au village par la déviation de la Barrière de séparation.

    Quoi: construction d’un nouveau quartier sur les terres rendues à Bil’in

    Où : La mosquée à Bil’in à l’ouest de Ramallah 
    Quand : vendredi, 1er juillet 2011

    Contact : Jonathan Pollak +972-54-632-7736

    Six ans après le début de leur lutte et quatre ans après l’ordre le la Haute cour israélienne de dévier le Mur des terres de Bil’in, les résidents du village de Bil’in on enfin libre accès aux 600 dunams (150 acres) des terres  qui ont été précédemment confisquées derrière le Mur.

    Alors qu’ils poursuivront à se battre pour les 1350 dunams (330 acres) qui ont réellement annexés à la colonie Modi’in Illit, le Comité populaire de Bil’in a annoncé une nouvelle stratégie de la construction des bâtiments municipaux et publics sur les terres rendues, pour ainsi affirmer leur propriété.

    Les terres récupérées sont désignées comme Zone C sur lesquelles Israël maintient le contrôle total pour les deux raisons, sécuritaire et administrative. De ce fait il est pratiquement impossible que les Palestiniens obtiennent le permis de construire sur la Zone C. Les structures palestiniennes bâties sans permis sur la Zone C sont souvent démolies par les autorités israéliennes et ne sont presque jamais reconstruites par la suite. Contrairement aux colonies illégales et sans permis, comme cela a été le cas pour la colonie Matityahu Est de Modi’in Illit, construit sur les terres de Bil’in.
    Nous vous avons déjà écrit du village Nabi Saleh. Aujourd’hui, le Ministre britannique pour les affaires moyen-orientales, Monsieur Alistar Burt, a rencontré les organisateurs et les femmes des prisonniers politiques, Bassem et Naji Tamimi, du village Nabi Saleh. Bassem et Naji ont été reconnus comme défenseurs des Droits de l’Homme par l’Union européenne. Il a déclaré: « Nous défendons le droit au proteste ».

    Residents to Start Building "Bil'in West" Following Barrier's Rerouting
    This Friday, as part of the weekly demonstration, residents of Bil'in will commence the construction of a new neighbourhood of the village, 'Bil'in West", on lands returned to the village following the rerouting of Israel's Separation Barrier.

    What: Construction of new neighborhood on lands returned to Bil'in

    Where: The mosque in Bil'in, West of Ramallah

    When: Friday, July 1st at 12:30

    Media Contact: Jonathan Pollak +972-54-632-7736

    Six years after their struggle has begun and four years after the Israeli High Court has ordered the rerouting of the Wall on Bil'in's lands, residents of the village will finally have free access to 600 dunams (150 acres) of land that were previously sequestered behind the Wall.

    While continuing to fight for the remaining 1350 dunams (330 acres) that are effectively annexed to the settlement of Modi'in Illit, the Bil'in Popular Committee announced a new strategy of building community and public buildings on lands that were given back as a way to assert their possession of them.

    The regained land is designated as Area C, over which Israel retains complete control of both security and administrative matters. Due to this fact, it is nearly impossible for Palestinians to receive building permits in area C. Palestinian structures built without permit in Area C are often demolished by Israeli authorities and are almost never retroactively whitewashed. In contrast, illegal and unpermitted settlement construction is often retroactively issued the required construction permits, as was the case in the Matityahu East neighbourhood of the Modi'in Illit Settlement, which was built on Bil'in's lands.
    UK Minister for Middle East Met in Nabi Saleh: “We Defend the Right to Protest”
    Alistair Burt, the Foreign Office Minister for Middle East, attended a meeting with community organizers and wives of political prisoners, Bassem and Naji Tamimi, in the village of Nabi Saleh today.

    Burt met community organizers and wives of imprisoned protest leaders in Nabi Saleh today, following the recent recognition of the village's Bassem and Naji Tamimi as human rights defenders by the European Union and the expression of concern over the persecution of Bassem Tamimi.

    Pisali smo že o vasi Nabi Saleh. Danes je britanski minister za srednjevzhodne zadeve, gospod Alistar Burt, srečal organiatorje in žene političnih zapornikov, Bassema in Najija Tamimija iz vasi Nabi Saleh. Bassema in Najia je Evropska unija priznala za branilca Človekovih pravic. Izjavil je : « Zagovarjamo pravico do protesta. »




    Ti dve novici sem prezrla:
    Vir : Ma’an News
    19. maj 2011 
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=388711 
    RAMALLAH (Ma'an) –Slovenija je obljubila, da bo priznala neodvisno palestinsko državo pred septembrom, je v četrtek povedal nek uradni predstavnik Fataha.
    Nabil Shaat (član centralnega komiteja Fatah -op.p.) je srečal slovenskega predsednika med svojim obiskom v Sloveniji, ko je vodil delegacijo voditeljev Fatah.
    Palestinci imajo namen dati septembra enostransko izjavo državnosti na generalnem zasedanju Združenih narodov.
    Shaath, ki je vodja stranke za zunanje odnose, je izjavil, da je namen obiska povečanje prizadevanj za priznanje državnosti pri ZN.
    Izraelskega prvega ministra Benjamina Netanyahuja pričakujejo v washingtonski Beli hiši za razgovore z ameriškim predsednikom Barakom Obamo v petek, kjer bo prihodnji teden govoril v obeh zbornicah ameriškega kongresa.

    Ces deux nouvelles m'ont échappée:

    Source : Ma’an News 
    19 mai 2011 
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=388711 
    RAMALLAH (Ma'an) – La Slovénie a promis de reconnaitre l'indépendance de l'état palestinien avant septembre, a dit un représentant officiel de Fatah.

    Nabil Shaat (membre du comité central du Fatah – N.D.T.) a rencontré le président slovène lors de sa visite en Slovénie où il menait la délégation des dirigeants du Fatah.

    Les Palestiniens envisagent une déclaration unilatérale de l'indépendance de leur état à l'Assemblée générale des Nations unis en septembre.

    Shaat, qui est responsable des relations internationales, a dit que le but de la visite était d'augmenter les efforts pour la reconnaissance de l'indépendance auprès des NU.

    Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyaho est attendu à Washington, à la Maison blanche, pour les entretiens avec le Président des Etats unis d'Amérique, Barak Obama, et s'adressera aux deux chambres du Congrès américain la semaine prochaine.
     
    I have missed those two news:

    Source : Ma’an News 
    May 19 2011 
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=388711
    RAMALLAH (Ma’an) -- Slovenia has promised to recognize an independent state of Palestine before September, a Fatah official said Tuesday.

    Nabil Shaath met with the Slovenian president and others during a visit to Slovenia heading a delegation of Fatah leaders.

    The Palestinians are planning a unilateral declaration of statehood at the United Nations General Assembly in September.

    Shaath, who serves as the party's chief for international outreach, said the visit was to boost efforts at declaring statehood in the UN.

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu is due in Washington for White House talks with US President Barack Obama on Friday, and will address both chambers of the US Congress next week

    Evropa je konec 2010 izjavila, da se strinja s priznanjem palestinske države, ko bo « za to čas ». In kdaj BO za to čas ? Ali ni že ZDAJ ?
    Source : Večer
    15. junij 2011
    Čas za priznanje Palestine
    Slovenski zunanji minister je v New Yorku lobiral za naše članstvo v Varnostnem svetu, osebno se je zavzel tudi za priznanje Palestine
    NEW YORK (OD NAŠEGA SODELAVCA)Slovenija mora v prihodnjih tednih opraviti razmislek, ali bo priznala Palestino, saj se v diplomatskih krogih širi mnenje, da bi širše priznanje državnosti lahko spodbudilo oživitev bližnjevzhodnih mirovnih pogajanj, je včeraj v New Yorku poudaril slovenski zunanji minister Samuel Žbogar. Minister, ki je v ZDA med drugim iskal podporo slovenski kandidaturi za nestalno članico varnostnega sveta, osebno meni, da bi naša država morala narediti prve korake k priznanju...

    L'Europe s'était déclarée fin 2010 favorable à la reconnaissance d'un État palestinien, 'le moment venu'.

    Et quand SERA ce « moment venu » ? N’y est-il pas déjà MAINTENANT ?

    Source : Večer

    15 juin 2011

    Le moment de reconnaissance de la Palestine

    Le Ministre des affaires étrangères slovène faisait du lobbying pour notre entrée au Conseil de sécurité mais il a personnellement soutenu aussi la reconnaissance de la Palestine

    NEW YORK (DE NOTRE COLLABORATEUR) La Slovénie doit, dans les semaines avenirs, réfléchir si elle va reconnaître la Palestine, car les milieux diplomatiques sont de plus en plus d’avis qu’une reconnaissance plus large pourrait encourager la reprise des pourparlers sur la paix au Proche-Orient, a souligné hier à New York le Ministre des affaires étrangères slovène Samuel Žbogar. Le Ministre, qui cherchait aux États-Unis aussi le soutien à la candidature slovène comma candidate membre non-permanent du Conseil de sécurité, considère personnellement que notre pays devrait faire les premiers pas vers cette reconnaissance.

    25 juin
    Source : site AFPS
    Campagne "un bateau français pour Gaza" 
    publié le samedi 25 juin 2011
    Coup d’envoi de la seconde Flottille de la Liberté : 
    Le second bateau pour Gaza est parti de France
    Le « Dignité-Al Karama (dignité en arabe) » est parti ce matin des eaux de l’Ile Rousse en Corse. Il rejoindra dans quelques jours le « Louise Michel » actuellement en Grèce.

    Les 40 Français qui embarqueront à bord des deux bateaux en Méditerranée orientale sont prêts. Le rendez vous est donné à Athènes. Dans moins d’une semaine, ils seront en route vers la bande de Gaza. Plusieurs milliers d’euros de matériel seront achetés par la campagne « Un bateau français pour Gaza » et acheminés sur un des deux cargos internationaux de la Flottille.

    Les deux bateaux français vont se joindre à la douzaine de bateaux qui ont répondu présents pour cette initiative internationale. Ils apporteront 5 000 tonnes de matériel dans la bande de Gaza

    Ce sont ainsi 300 à 400 personnes venues du monde entier qui monteront à bord pour clamer l’urgence de la fin du blocus de la bande de Gaza et le respect du droit international.

    Face à cette action citoyenne historique, nos Etats doivent être à la hauteur. Ils doivent agir pour qu’Israël laisse passer les bateaux. La Fédération Internationale des Droits de l’Homme a réaffirmé dans un communiqué de presse la « responsabilité de la communauté internationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’accès de l’aide humanitaire à la population civile dans la bande de Gaza ».

    Nous faisons ce que la communauté internationale devrait faire. Notre pression porte déjà ses fruits. A quelques jours du départ de la Flottille, Israël a autorisé l’ONU à importer les matériaux nécessaires à la construction de 1 200 logements et de 18 écoles dans la bande de Gaza.

    Ce que nous voulons c’est la fin totale du blocus de la bande de Gaza et que soit enfin respectés les droits fondamentaux et la dignité des Palestiniens.

    Contacts Presse


    Houria Boulassel - Campagne Un bateau français pour Gaza – 06 13 47 10 40

    Maxime Guimberteau – Campagne Un bateau français pour Gaza – 06 98 90 18 87

    [http://www.unbateaupourgaza.fr/]

    > (suivez le départ du bateau). (voir la dépêche de l’AFPS)

    Flottille/Gaza : un bateau part de Corse


    AFP 25/06/2011 |

    Un bateau français participant à la flottille humanitaire internationale pour Gaza a quitté ce matin la Corse, avec six personnes à son bord, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse. Le "Dignité-Al Karama", une embarcation de 19 mètres battant pavillon français, a quitté les eaux de l’Ile-Rousse vers 11h15. Il doit rejoindre dans les prochains jours entre dix et douze bateaux qui composent la flottille humanitaire pour Gaza. Un autre bateau français doit partir de Grèce dans les prochains jours.

    "L’ensemble de la flottille va prendre la mer la semaine prochaine à partir de différents ports de Méditerranée", a expliqué un membre du comité de coordination français de la campagne, Julien Rivoire.

    Les bateaux, dont deux cargos transportant du matériel médical, "devraient toucher le port de Gaza en fin de semaine prochaine", a-t-il ajouté. Parmi eux, un cargo acheté au quart par la France, et le reste par la Suède, la Norvège et la Grèce, faisant du "Dignité" le seul bateau totalement français de la flottille. "Nous espérons que nous pourrons y arriver de manière à faire une brèche dans le blocus", a expliqué Omeyya Seddik, un passager du "Dignité", joint au téléphone, pour qui "la joie est le sentiment qui domine au moment du départ".

    Cette flottille s’inscrit "dans la poursuite naturelle des révolutions pour la liberté et la démocratie", dans les pays arabes, a ajouté M. Seddik, d’origine tunisienne. Avant de prendre le large, un passager du bateau a hissé à la poupe un drapeau palestinien et a fait le "V" de la victoire.
    A lire aussi:
    http://www.france-palestine.org/article17680.html
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    Source:
    Bassem Tamimi
    Plusieurs villages palestiniens dans les Territoires occupés souffrent des confisquassions de leurs terres, il y en a qui sont plus connus que d’autres mais l’injustice est insoutenable partout.
    Parmi ces villages il y a aussi Nabi Saleh. Deux de ses villageois sont en ce moment en prison, Bassem Tamimi et Naji Tamimi.
    Nous pouvons agir sur nos gouvernements en envoyant une lettre à nos élus, pour qu’ils fassent pression sur les autorités israéliennes, en exigeant leur libération, comme cela a été fiait, il y a quelques semaines, pour Abdallah Abu Rahma.
    Nos lecteurs se trouvent presque dans tous les pays ci-dessous. Vous pouvez signer la pétition, adressée directement à nos responsables.  Nos lecteurs se trouvent aussi dans les pays qui ne figurent pas ci-dessous et vous pouvez témoigner votre soutien directement sur le site de ISM :

    Več palestinskih vasi na Zasedenih območjih trpi zaradi zaplenjenih ozemelj, nekatere so bolj znane kot druge, a krivica je povsod neznosna.
    Med temi vasmi je tudi Nabi Saleh. Dva vaščana sta trenutno v zaporu, Bassem Tamimi in Naji Tamimi.
    Lahko vplivamo na naše vlade in pošljemo pismo našim poslancem, da zahtevajo od izraelskih oblasti njihovo osvoboditev, tako kot se je to zgodilo z Abdallah Abu Ramo.
    Naši bralci so skoraj v vseh spodaj naštetih državah. Peticijo lahko podpišete, naslovljena je na naše poslance. Bralce imamo tudi v državah, ki niso omenjene, ti pa lahko izrazijo svojo podporo na spletni strani ISM :

    See full alert: http://bit.ly/ISMtamimi
    Non-violent protesters are rising up to challenge the Israeli occupation,
    from the chambers of Congress (
    http://palsolidarity.org/2011/05/18514/) to
    the shores of the Mediterranean (
    http://palsolidarity.org/2011/05/18561/).
    And while other actions have received global media coverage, a small West
    Bank village named Nabi Saleh has been struggling without the attention it
    deserves.
    Its residents have been organizing a campaign to challenge the illegal theft
    of their land by the settlement of Halamish since January 2010. Dozens of
    men and women have been gathering every Friday to voice their opposition to
    the injustice they face, using creative actions and non-violent
    demonstrations. The weekly protests are also joined by international and
    Israeli solidarity activists.
    In an attempt to silence their dissent, the Israeli army has utilized banned
    high-velocity tear-gas projectiles, rubber-coated steel bullets and at
    times, even live ammunition at demonstrations. Additionally, the Army is
    conducting an ongoing arrest campaign against men, women and children in the
    village. Between January 2010 and April 2011, the Army carried out 73
    protest-related arrests. One of the arrested is Bassem Tamimi, a main
    organizer and member of the local Popular Committee.
    Netanyahu retorted to an interruption by a pro-Palestinian protestor in
    Congress, that only in democratic nations are such protests allowed. But the
    violent attack she faced from nearby AIPAC delegates in the Congressional
    Gallery and the jailing of non-violent organizers across the Palestinian
    Territories suggests otherwise. Tamimi, a father of four and a respected
    member of his community, is sitting in jail for the crime of non-violent
    organizing.
    In his recent court, Tamimi stated, “I organized these peaceful
    demonstrations to defend our land and our people.” Tamimi also challenged
    the legitimacy of the very system which tries him, saying that “Despite
    claiming to be the only democracy in the Middle East you are trying me under
    military laws [...] that are enacted by authorities which I haven’t elected
    and do not represent me (See Tamimi’s full
    statement:
    http://popularstruggle.org/content/west-bank-protest-organizer-bassem-tamimi-judge-%E2%80%9Cyour-military-laws-are-non-legit-our-peacef#statement).
    Speaking on behalf of the European Union, Ambassador András Dékány stated, “
    *The rights of Israeli and Palestinian Human Rights Defenders protesting
    peacefully against settlements and the separation barrier are severely
    curtailed. While the EU welcomed before this Council in March the release of
    Abdallah Abu Rahma, the EU is concerned that other human rights defenders
    continue to be detained for their non violent protests. The EU is observing
    the trial, which opened on 5 June before an Israeli military court, of
    Bassem Tamimi, an activist of the West Bank village of Nabi Saleh affected
    by the illegal settlement expansion. The EU is also concerned by reports
    that journalists in the West Bank and the Gaza Strip are exposed to severe
    harassment as this affects negatively the right to freedom of expression.
    Impunity for such acts is unacceptable* (see EU’s full
    statement
    http://www.popularstruggle.org/sites/default/files/2011-06-14-eu-bassem-tamimi-human-rights-defender.doc).
    Tamimi’s next hearing will take place on the June 27th at the Ofer Military
    Court , when testimonies will be heard in this case for the first time.
    Will you tell you government to act?*
    Join us in calling for release of Bassem Tamimi and Naji Tamimi.*


    PLEASE FORWARD THIS UPDATE WIDELY


    24 juin
    Source:
    Voir aussi:
    Des centaines de manifestants suivaient un bulldozer vers le Mur de Bil’in aujourd’hui, après que l’armée israélienne a commencé sa destruction au début de cette semaine. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad et Mohammed Barakah (membre de Knesset représentant le parti Hadash – n.d.t.) participaient à la manifestation.

    Les soldats israéliens ont ouvert le feu sur le manifestant palestinien qui conduisait le bulldozer près du mur à Bil’in aujourd’hui, fracassant la fenêtre du véhicule et détruisant deux de ses pneus. Au moment des tirs le bulldozer était en train de démanteler la barrière de la partie du Mur qui avait été déplacée dernièrement par l’armée.

    Les 500 manifestants parmi lesquels étaient aussi le Premier Ministre palestinien Salam Fayyad et l’Israélien Mohammed Barakah, marchaient de la mosquée du village vers le Mur. En arrivant vers la barrière et le bulldozer s’avançant vers la barrière, les manifestants ont été attaqués par les balles à caoutchouc, les gaz lacrymogènes et les cannons à eau aux jets de l’eau puante. Deux personnes ont été légèrement blessées.

    A la manifestation dans le village Nabi Saleh, encore aujourd’hui, l’armée a attaqué un groupe d’enfants habillés en clowns qui couraient avec leurs cerfs-volants à l’intérieur du village. A Deir Qaddis les gardes de sécurité des colons de Nili tiraient à balles réelles sur les manifestants qui faisaient flotter le drapeau palestinien sur l’une de leurs maisons, construite dans le nouveau voisinage de la colonie (occupante – ndt)

    Le Comité populaire de Bil’in a déclaré que aujourd’hui c’est le dernier jour de l’ancien tracé de la Barrière sur les terres du village et le début de la nouvelle lutte contre le nouveau tracé. Un grand nombre de manifestants prendra la marche vers la Barrière pour la démanteler et ouvrir l’accès aux terres qui se trouvent derrière.
    Hundreds of protesters led by a bulldozer marched on the Wall in Bil'in today after the Israeli army began dismantling it earlier this week. Palestinian Prime Minister Salam Fayyad ank MK Mohammed Barakah participated in the demonstration.

    Israeli soldiers open fire at a Palestinian protester driving a bulldozer at the site of the Wall in Bil'in today, shattering one of the vehicle's windows and puncturing two of its tires. At the time of the shooting, the bulldozer was dismantling the gate in the section of the Wall that is being relocated by the army these days.

    The 500 protesters, among them Palestinian Prime Minister Salam Fayyad and Israeli MK Mohammed Barakah, marched from the village's mosque towards the Wall. On arrival to the gate, and as the bulldozer advanced at the gate, the protesters were attacked with rubber-coated bullets, tear-gas and foul-smelling water shot by a water-cannon. Two people were lightly injured.

    At a demonstration in the village of Nabi Saleh, also today, the army attacked a group of children dressed as clown who were running kites inside the village. In Deir Qaddis, the Nili settlement's security guard shot live fire at protesters who flew the Palestinian flag from one of the houses being built in the new neighborhood of the settlement.

    The Bil'in Popular Committee has declared today as the last day of the old path of the Barrier on village's lands, and the beginning of the struggle against the new path. A mass demonstration will march on the Barrier to dismantle it and access the lands sequestered behind it.


    21 juin
    Source:

    Popular Struggle Coordination Comettee
    communiqué de presse, 21 juin 2011
    press release
    21 June 2011
    L’armée israélienne commence à démonter le Mur à Bil’in

    Six ans de protestations hebdomadaires et presque quatre ans après que la Cour suprême a déclaré le tracé de la Barrière illégal, l’armée a commencé à démonter le Mur dans le village de Bil’in. Mais même selon le nouveau tracé, 435 acres du terrain du village restent derrière la barrière. Lors de ces années de manifestations hebdomadaires, deux personnes ont été tuées et nombreuses ont été blessées.

    Mohammed Khatib du comité populaire du village a dit : “ Rien n’a change sur le terrain, rien n’a encore change. Tout ce que nous savons est que malgré déclaration officielle de la cour israélienne disant que nos revendications sont justifiées, l’armée poursuivait le projet initial de la route en tirant et en arrêtant les manifestants en ignorant ainsi totalement le règlement. Nous continuerons la lutte jusqu’à ce que la terre ne soit restituée à notre peuple et jusqu’à ce que nous ne voyons pas la fin de l’occupation israélienne. »


    L’article complet ci-dessous:
    Israeli army Begins Dismantling the Wall in Bil'in

    Six years into the weekly protests and nearly four years after the high court declared the path of the Barrier illegal; the army began dismantling the Wall in the village of Bil'in. But even according to the new path 435 acres of village land will remain behind the fence.

    This morning army bulldozers began work to dismantle the Barrier in Bil'in. As early as 2007, after two years of weekly protests in the village and following a petition filed by the residents, Israeli high court declared the path of the Barrier illegal. The court ruled that the route was not devised according to security standards, but rather for the purpose of settlement expansion. Despite the high court's ruling four more years of struggle had to elapse for the army to begin dismantlement. During these years two people were killed in the course of the weekly protests and many others injured.

    Yet even according to the new path, sanctioned by the high court, 435 acres of village land will remain on the "Israeli" side of the Barrier.

    Mohammed Khatib of the village's popular committee said in response "On the ground, nothing has changed yet. All we know is that although the Israeli court officially pronounced our claims to be just, the army continued to protect the original route shooting and arresting protesters, thereby completely ignoring the ruling. We will continue to struggle until all the land is returned to our people and until we see an end to the Israeli occupation."

    For more information: Jonathan Pollak +972-54-632-7736

    Although on 4 September, 2007, the high court ordered the state to come up with an alternative path for the existing Barrier in Bil'in within a reasonable period of time, many months elapsed and no new plan was offered. On the 29.05.08 the residents filed a petition to hold the state in contempt of the court due to this delay. In response to the petition, the state offered an alternative path. However, the plan failed to comply with the high court's ruling as the proffered path left a large area designed for settlement expansion on the "Israeli" side of the Barrier. The only difference between the two paths being that the latter offered to award 40 acres of land back to the residents.

    A second petition claiming the alternative path not in accordance with court ruling was then filed. On 3 August 2008 the court declared that the first alternative path indeed fails to adhere to the ruling. The court ordered the state to come up with another alternative path.

    On 16 September 2008 the state offered a second alternative path. This path also left a large area designed for settlement expansion on the "Israeli" side, offering to return a100 acres of village land to the residents. A lawyer for the residents asked that the state be held in contempt of the court for violating a court ruling for the second time.

    On 15 Decemebr 2008 the high court ruled that the second alternative path was not in accordance with the original court ruling.

    In April 2009 the state offered a third alternative path which left most of the area destined for settlement expansion on the "Palestian" side of the Barrier, thereby returning to the village 150 acres of 490 acres annexed by the original path.



    19 juin
    Samir Abdallah
    Iyad Burnat









    Le 17 juin, Samir ABDALLAH a été invité par l’Université populaire et Jeunes Palestiniens en Chemin, pour participer au débat dans le cinéma Le Parc. Il trace les origines de son documentaire Gaza Strophe, tourné immédiatement après l’attaque sur Gaza par l’armée israélienne. Duša Zgonec présente l’association.
    Le 18 juin, Iyad BURNAT du comité populaire de la résistance populaire palestinienne non-violente de Bil’in, répond aux questions des spectateurs très intéressés, après la projection du film Gaza crève l’écran, organisée par Ciné Actuel d’Annemasse et Jeunes Palestiniens en Chemin.
    (Mauvaises images mais c’est le contenu des paroles qui compte)

    Deux films sur Gaza étaient au programme le 17 et le 18 juin, l’un à La Roche sur Foron et le deuxième à Annemasse, en présence de Samir Abdallah, l’un des deux réalisateurs.

    Ils décrivent l’horreur du peuple de la bande de Gaza pendant l’attaque sauvage de l’armée israélienne (2008-2009), attaque qui massacrait sans distinction. Les images sont insoutenables. Et pourtant, je cite ce que dit l’un des spectateurs : « Terrible. Il faut qu'un tel film existe, et l'humanité des journalistes est saisissante. Tous les hommes doivent pouvoir communiquer avec cela. »

    Les journalistes et reporteurs palestiniens, les seuls à pouvoir filmer la destruction programmée, se posent la question éthique, ont-ils le droit de montrer au monde leur horrible réalité ? Ils l’ont fait. Pour que le monde entier le sache ! Et pour qu’il fasse pression sur Israël, pour qu’il arrête cette sauvagerie !

    Un an et demi après, Israël continue à étrangler Gaza et menace la Flottille II, chargée du matériel humanitaire.

    Samir a été présent à la première projection et répondait jusqu’à tard le soir aux questions du public.
    Gérard Fumex du Librinfo74 en entretien avec Samir Abdallah
    Quand nous avons prévu les dates nous ne savions pas que le 18 allait avoir lieu, à Marseille, une grande réunion de soutien au bateau français qui fait partie de la flottille. Samir devait absolument s’y rendre. Il avait l’intention de revenir le soir du 18 pour participer au débat avec le public annemassien. Gros effort, départ tôt le matin et retour en soirée, en train.

    Mais à 19h il a téléphoné pour dire qu’il ne pouvait pas venir. Pourquoi ? Parce que, dans la grande foule qui est venue manifester sa solidarité avec le bateau et donc avec le peuple palestinien, il y avait un groupe violent d’opposants. Il se trouve que Samir a été embarqué comme témoin par les services d’ordre et est sorti seulement à l’heure de son coup de fil.

    Nous n’avions donc pas eu Samir avec nous.

    En revanche, le public a pu rencontrer Iyad BURNAT, du comité populaire du village Bil’in. Sa participation était inespérée et donc pas annoncée par avance. Il nous a parlé de la résistance populaire palestinienne non-violente, trop peu connue même par ceux qui suivent l’actualité de près. En effet, rares sont les médias qui en parlent, il y a longtemps qu’ils sont soumis, eux aussi, aux pressions de toutes parts. Le commentaire d’un spectateur : « Ce qu'il nous a dit nous a beaucoup touché. Sa non violence, son courage, sont exemplaires. »

    Ainsi, en cette soirée un peu improvisée, en tout cas pas comme elle avait été prévue, nous avons pu constater combien les pressions sont fortes, aussi bien chez nous que dans les Territoires occupés, sur les Palestiniens et sur ceux qui soutiennent leur lutte pour la paix juste.

    Samir avait eu des menaces à cause de ses films, avait été attaqué physiquement.

    Les Gazaouis continuent à ne pas pouvoir vivre alors qu’on essaie de nous faire croire qu’avec l’ouverture d’un seul petit passage tout s’arrange pour eux !

    La résistance populaire non-violente est considérée comme « terroriste » par ceux qui soutiennent l’état d’Israël alors qu’ils suivent le chemin de Gandhi et de Martin Luther King ! Les villageois sont attaqués au quotidien.

    Malgré le manque d’informations que nos médias, souvent même malgré la désinformation voulue, nous avons les moyens de le savoir, de nous informer par d’autres moyens dont nous disposons grâce à la technologie. Il est de notre devoir de le savoir, de le faire savoir et d’agir, comme nous le pouvons.

    C’est bien, à notre petite mesure, le but de ce blog et des événements que nous essayons d’organiser.



    6 juin
    Nous voilà à nouveau ensemble, après ce silence dû au voyage dont vous serez tenu au courant de manière plus détaillée ces prochains jours.

    PREMIÈRE 
    En attendant d’avoir d’autres témoignages du dernier séjour chez les Palestiniens et leurs amis, vous pouvez déjà voir deux vidéos de la première d’Antigone de Sophocle, donnée le 2 juin au Théâtre National Palestinien de Jérusalem.
    Co-production de ce théâtre palestinien et le Théâtre des Quartiers d’Ivry.
    La pièce sera en tournée française à partir de mars l’année prochaine et si, autour de vous, vous pensez que votre ville serait prête à les accueillir, il reste peut-être quelques dates disponibles, pour la France et, pourquoi pas, pour la Suisse voisine.
    1ère partie
    2ème  partie 
    http://youtu.be/yWlGAQPbTa0

    Pa smo spet skupaj, po tem dolgem molku zaradi potovanja, o katerem boste podrobneje obveščeni v prihodnjih dneh.
    PREMIJERA
    V pričakovanju drugih pričanj z zadnjega potovanja k Palestincem in njihovim prijateljem, si že lahko ogledate dva posnetka s premijere Sofoklove Antigone, ki je bila 2. junija v Palestinskem nacionalnem gledališču v Jeruzalemu.
    Koprodukcija s Théâtre des Quartiers d’Ivry (pariška okolica).
    Predstava bo na francoski turneji od marca prihodnjega leta dalje in če mislite, da je v vaši okolici mesto, ki bi jo bilo pripravljeno sprejeti, je mogoče še par prostih datumov, za Francijo in, zakaj pa ne, za bližnjo Švico.
    1. del
    2. del


     19 mai
    Jean-Claude LEFORT ouvre le congrès
    La délégation AFPS74
     Le troisième congrès de l’AFPS, tenu à Paris le 14 et le 15 mai, a réuni les délégués de tous les groupes locaux, nombreux dans toute la France. Il a eu lieu alors que le peuple palestinien commémorait le 63ème anniversaire de la Naqba, la destruction par l’armée israélienne des centaines de villages et l’expulsion cruelle des millions de Palestiniens.

    Le congrès a rendu hommage à Vittorio Arrigoni, Giuliano Meir Khamis (nous en avons parlé) et à Milad Saïd Ayache, 16 ans, assassiné la veille du congrès, alors qu’il manifestait pacifiquement dans la banlieue de Jérusalem. Il a aussi élu Salah Hamouri délégué d’honneur de l’AFPS et Jean-Claude Lefort, prédisent de l’AFPS a présenté un tableau d’un camarade prisonnier de Salah (voir la vidéo).

    La situation dans le monde arabe est historiquement particulière et porte tous les espoirs. Nous devons poursuivre notre engagement. En soutenant la « Flotille 2 » dont un bateau français prendra part, avec de nombreux passagers à bord. En faisant pression sur nos responsables politiques à reconnaître la Palestine indépendante par les Nations unis, en septembre de cette année.

    C’est pour cela que l’ensemble des délégués a salué l’accord entre les organisations politiques palestiniennes, conclu dernièrement au Caire.

    Le congrès sont venus saluer de nombreuses personnalités politiques. Deux Palestiniens sont venus s’exprimer : Hael Al-Fahroum, l’Ambassadeur de Palestine en France et Abdallah Abu Rahma, membre du comité populaire de la résistance non-violente de Bil’in qui avait passé récemment un an et demi dans les prisons israéliennes.
    Les deus Savoies
     V Parizu je bil 14. in 15. maja tretji kongres AFPS. Na njem so sodelovali delegati iz lokalnih skupin, številni po celi Franciji. Odvijal se je, ko je palestinski narod komemoriral 63. obletnico Naqbe (“katastrofe”), ko je izraelska vojska uničila na stotine palestinskih vasi in kruto izgnala na milijone Palestincev.
    Kongres se je poklonil v spomin Vittorija Ariggonija, Giuliana Meir Khamisa (o njiju smo že pisali) in Milada Saïda Ayacha, 16 let, ki je bil umorjen na dan pred kongresom, ko je miroljubno demonstriral v jeruzalemskem predmestju. Salah Hamouri je bil izvoljen za častnega delegate AFPS in Jean-Claude Lefort, predsednik AFPS je predstavil sliko, ki jo je naredil nek Salahov sojetnik (glej posnetek).
    Situacija v arabskem svetu je zgodovinsko pomembna in nosilka vseh upov. Naš angažma se mora nadaljevati. Podpirati moramo “Flotiljo 2”, v kateri bo tudi francoska ladja z številnimi potniki. S pritiskom na naše politične predstavnike, da podprejo priznanje neodvisne Palestine pri Združenih narodih septembra letos.
    Prav zato so vsi delegate pozdravili sporazum mes palestinskimi političnimi strankami, ki je bil sklenjen v Kairu.
    Kongres so prišle pozdravit številne politične osebnosti. Tudi dva Palestinca: Hael Al-Fahroum, Veleposlanik Palestine v Franciji in Abdallah Abu Rahma, član ljudskega komiteja nenasilnega upora v Bil’inu, ki je pred nedavnim prestal leto in pol v izraelskih zaporih.
    Hael Al-Fahroum et Claude Leostic qui traduit à Abdallah Abu Rahma
    Abdallah Abu Rahma, Claude Léostic, Jean-Claude Lefort et Hael Al-Fahroum

    9 mai
    Riccardo Bocco à la conférence das les locaux de la MJC-Sud
     Riccardo Bocco a donné une conférence sur le problème qui doit résolu pour espérer que la paix durable et juste s’installe au Proche-Orient.

    Pour que le public, convié par l’Université populaire d’Annemasse et l’association Jeunes Palestiniens en Chemin, situe bien la complexité de la question, il a d’abord présenté l’histoire du territoire historique de la Palestine, partant du congrès sioniste à Bâle (1897), par la déclaration Balfour (1917), le début du mandat britannique (1922), la deuxième guerre mondiale, la  résolution 181 des Nations unies sur la partition de la Palestine, jusqu’à la déclaration unilatérale d’Israël de son indépendance (14 mai 1948), suivi de la Naqba (en arabe « catastrophe »), qui a provoqué les destructions des centaines de villages palestiniens et poussé dans l’exil des millions de Palestiniens. Ils se trouvent actuellement non seulement aux États-Unis, Europe, Canada, mais surtout en Syrie, au Liban, en Jordanie et aussi en Israël, en Palestine (Territoires occupés) et à Gaza.

    Leur situation, surtout dans les pays arabes, en Israël, dans les Territoires et à Gaza n’est pas résolue, ni humainement, ni économiquement, ni politiquement.

    Cette situation dure depuis des décennies, sans que les négociateurs prennent des décisions courageuses qui rendraient justice au peuple palestinien qui subit les enjeux politiques sans en être responsable.

    Riccardo Bocco je dal konferenco na temo problema, ki vsekakor mora biti rešen, da bi prišlo do trajnega in pravičnega miru na Bližnjem Vzhodu.
    Da bi publika, ki sta jo povabili Université populaire in Jenues Palestiniens en Chemin, sledila kompleksni situaciji, je najprej predstavil zgodovino ozemlja zgodovinske Palestine, od sionističnega kongresa v Baslu (1897), preko Balfurjeve deklaracije (1917), začetka britanskega mandata (1922), druge svetovne vojne, resolucije 181 Združenih narodov o ureditvi Palestine, do enostranske deklaracije Izraela o svoji neodvisnosti (14. maj 1948), ki ji je sledila Naqba (v arabščini «katastrofa»), ki je povzročila uničenje stotine palestinskih vasi in pregnala v izgnanstvo milijone Palestincev. Ti so sedaj ne le v Združenih državah Amerike, v Evropi in Kanadi, so tudi v Siriji, Libanonu, Jordaniji in tudi v Izraelu, v Palestini (na Okupiranih ozemljih) in v Gazi.
    Njihova situacija, zlasti v arabskih državah, v Izraelu, na Okupiranih ozemljih in v Gazi, ni rešena, niti humanitarno, niti ekonomsko, niti politično.
    Ta situacija traja že desetletja, ne da bi pogajalci pogumno našli rešitev, ki bi vrnila palestinskemu narodu pravico, saj je on tisti, ki prenaša politične igre, ne da bi bil zanje odgovoren. 
    Le publique suit la conférence avec un grand intérêt - Publika sledi konferenci z velikim zanimanjem
    Les documents ont servi à mieux comprendre la situation sur des cartes



    8 mai
    Tole je pismo, ki sem ga poslala uredništvu Dela za rubriko Pisma bralcev. Je odgovor gospodu Zavrtaniku, ki je objavil svojega v zadnji Sobotni prilogi. Ne bi izgubljala časa z analizo teksta in osebnosti, ki ga je pisala, čeprav bi lahko bila kar bogata. Spodaj si lahko preberete, kako je Rok Zavrtanik reagiral na moje pismo.

    S tem je moje slovensko poglavje « Indignez-vous ! » zaključeno. Kajti namen tega bloga ni polemiciranje z ljudmi, ki očitno nimajo istih moralnih vrednot kot jaz.

    « Občutek imam,  da gospod Zavrtanik in jaz ne govoriva o isti stvari. On skuša kompromitirati moje jezikovne izkušnje, jaz pa govorim o njegovem postopanju.
    Seveda ne morem govoriti o tem, česar ne vem. Ne želim in ne morem dokazovati nečesa, za kar nimam dokazov. Zato obe moji pismi temeljita le na tem, za kar imam dokaze.
    Seveda ne nameravam upravičevati svojih postopkov, ker je moja vest popolnoma čista, čeprav sem le posameznica in nimam nikakršne institucionalne teže ali zaledja. Pozoren bralec lahko opazi, da sama nikoli nisem govorila o svojih prevajalskih sposobnostih ali nesposobnostih. Govorila sem o ravnanju, ki pa nikakor ni bilo transparentno, kar gospod Zavrtanik dokazuje tudi s tem, ko govori, da so se drugod pozanimali o mojem delu. Naravnost mi nikoli ni ponudil odkrite besede. Nihče od založbe Sanje me nikoli ni obvestil o tem, kaj se dogaja, do takrat, ko so mi sporočili (res je, marca) da je pogodba s francoskim založnikom sklenjena in … to, kar je bilo že napisano.
    Zanimivo tudi, da v svojem odgovoru v Delu z levo roko opravi s tistim, kar sem naredila, v sporočilu, ki mi ga je poslal, pa predlaga, da bi dali moje ime v kolofon. Zakaj neki, če pa, po njegovem, nisem ničesar naredila!
    In zakaj neki je pojasnil svoje raziskovanje o mojem delu šele v tem javnem pismu (mimogrede, hvala za reklamo!), ko pa bi mi to lahko mirno povedal mnogo prej? Sama sem namreč pripravljena sprejeti svoje pomanjkljivosti, če sem nanje opozorjena. Nadutost ni moja vrlina.
    Mogoče je res, da je bil o tej uspešnici obveščen že prej, pove pa ne, da sem ga prav jaz z vso silo podprla pri francoskem založniku, ki me je večkrat ustno vprašal, če založbi Sanje res lahko zaupa. Vedno sem mu pritrdila.
    Nimam namena odgovarjati napadalno ali žaljivo in tako stopiti na raven gospoda Zavrtanika.
    S tem se moje objavljanje o tej zadevi v časopisu končuje. Mislim, da imajo bralci dovolj elementov, da si ustvarijo svoje mnenje. Če pa bi kdo želel vedeti več, naj me poišče, saj imam shranjeno vso korespondenco.
    Le še to: katalog del, ki jih je založnik izdal, ničesar ne pove o osebnosti njegovih urednikov in o njihovi morali.
    Veseli me nizka prodajna cena Hesslove knjižice in upam, da bo njegov manifest ne le bran temveč tudi slišan! Tudi novi naslov se mi zdi malce primernejši. Saj ni nihče pričakoval, da bi obdržali moj predlog.
    Duša Zgonec, 8. maj 2011 »
    “Duša Zgonec v SP pod Založbi Sanje očita, da je zavrnila ponudbo za prevod dela, katerega izdajo je sama predlagala, pri čemer se ji zdi posebno sporen način, kako je do te zavrnitve prišlo. Njeno izvajanje vsebuje vrsto netočnosti in ponuja izkrivljen pogled na založbo Sanje.
    Ko se nam je gospa Zgonec oglasila s predlogom za prevod knjižice Indignez-vous! Stéhana Hessla, smo z zanimanjem prisluhnili, saj gre za tisto področje angažirane literature, ki se mu Založba Sanje že dolgo predano posveča. Pobudo je dopolnila s pričakovanjem, da bo delo prevedla, ter izpostavila, da je glede prevoda "... s francoskim založnikom domenjeno, da bo zaupan meni."
    Nenavadno ponudbo - izbira sodelavcev namreč sodi med ključne pristojnosti založnika, saj v projekte investira čas številnih sodelavcev in denar - smo bili pripravljeni sprejeti, vendar smo se predhodno želeli prepričati, da je gospa Duša Zgonec dorasla prevajalskemu izzivu. Kakovosten prevod je namreč osrednjega pomena, kar posebej velja za drobno, toda izredno odmevno delo, ki obsega vsega 16 standardnih strani in pri katerem je že izvirni naslov Indignez-vous! izjemno težko prevedljiv.
    Gospa Zgonec je za svoje delo pričakovala znesek, ki več kot dvakratno presega slovenske standarde za leposlovni prevod; ker gre za drobno delo, ker prevajalka deluje na področju, kjer so življenjski stroški višji kot v Sloveniji, ter glede na njeno predanost ideji gospoda Hessla, smo ji bili pripravljeni popustiti. Toda pri preverjanju kompetenc prevajalke se je zataknilo.
    Založnik naglo razvije občutek za kakovost jezika in pisane besede, saj je to njegovo osrednje delo. Ker nam gospa Zgonec, razen navedbe, da je dolgoletna "poklicna zaprisežena prevajalka", ni predložila nikakršnih referenc, smo se morali potruditi sami. V arhivih smo našli vsega dva zapisa knjižnih enot starejših letnikov. Korespondenca s prevajalko in predvsem spremljanje njenih zapisov na spletni strani Jeunes Palestiniens en Chemin (
    http://jeunespalestiniens-chemin.blogspot.com) sta dala najpoprej slutiti, sčasoma pa vedeti, da prevajalka izzivu jezikovno ne bo kos in da bi redaktorjevo delo v resnici lahko pomenilo spisati prevod na novo. Korenita redakcija besedila terja velik angažma, obenem pa se izkaze za na moč nehvaležno delo, saj tvorec besedila praviloma težko sprejme posege v svoje "avtorsko delo". Ob tem bi redaktorja brzčas podpisali le kot "pregledovalca in lektorja" in vsled tega ustvarili napačen vtis o tem, kdo je dejanski stvaritelj besedila. Nazadnje je založnik za svoje prizadevanje nagrajen ne le z dodatnim angažmajem in povezanimi stroški, temveč tudi z nezadovoljstvom, ki se zlahka oprime se avre končnega izdelka.
    Govorimo o scenariju, ki je nočna mora slehernega založnika, zato se bo iskreno potrudil, da se mu izogne. To ni le pravica, to je tudi njegova dolžnost: do avtorja, do svojih bralcev in do svojega poklica.
    Tudi trditev gospe Zgonec, da je v dogovoru s francoskim založnikom - kar je eden od razlogov, zakaj smo odlašali z odločitvijo ter s pogodbo-, se je izkazala za netočno. Na nase izrecno vprašanje o vezanosti na izbiro prevajalca smo prejeli nedvoumen odgovor:"Of course, the translator is your choise and yours only."(Seveda, prevajalec je vaša odločitev, samo vaša; op. ur.)
    Gospa Zgonec nadalje trdi, da je s strani Založbe Sanje dobila zeleno luč, kar ne drži. Prevajalka se je dela lotila na lastno pobudo, že ob prvem stiku pa nam je sporočila, da ima besedilo "takorekoč prevedeno". Zeleno luč sme založnik prižgati šele po tem, ko jo ima pravico prižgati: ko pridobi pravico do prevajanja in izdaje knjige s strani avtorja. Na to okoliščino je bila gospa Zgonec izrecno opozorjena. Ko smo v marcu z gospodom Hesslom pogodbo podpisali, smo ji nemudoma sporočili svojo odločitev glede izbire prevajalca.
    Avtorica v svojem zapisu omenja, da je opravila veliko založnikovega dela; sprašujemo se, katerega natanko? Če meri na to, da nas je opozorila na knjigo, potem je prav, da omenimo, da nas je nanjo ob domala istem času opozorilo več naših sodelavcev, odmev knjige v Franciji smo spremljali tudi sami, že kmalu pa nas je nagovorila tudi pooblaščena agentka gospoda Hessla.
    Posebej neprimerna pa je zaključna opredelitev gospe Zgonec, s katero Založbi Sanje podtika "merkantilne" namene.
    Za knjigo Stephana Hessla smo se odločili najprvo zato, ker njeno sporočilo iskreno in v polni meri podpiramo. Kakor ga podpiramo tudi s posvečanjem delom najpomembnejših kritičnih mislecev nase dobe v zbirkah TIGR in Dokumenta: od Ane Politkovske, Nelsona Mandele, Noama Chomskega, Baracka Obame do Eduarda Galeana. Pri teh natisih se sredstva praviloma ne povrnejo v denarju, pač pa v zadovoljstvu, da slovenskemu bralcu omogočamo stik s ključnimi knjigami našega časa; stik, ki je bistven predpogoj za lucidnost in prodornost slovenske kulture doma in v svetu.
    Tudi s knjigo Stephana Hessla, ki se bralcem predstavi sredi maja pod končnim naslovom Dvignite se!, Založba Sanje dokazuje, da s svojim poslanstvom misli resno: knjiga bo na voljo v žepni izdaji po ceni 2,99 evra. In kar je posebej dragoceno, četudi ne tudi cenjeno: brez centa davkoplačevalske podpore, s kakršno sta MOL in država vzpodbudila akcijo Knjige za vsakogar.
    Obžalujemo, da se je gospa Zgonec odločila za javno polemiko v osrednjem slovenskem dnevniku. S svojim pristopom je dosegla, da smo zapisali tudi tisto, kar nam ni prijetno izrekati in cesar ni prijetno poslušati: kritiko. Pomirja upanje, da prav pot kritike, samo-preizpraševanja in spoznanja prinaša očiščujočo moč prebujanja - tudi iz nočne more, kakršna tlači gospo Zgonec.
    ROK ZAVRTANIK, direktor Založbe Sanje, Ljubljana


    Source:
    Written by Jonathan Cook
    In a city full of venerable institutions, Munther Fahmi’s bookshop is as revered as any.
    He counts among his customers Tony Blair, Kofi Annan, Jimmy Carter and Uma Thurman. In a city riven by political and social tensions, Mr Fahmi’s bookshop has been a place for dialogue between Palestinians and Israelis, with well-known writers and scholars from both sides of the divide regularly invited to give readings and talk about their work.
    Despite his high-profile connections, Mr Fahmi’s days in the city of his birth may be numbered.
    Israeli officials have told him that, after 16 years running his bookshop in the grounds of East Jerusalem’s 19th-century hotel the American Colony, he is no longer welcome in Israel.
    Two months ago he exhausted his legal options when Israel’s high court refused to overturn the decision to deport him. His only hope now rests with a governmental committee to which he has appealed on humanitarian grounds.
    Mr Fahmi, 57, is far from hopeful. “My lawyer tells me applications from Palestinians are almost never accepted.”
    The holder of an American passport for many years, Mr Fahmi said he was staying on a tourist visa that expired on April 3. “If the committee rejects my case, I will be sent packing on a plane at very short notice.”
    Mr Fahmi is one of thousands of Palestinians who over the past four decades have fallen foul of an Israeli policy stripping them of their right to live in Jerusalem, said Dalia Kerstein, the director of Hamoked, an Israeli human-rights group.
    Although Israel annexed East Jerusalem in 1967, in violation of international law, most of its Palestinian population received only Israeli residency permits, not citizenship.
    According to Israeli figures, more than 13,000 Palestinians – their current population is 260,000 in East Jerusalem – have had their residency revoked since then.
    Ms Kerstein said the number of revocations had risen sharply in recent years, with more than 4,500 Palestinians losing residency in 2008 alone, the last year for which complete figures are available.
    Israeli law stipulates that Palestinians in Jerusalem can be stripped of residency if they spent at least seven years abroad – defined as including the Palestinian territories of the West Bank and Gaza – or acquired a foreign passport.
    “There is clearly a policy to push Palestinians out of Jerusalem and Israel to reduce what is called here the Palestinian demographic threat,” said Ms Kerstein. “It’s really a case of ethnic cleansing.”
    Last week Hamoked and another human-rights group, the Association of Civil Rights in Israel (Acri), petitoned Israel’s Supreme Court to overturn the policy, arguing that it contravened international law.
    Oded Feller, a lawyer for Acri, said Palestinians in East Jerusalem were effectively “prisoners”, punished by Israel if they took part in the bigger world.
    “The problem for people like Munther is that the Israeli government and the courts treat them as though they are immigrants, ignoring the fact that as the city’s native residents they have an inalienable right to live here,” Ms Kerstein said.
    Like most other Palestinians in East Jerusalem, Mr Fahmi’s family declined Israeli citizenship in 1967. “We are Palestinians and Israel is occupying us. Why would we take citizenship and give a stamp of legitimacy to our occupation?”
    But that decision left him and like-minded Palestinians in Jerusalem in a precarious position.
    Mr Fahmi’s residency was revoked – without his knowledge – during a long period spent in the United States, starting in 1975 when he left to study. He gained his US passport after marrying an American woman and raising a family.
    He decided to settle back in Jerusalem in 1995, after the signing of the Oslo accords. “I had seen Yasser Arafat [the Palestinian leader] and Yitzhak Rabin [Israel's prime minister] shake hands in front of the White House. Naively, I thought it heralded a new era of reconciliation.”
    For the past 16 years, he has been forced to exit and enter the country every few months on a tourist visa.
    Mr Fahmi learnt the full significance of his loss of residency 18 months ago, when interior ministry officials told him that, according to a new policy, he would no longer be automatically issued tourist visas.
    Now, he has been told, he can spend only three months a year in Israel, including Jerusalem. In his appeal to the humanitarian committee, he has said he needs to be in Jerusalem to care for his 76-year-old mother, who is bedridden.
    “Is there any other country where the native population is treated like this in its homeland?” he said.
    The policy to withhold tourist visas to Palestinians with foreign passports has been patchily implemented, said Ms Kerstein, following objections from US and European embassies.
    Mr Fahmi appeared a surprising choice for enforcement, given his influential supporters. A petition has attracted more than 2,000 signatures, including those of the British novelist Ian McEwan, who won this year’s Jerusalem Prize for literature, the historian Eric Hobsbawn, and Simon Sebag Montefiore, whose book Jerusalem: The Biography has been a bestseller.
    Mr Fahmi hopes backing from many Israelis and diaspora Jews, including Israel’s two most famous novelists, Amos Oz and David Grossman, may forestall his deportation.
    “I hope the authorities will take note that many of my supporters are people who describe themselves as friends of Israel,” he said.
    Mr Grossman told Reuters news agency last week that the Israeli government’s actions were “a scandal”.
    Rashid Khalidi, a professor of Middle East history at Columbia University in New York, who has also signed the petition, said Mr Fahmi’s case highlighted Israel’s determination to maintain a clear Jewish majority in Jerusalem.
    A formula devised by an Israeli government committee in 1973 fixed the percentage ratio of Jewish Israelis to Palestinians in the city at 73 to 27. But higher birth rates among Palestinians have seen their proportion swell to a little more than a third of the city’s total population.
    “There isn’t a family I know in East Jerusalem that doesn’t have someone affected by this revocation policy,” said Mr Khalidi. “It’s systematic.”
    This article was first published in UAE daily, The National

    24 avril
    GÉNIAL!
    Quelque part sur ces pages vous pouvez retrouver ma préface à la traduction du livre  « Cappuccino à Ramallah », titre original : « Sharon et ma belle-mère » (ce n’est pas le même Sharon mais pour en savoir davantage, lisez la version anglaise).
    Sur cette vidéo, vous pouvez voir Suad Amiri, architecte et écrivanie, elle-même dire quelques passages hilarants et drôles de son journal de l’Intifada. L’admirable caractère palestinien qui tient debout !
    Regardez les deux!
    GENIALNO!
    Nekje  na straneh bloga boste lahko našli mojo spremno besedo h knjigi v mojem prevodu,  « Kapučino v Ramali », originalni naslov je « Sharon in moja tašča » (to ni isti Sharon, a da bi izvedeli, za katerega gre, si preberite angleško verzijo).
    Na tem posnetku lahko vidite Suad Amiri, arhitektka in pisateljica, kako sama predstavlja nekatere zelo zabavne in smešne odlomke iz svojega dnevnika Intifade. Občudovanje vreden palestinski značaj, ki ostaja pokonci !
    Poglejte oba!
    BRILLIANT!
    Somewhere on these pages you can find my preface to the book that I translated into Slovene “Cappuccino in Ramallah”, the original title is “Sharon and my mother-in-law” (it is not the same Sharon but to know more you should read the English version).
    On this video you can see Suad Amiri, architect and writer, presenting herself on a brilliant way some very funny passages from her Intifada’s diary. Admirable Palestinian character, remaining upright.
    Wathc both!
    http://youtu.be/1dSF7Da_GS0
    http://youtu.be/3r2DPCzgx68


    23 avril

    Très poignante lettre qui ne peut que nous rendre admiratif devant ce jeune homme fort et cette mère, toute la famille Hamouri ! Et nous ?

    Message de Salah lu par sa mère

    Soumis par admin le 22 avril, 2011 - 23:27
    A l'occasion de la venue de Denise Hamouri en France, elle a lu un message écrit par Salah depuis sa prison.
    "Je souhaite tout d' abord vous remercier au nom de tous les prisonniers pour votre soutien et votre présence aujourd'hui à nos côtés.
    C'est un grand honneur pour moi d'être parmi vous par ces mots que je vous écris depuis ma prison.
    Cet événement dans votre ville aujourd'hui confirme que ni la prison ni ses gardiens ne peuvent nous empêcher d'être en contact avec le monde et de continuer notre lutte collective contre l'injustice et pour la liberté.
    Malgré l'obscurité dans nos cellules, nous continuons d'étudier l'histoire du monde et nous apprenons surtout à ne pas perdre espoir et à défendre notre droit à la liberté surtout ces derniers mois avec les images des jeunes révolutionnaires dans le monde arabe qui portent l'espoir de grands changements dans le monde arabe et au Proche-Orient.
    Ceci confirme que la réalité de la persécution et de l'occupation est toujours suivie de luttes pour la démocratie et la dignité.
    Notre lutte et la solidarité entre les Peuples sont les forces qui obligeront un jour les gouvernements occidentaux à prendre leurs responsabilités au lieu de traiter l'occupation comme un état au dessus du droit international, il faudra bien un jour que cesse l'impunité de cet Etat et que les dirigeants du monde libre arrêtent de justifier les massacres commis sous des prétextes sécuritaires.
    Je vous remercie encore une fois de nous avoir si souvent apporté un peu de lumière pendant ces longues années de prison."
    Salah prison de Guilboa
    Section 1
    Le 7 avril 2011



    19 avril
    Source :
    Vittorio Arriagoni, activiste fidèle au Mouvement de Solidarité internationale avec le people palestinien, a été assassiné à Gaza aujourd’hui par un groupe salafiste. Juliano Mer-Khamis, fondateur du Théâtre de la Liberté à Jénine et important activiste contre l’occupation a été assassiné à Jénine la semaine dernière. Ses assassins ne se sont pas démasqués mais les affiches, distribuées précédemment, mettaient en garde ceux qui viendraient à Jénine avec les mœurs de Tel Aviv et menaçaient que les balles pourraient suivre les paroles.
    Qui que soit le meurtrier de Vittorio, il ne combat pas la fin de l’occupation. Qui que soit celui qui veut nettoyer Gaza des volontaires vise à faire disparaître la solidarité, l’humanité et laisse la population palestinienne encore plus exposée, plus vulnérable face aux attaques et aux bombes des forces occupantes.
    Nous ne devrions pas oublier la collaboration cachée – et parfois avouée - des zélotes droitistes palestiniens avec les gouvernances dictatoriales dans notre région et avec le régime de l’occupant. En janvier 1980, des années avant la création de Hamas, la "Jeunesse de la lutte islamiste" à Gaza a attaqué les activistes communistes, mis le feu à la librairie du Croissant rouge palestinien – bastion de la culture de gauche à Gaza, créée par cette organisation importante qui fournissait les médicaments essentiels et les services sociaux. La librairie était située à une petite marche à pied du bâtiment du gouverneur de l’armée israélienne.
    Les auteurs avouaient ouvertement qu’ils avaient mis le feu au bâtiment du Croissant rouge parce qu’il « y avait des livres communistes ayant l’intention de corrompre notre jeunesse ». Derrière ces actes il n’y avait personne d’autre que Sheikh Ahmad Yassin, devenu plus tard un grand ennemi d’Israël, mais vers la fin des années 70 – le protégé de l’armée israélienne ce qui lui a permis de fonder l’association Al-Mujamma’ al-Islami, le noyau fondateur de l’islamisme radical, avec l’intention de mener la bataille de l’occupant contre la gauche palestinienne. Pourtant, le soutien du gouvernement militaire et de l’administration civile n’ont pas suffi : il était connu à cette époque que les groupes associés au Frères musulmans étaient généreusement soutenus par les sources en Jordanie et en Arabie Saoudite.
    Non, nous n’en savons pas assez aujourd’hui pour dire qu’est-ce qui lie la droite palestinienne qui se revêt les habits religieux pour combattre les activistes de gauche, les femmes qui luttent pour leurs droits, contre l’ouverture sociale et culturelle – aux régimes dictatoriaux au Moyen Orient et au régime israélien de l’occupation-et-dépossession. Le temps le dira peut-être. Mais nous en savons assez pour comprendre que notre place se trouve aux côtés des camarades et amis, femmes et hommes qui luttent contre l’occupation et pour une société palestinienne démocratique.

    Vittorio Arrigoni, a devoted activist of the International Solidarity Movement with the Palestinian people, was murdered in the Gaza Strip today by a salafite group. Juliano Mer-Khamis, founder of Jenin’s Freedom Theater and a prominent anti-occupation activist was murdered in Jenin last week. His killers have not come forward but flyers distributed earlier in Jenin warned against anyone importing Tel Aviv mores into Jenin and threatened that bullets may follow the words.
    Whoever murdered Vittorio does not struggle to end the Occupation. Whoever wishes to cleanse the Gaza Strip of volunteers aims to remove solidarity, humanity, and leave the Palestinian population more exposed, more vulnerable to the shells and bombs of the Occupation forces.
    We should not forget the covert - and at times overt - collaboration of Palestinian right-wing zealots with various dictatorships in our region and with the Occupation regime. In January 1980, years before Hamas was founded, the Muslim Struggle Youths in Gaza attacked Communist activists, set fire to liquor stores and to the library of the Palestinian Red Crescent – a bastion of leftist culture in the Gaza Strip, created by this important organization which provided vital medical and social services. The library was located a mere walking distance from the Israeli military Governor’s building.
    The perpetrators admitted openly that they set the Red Crescent building ablaze because “it contained Communist books intended to corrupt our youth”. Behind the act stood no other than Sheikh Ahmad Yassin, later a great enemy of Israel, but in the late 1970s – the protégé of the Israeli military that permitted him to found the association Al-Mujamma’ al-Islami, the initial core of radical Islamism, in order to fight the Occupation’s battle against the Palestinian left. However, sponsorship of the military government and civil administration did not suffice: it was known at the time that groups associated with the Muslim Brotherhood were generously supported by sources in Jordan and Saudi Arabia.
    No, we do not know enough today to tell what threads bind the Palestinian right-wing that dons religious garb in its fight against leftist activists, against women struggling for their rights, against social and cultural openness – to the dictatorships in the Middle East and the Israeli occupation-and-dispossession regime. Perhaps time will tell. But we do know enough to realize that our place is with our comrades and friends, women and men fighting against the Occupation and for a democratic Palestinian society.


    18 avril
    20 avril - action internationale d’aide aux pêcheurs de Gaza, « Olive » - bel hommage à Vittorio et davantage d’explications sur la situation à Gaza.
    20. april - mednarodna akcija pomoči ribičem iz Gaze, « Olive » - lep dokaz spoštovanja Vittoriju ter več pojansil o stanju v Gazi.
    April 20th - international action of help to Gaza’s fishermen, “Olive” shows honours to Vittorio and more explanations about the situation in Gaza.


     17 avril
    See also below, on the 9th:
    La veille de la sortie de la traduction en slovène du livret de Stéphane Hessel
    Quand les rêves deviennent le cauchemar! (Sanje sigifie en slovène „rêve“)
    Tik pred izidom slovenskega prevoda knjižice Stéphana Hessla
    Ko Sanje postanejo mora!
    Here is also the English translation of the letter sent to the central Slovene newspaper Delo.
    I deeply respect Mr. Hessel and recommend to everybody to read his book. As there are so many world translations there is no need to support the Slovene editor Sanje.

    When dreams become a nightmare! (Sanje means "dreams" in Slovene)
    Those who know me in Slovenia, France, Palestine and in Israel are aware of my obstinacy to reveal the efforts of the Palestinians and Israeli also in Slovenia.
    Therefore, nobody should be surprised to learn that once I had the booklet of Stéphane Hessel "Take offense" (I insist on my translation of the title in Slovene much closer of the one which will appear in Slovenia - if this is of interest to you I can explain you the semantics of the words("ogorčiti se et "razjeziti se") into the hands, I started to think on the possibility of translating it in Slovene, Hessel not only calls for a new individual responsibility, he asks without a doubt for the support of the Palestinian people.
    I already thought of different events to promote the book on the Slovenian market in order to solicit the Slovenians to engage themselves for Palestine and Gaza in particular since I have sufficient friends who would be willing to come to Slovenia, why not from Palestine or Israel.
    I am an attested professional interpreter (Slovene-French vice-versa). First of all I established contact with the French publisher to determine if there were Slovenians interested in the translation and since there wasn't anybody I sent an e-mail to certain Slovenian addresses entitled "INTERPRETER IS LOOKING FOR AN HONEST, COURAGEOUS AND COMMITTES SLOVENIAN PUBLISHER.” Briefly, I explained the reason of my search. It was in December at that time it seemed that only two were interested in the translation. I had contact with some publishers the most interested publishing house seemed to be Sanje. The French publisher held also the copyrights and did not know the publishing house Sanje, yet he fully trusted me and the three of us were in contact with each other.
    An associate of Sanje promised me a remuneration which did not meet my expectations since after all it was I who took care of the customary work of the publisher. As a result the associate increased it and we agreed to start the translation immediately, considering that I was in a hurry because of my trip to Palestine. Here is the associate's partial answer: "Since it is a small work in total approximately one author's page, we could in that case make an exception and effort to offer you 500 Euro gross. Your response is very important to us since we want to solve and conclude all sides of our cooperation before signing of the contract covering the copyrights." I agreed to this proposal and started the translation and completed it. It remains in my PC since then I have not had any concrete news neither from the French nor the Slovenian publisher. My translation was read by two French speaking Slovenians and then was corrected and completed. Sanje never asked the slightest translated phrase in order to judge the quality!
    I realize that I was naïve for not having asked the contract before but what do you want "the blood isn't water"(A Slovene proverb). All the same I won't distrust “my people".
    Afterwards I went to Palestine but before I wrote in English to both publishers (lingua franca) reminding them of our agreements and stressing that I could understand their change of mind but not their silence. I received the last message of the associate Rok Zavrtanik on January 12th and afterwards the e-mail of Zavrtanik on March 11 in Palestine. Till then he had never wrote to me. He informed me that Sanje did purchase the translation rights and that the translator was somebody else. Since it appears they work only with their own translators.
    It is so strange that they completely forgot it during our exchange! Afterwards the director said that they kindly thanked me having drawn their attention to this work and in order to thank me they would mention my name in the colophon! It is really nice on their part! Oh yes! Furthermore, they were receptive to each of my initiatives which could help in the promotion of the book in Slovenia. The present letter is perhaps already a part but is in no way a promotion of the conduct of Sanje publishing house and of its director.
    I shared my profound disappointment with my Palestinian and Israeli friends and in addition with those who I would have liked to engage for the "promotion".
    Sure I could have informed Mr. Hessel of this factual disappointing story but Mr. Hessel is a real gentleman who cedes all profits of the book to the tribunal Russell for Palestine. It is most likely that he would be profoundly affected by this story since as a humanist his honesty can't be compared to the non-professional and non-ethical conduct of the aforementioned. He might say like I that his call for taking offense is not solely addressed to politics and the actual global ideology but it guards us also against the reasons occurring daily of taking offense and that's why I cannot be silent regarding the conduct of those who use his name for strictly commercial aims.
    Duša Zgonec




    Vittorio Arrigoni a été assassiné à Gaza le 15 avril.
    Vittoria Arrigonija so umorili v Gazi 15. aprila.
    Vittorio Arrigoni was killed in Gaza on April 15.

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